Inhumation du maréchal de Lattre de Tassigny
24 janvier 1952
01m 07s
Réf. 00100
Notice
Résumé :
Salué par la population des villes traversées par le cortège, le maréchal de Lattre de Tassigny, mort le 11 janvier 1952, a fait son dernier voyage jusque sa ville natale Mouilleron-en-Pareds pour y être enterré.
Type de média :
Date de diffusion :
24 janvier 1952
Source :
AF
(Collection:
Les Actualités Françaises
)
Personnalité(s) :
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Lieux :
Éclairage
Le 18 janvier 1952, l’inhumation du général Jean de Lattre de Tassigny dans son village natal à Mouilleron-en-Pareds est un événement exceptionnel : non seulement de Lattre vient d’être élevé à la dignité de maréchal de France, alors que cet honneur n’avait plus été décerné depuis la première guerre mondiale, mais il rejoint un autre enfant du pays, George Clemenceau, mort en 1929, dont on connaît le rôle important en 1917-1918. Les deux hommes s’étaient rencontrés, alors que De Lattre ne partageait pas les opinions républicaines et laïques du Tigre, et il avait assisté aux funérailles de celui-ci en tant qu’habitant du village. Il a, en outre, droit à des honneurs exceptionnels puisqu’une messe solennelle est célébrée à sa mémoire le 15 janvier, quatre jours après sa mort.
Né en 1889, sa carrière avait été brillante dès sa participation aux combats en 1914. Elle s’était poursuivie au Maroc, puis contre l’Allemagne en 1940. Rallié à la Résistance en 1943, il rejoint l’Angleterre après une évasion de la prison où il avait été enfermé, et il commande l’armée qui participe au débarquement en Provence. Il représenta la France à Berlin lors de la capitulation de l’Allemagne. Il est nommé haut-commissaire de la France en Indochine, avant de mourir de maladie.
Son inhumation est l’occasion de créer à Mouilleron-en-Pareds le musée des deux-victoires qui associe dans la même reconnaissance les deux Vendées, républicaine et catholique.
Né en 1889, sa carrière avait été brillante dès sa participation aux combats en 1914. Elle s’était poursuivie au Maroc, puis contre l’Allemagne en 1940. Rallié à la Résistance en 1943, il rejoint l’Angleterre après une évasion de la prison où il avait été enfermé, et il commande l’armée qui participe au débarquement en Provence. Il représenta la France à Berlin lors de la capitulation de l’Allemagne. Il est nommé haut-commissaire de la France en Indochine, avant de mourir de maladie.
Son inhumation est l’occasion de créer à Mouilleron-en-Pareds le musée des deux-victoires qui associe dans la même reconnaissance les deux Vendées, républicaine et catholique.
Jean-Clément Martin