Un haka pour accueillir
Notice
En Nouvelle Zélande, découverte, au travers d'un match de rugby entre deux collèges, du rituel haka. Arrivée des équipes, présentation, cérémonie de bienvenue, chacun de ces moments ritualisés , se déroulent selon un cérémonial extrêmement rigoureux.
Éclairage
Cette séquence illustre parfaitement le déroulement d'un powhiri, une rencontre de deux communautés sur un marae. Ici, il s'agit de deux lycées dont les équipes de rugby s'apprêtent à s'affronter. Rendez-vous formel oblige, vous noterez l'attention portée à la tenue vestimentaire, qui se doit d'être irréprochable. D'un côté, on trouve les visiteurs, qui avancent en groupe de façon totalement silencieuse, guidés par un ou deux locaux qui font office de guides. En face, les locaux ont été prévenus de l'arrivée des visiteurs, et se tiennent devant leur marae, cette grande maison qui est le centre névralgique de la vie māori. Une fois arrivés à une cinquantaine de mètres, les visiteurs s'arrêtent, et une femme de la communauté hôte entame le « karakia », un chant de complainte destiné à souhaiter la bienvenue et à rendre hommage aux morts, avant qu'une autre femme du groupe visiteur y réponde. Ensuite, les hôtes entament leur haka.
Généralement, chaque école possède son propre haka qui raconte l'histoire de l'établissement ou le situe dans son environnement social et culturel. Les hôtes répondent alors en effectuant le leur, puis sont invités à s'asseoir sur les bancs disposés sur le parvis du marae. Les discours des locaux commencent, suivis de ceux des hôtes. Chacun chante ensuite des chansons, puis les membres des deux communautés se disposent en rang pour se saluer en effectuant un « hongi », qui consiste en une petite pression du nez et du front contre ceux de la personne que l'on salue. Une fois ce rituel effectué, les hôtes offrent un repas à leurs visiteurs, et protocole d'accueil est terminé.