Laurent Barbiéri, retour aux sources d’une figure internationale
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Laurent Barbieri est gersois et entraîneur de l’équipe de France de gymnastique. Il organise un stage de récupération pour ses champions à Condom, sa ville natale. Tandis que les athlètes s’entraînent en salle, il évoque leurs futures compétitions internationales. L’équipe s’est aussi livrée à une démonstration en plein air au Festival de bandas de la ville.
Date de publication du document :
14 sept. 2021
Date de diffusion :
18 juil. 1990
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ParGestionnaire administratif et comptable au Conseil départemental du Gers
Publication : 14 sept. 2021
Né à Condom le 30 octobre 1960, Laurent Barbiéri a débuté sa carrière de gymnaste en 1967 au club de la Municipale gymnique condomoise. Les années de travail et d’entraînement du Gersois ont porté leurs fruits puisque c’est sur les scènes nationales et internationales que son nom va résonner. Il est, en effet, sacré champion de France au concours général à trois reprises, en 1982, 1985 et 1986.
En 1984, Laurent Barbiéri dispute les Jeux olympiques d’été de Los Angeles, terminant à la sixième place par équipe. L’année 1985 sera auréolée de deux médailles. En effet, cette année-là, le Gersois remporte une médaille de bronze aux épreuves au sol aux championnats d’Europe d’Oslo et une médaille d’argent aux championnats du monde de Montréal, au cheval de saut (cheval d’arçons).
L’année des Jeux olympiques de Los Angeles, pour rivaliser avec les Soviétiques et surprendre les juges en compétition, le triple champion de France invente une figure au cheval de saut. Tous les gymnastes tentent l’exercice qui consiste à prendre appui sur un seul bras, réaliser une figure acrobatique avec double vrille arrière avant réception au sol. Homologuée en 1987 lors du championnat d’Europe à Moscou, cette figure fut interdite la même année par la Fédération internationale de gymnastique. Mais, le triple champion de France n’aurait pas pu la placer lors des Jeux olympiques de Séoul en 1988 puisque une blessure met fin à sa carrière.
Après avoir quitté la compétition, Laurent Barbiéri choisit le terrain et la formation. Il entraîne les meilleurs gymnastes de France. Nommé entraîneur de l’équipe de France après les Jeux olympiques de Séoul, le Gersois part régulièrement en stage pour peaufiner la préparation de ses acrobates.
En juillet 1990, c’est au cœur de sa ville natale que l’ancien gymnaste revient avec l’équipe de France pour un stage de remise en forme. Le reportage, tourné le 18 juillet 1990, retrace un extrait de ce stage dans la cité condomoise lors du Festival de bandas. La première partie montre une séance d’entraînement des jeunes aux barres fixes, au cheval d’arçons et aux barres parallèles suivi de l’interview du double médaillé. Celui-ci évoque les objectifs de ce stage, les échéances à venir avant de donner quelques noms du groupe France.
La seconde partie est, quant à elle, consacrée à un extrait des festivités de la capitale de l’Armagnac, présentant des danses folkloriques ainsi qu’une démonstration de jeunes gymnastes dans la rue.
Après ce stage, l’équipe de France prend la direction des États-Unis afin de poursuivre sa préparation pour l’étape des championnats du monde d’Indianapolis, en septembre 1991.
Jusqu’en 2009, Laurent Barbiéri a préparé les gymnastes de l’équipe de France pendant les cinq Olympiades de Barcelone (1992), Atlanta (1996), Sydney (2000), Athènes (2004) et Pékin (2008).
Lors de ces derniers jeux, il met fin à sa carrière d’entraîneur avec en prime une médaille de bronze au concours général pour Benoît Caranobe. Cette médaille exceptionnelle et historique intervient près de 100 ans après le dernier podium obtenu par la France dans cette épreuve exigeante.
Après sa carrière d’entraîneur national, le gymnaste continue d’œuvrer au sein de la fédération où il occupe différents postes. La formation reste son terrain de jeu. Ainsi, de 2009 à 2013, il a en charge la formation des entraîneurs de haut niveau, avant d’être nommé directeur de la mission d’accompagnement à la performance. Depuis janvier 2020, il assure le poste de directeur du haut niveau en gymnastique artistique masculine.
Ces fonctions occupent beaucoup de son temps mais le Gersois n’hésite pas à retourner dans sa ville natale où il fait la fierté des gymnastes condomois.
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