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Sauvegarde du petit patrimoine non protégé

03 octobre 2006
02m 23s
Réf. 00573

Notice

Résumé :
La sauvegarde du petit patrimoine rural non protégé est assurée par des bénévoles en Vendée, qu'il s'agisse d'une ancienne maison de saunier, d'un musée des traditions populaires, de la réhabilitation d'un moulin ou de la numérisation de photos anciennes. Cet héritage, menacé du fait de la disparition des anciens et de leurs savoir-faire, est important pour comprendre le passé et construire l'avenir.
Type de média :
Vidéo - Journal télévisé
Date de diffusion :
03 octobre 2006
Source :
FR3 (Collection: JT soir Pays de la Loire )
Personnalité(s) :
Colette Renou / Mathilde Bazireau / Marcel Godreau
Thèmes :
Lieux :

Éclairage

L’association « Mémoire des Olonnes » a été créée en novembre 1988 pour préserver et faire connaître le patrimoine et les traditions du Pays d’Olonne. Outre son musée des Traditions Populaires ouvert en 1991 et constitué à 80% de dons des habitants, elle recueille de témoignages auprès des anciens Olonnais, organise des expositions, des conférences, des visites commentées d’Olonne, participe aux journées du Patrimoine de pays et publie une revue bi-annuelle d’ethnologie et d’histoire locale. Depuis 2000, elle est un des lieux de consultation de la base de données images et chansons de l’Arexcpo. Une des plus grandes originalités tient surtout à la défense du petit patrimoine non protégé, comme cette maison traditionnelle de saulnier. Elle a participé en 2007 au choix et à la rédaction des plaques du parcours du patrimoine bâti du bourg d'Olonne réalisé par la municipalité dans le cadre du Contrat Environnement littoral. L'association a participé en 2008 au centenaire du classement monument historique de l'église et en 2014 au centenaire de la Grande Guerre en partenariat avec la municipalité et Olona, association qui s’intéresse à l’histoire des Sables-d’Olonne et de sa proche région depuis 1924. Elle publie une revue trimestrielle et organise des conférences et des expositions.
Jean-Clément Martin

Transcription

Présentateur
Chaque année, lors des journées du patrimoine, on peut noter que les Français sont très attachés à leurs monuments, mais ils tiennent aussi beaucoup aux petits patrimoines. En Vendée, l’attachement à la pierre est très fort et on se préoccupe beaucoup de conservation, reportage au Pays des Olonnes de Sandrine Gabet et Catherine Sani.
Journaliste
C’est la dernière demeure traditionnelle de saunier encore en état dans le Bourg d’Olonne. Cette bâtisse en pierre n’a, apparemment, rien d’exceptionnel mais pour Colette, c’est un témoin précieux de l’histoire du canton, un trésor qu’il s’agit de préserver.
Colette Renou
Il n’y a pas que les châteaux, il y a aussi tout le petit patrimoine, ce que nous, on appelle le petit patrimoine non protégé, qui témoigne aussi de l'activité des habitants d’autrefois. Et donc, la fontaine, le lavoir, ce type de maison, est aussi important qu’un château, parce qu’il n’y avait pas que des châtelains.
Journaliste
Depuis une vingtaine d’années dans les campagnes, des bénévoles se fédèrent pour sauver ce petit patrimoine non protégé. C’est ainsi, par exemple, qu’est né ce Musée des traditions populaires, sa collection est à 80% composée de dons de particuliers, des gens du coin.
Mathilde Bazireau
Ce n’est pas conserver pour conserver, mais comprendre ce qu’il y avait autrefois, comprendre les modes de vie, comprendre la façon de travailler. Et donc, c’est de comprendre ce tout qui permet aujourd’hui de comprendre le monde dans lequel on vit et de réfléchir à comment on peut construire le monde de demain.
Journaliste
De la réhabilitation d’un moulin à la numérisation de photos anciennes, un peu partout, des projets voient le jour. Mais il faut faire vite, car ce petit patrimoine rural longtemps négligé est fragilisé.
Marcel Godreau
Il y a encore beaucoup de choses à sauver dans le domaine de l’architecture, mais aussi dans le domaine de, de l’immatériel, dans le domaine des savoir-faire en particulier. Alors là, c’est urgent parce que les gens, ils vivent moins longtemps que les meubles, très souvent, et après notre génération, souvent, il ne restera plus grand-chose. Donc, il y a un vrai savoir-faire, il y a des, des vraies, des vraies connaissances gestuelles qu’il faut qu’on, qu’on peut encore sauver, mais c’est urgent.
Journaliste
Aujourd’hui, en Vendée, du Bocage au Marais, une quinzaine d’initiatives sont en cours pour valoriser et transmettre un héritage rural et populaire.