Création de l'Institut Supérieur Catholique
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Résumé
L'Institut Supérieur Catholique de Laval, constitué du Lycée Haute-Follis et de l'Institut supérieur des métiers, rassemble près de 700 étudiants dans le centre-ville de la préfecture mayennaise. Sur fond d'images de la vie estudiantine, interview d'étudiants et de dirigeants sur le coût et les aides au financement des études dans un établissement privé.
Date de publication du document :
01 nov. 2022
Date de diffusion :
04 déc. 2007
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Contexte historique
ParProfesseur certifié d'histoire-géographie au collège Volney, Craon (Mayenne)
Ce reportage est bien construit, fait intervenir les directeurs du lycée Haute-Follis et de l’Institut supérieur des métiers, mais à la fin, on se demande ce qu’est l’ISCAL dont la création est annoncée en plateau par Virginie Charbonneau. En effet, il est trop axé sur des sujets annexes comme les questions financières ou la religion des étudiants. Il est vrai que la situation n’est pas simple et qu’il est difficile de la clarifier en 1’51. En fait, il s’agit d’un déménagement des étudiants du lycée Haute-Follis (rive droite) vers la rive gauche afin de rejoindre le 25, rue du Mans (lieu aussi occupé par l’Institut supérieur des Métiers). De leur côté, les lycéens de Haute-Follis se regroupent sur le site de la rive droite (certains travaillaient à Notre-Dame de la Miséricorde sur la rive gauche). L’ISCAL, c’est-à-dire l’Institut supérieur catholique de Laval, est donc le nom porté par l’excroissance du lycée Haute-Follis vers la rive gauche. En 2022, son site internet est intitulé « Lycée polyvalent Haute-Follis-Campus ISCAL ». Ce Campus ISCAL comporte trois pôles : « Finance Gestion », « Commerce Management Secrétariat Hôtellerie » et « Santé-social ». Les étudiants y préparent différents BTS. Le campus entier (avec l’UCO Laval) est plus généralement appelé « Campus enseignement catholique 53 » (ou Campus EC-53).
Ici, nous devons évoquer l’UCO Laval ! Il s’agit de l’Université catholique de l’Ouest. Elle a pour modèle sa grande sœur : la « Catho » d’Angers. Cette université, créée en 1996 sous le nom d’Institut supérieur des métiers (ou ISM), devient l’UCO en 2011. Elle se situe au sein du Campus EC-53 (où l’on trouve aussi l’enseignement supérieur du lycée Haute-Follis). La formation la plus ancienne est la licence d’histoire créée dès 1996. Au fil des années sont ouvertes une licence librairie en 1998, une licence professionnelle en banque assurance en 2001, une licence professionnelle en bâtiment et finition en 2006, une licence éco-gestion en 2019. Le département le plus attractif est le L3Di (ou Laval 3D interactive). Il propose aux étudiants une licence infographie et médias interactifs et une licence professionnelle infographie 3D temps réel depuis 2003. En 2016 et 2018, ce département a organisé les « Emotional Games Awards » dont l’objectif est de promouvoir les jeux vidéo suscitant le plus d’émotions chez les joueurs. Les directeurs de l’ISM, puis de l’UCO sont : Michel Quinton de 1996 à 2000, Emmanuel Pic de 2000 à 2002, Michel Perrinel de 2002 à 2018, puis Sylvain Chareton présent en 2022. L’UCO édite une feuille intitulée « Le cri de la mésange ». En 2022, on parle de plus en plus précisément d’un nouvel UCO à Laval pour la rentrée 2024. En effet, il manque de place et pourrait déménager vers le campus universitaire de Laval/Changé (technopole à Changé) dans un bâtiment de 3 700 m² sur 3 étages. On aurait la possibilité d’accueillir 700 étudiants au lieu de 400.
En 2007, le directeur du lycée privé Haute-Follis est Michel Quinton. Interviewé par les journalistes de France 3, il est bien placé pour parler de la création de l’ISCAL car il le dirige, mais il pouvait aussi parler de la création de l’Institut supérieur des Métiers. En effet, déjà directeur de Haute-Follis en 1996, il a créé et dirigé l’ISM durant 4 ans ! En plus de son travail, il s’implique en politique (UMP) et dans la vie municipale. Dans les années 2000, il est adjoint au maire de Laval, président de la commission enseignement supérieur à l’agglomération de Laval. En juillet 2009, il quitte la Mayenne et rejoint l’Institution des Francs-Bourgeois – La Salle à Paris… Par la suite (avril 2019), il est chef d’établissement coordinateur du groupe scolaire La Salle-Saint Nicolas d’Issy-les-Moulineaux. Henri-Claude Bayol (d’Aix-en-Provence) devient directeur du lycée Haute-Follis en juillet 2009.
L’autre intervenant de 2007, Michel Perrinel, est le directeur de l’Institut supérieur des Métiers. Il a participé à l’équipe de recherche intitulée « Éthique et gouvernance de l’entreprise et des institutions » (ou EGEI). Avant 2002, il était responsable du pôle des formations informatique et bureautique à la CCI de la Mayenne (Chambre de commerce et d’industrie à Laval). C’est un fervent adepte de la pédagogie de l’alternance.
Bibliographie
Sites internet :
- nantes.aujourdhui.fr
- laval.maville.com
- mayenne.cci.fr
- lhf53.eu
Transcription
(Cliquez sur le texte pour positionner la vidéo)
Virginie Charbonneau
On connaît la catho à Angers, voici maintenant l’ISCAL, l’Institut Supérieur Catholique de Laval complète l’offre universitaire du campus mayennais en proposant des formations dans les secteurs de la communication, de la santé ou de la banque et justement, quand on entre à l’ISCAL comme dans beaucoup d’autres écoles privées, mieux vaut savoir compter.Pierre-Erik Cally et Rémi Guiné.
Pierre-Erik Cally
L’enseignement catholique en Mayenne se porte bien.En plein centre-ville ici, ce sont pas moins de 700 étudiants qui animent la vie estudiantine.Deux structures sont associées, le lycée Haute-Follis de Laval et l’ISM, l’Institut Supérieur des Métiers.Différence avec le public, ici, c’est payant.
Sylvain Planchenot
Oui c’est payant, ben enfin, tout est payant à la base, rien n’est gratuit hein !Il y a aussi tout un effort mental derrière et l’effort… Il faut aussi travailler derrière, il y a un investissement, d’accord, financier, il n’y a pas que ça aussi, il y a aussi un investissement de la personne, des étudiants et une certaine partie aussi de motivation.Si on n’est pas motivé, on n’arrivera pas à décrocher ce qu’on souhaite.
Pierre-Erik Cally
Et si pour le lycée, il s’agit d’environ 600 euros par an, pour l’ISM, cela tourne autour de 2 500 euros.
Aline Chaudet
Donc ma première année, je l’ai fait sur le site Haute-Follis et la deuxième à l’ISCAL.
Pierre-Erik Cally
Est-ce que ça coûte cher, toute sa scolarité dans le privé ?
Aline Chaudet
Oui ça coûte cher mais bon, après, on a les résultats aussi donc, mon bac, je l’ai eu au lycée Haute-Follis donc…
Pierre-Erik Cally
Ce sont les parents qui financent ?
Aline Chaudet
Oui.Moi ce sont mes parents oui.
Pierre-Erik Cally
Pour autant, les dirigeants se défendent d’une sélection par l’argent et il n’est pas rare d’apporter un soutien à certains élèves.
Michel Quinton
Bien sûr, le principe dans l’enseignement catholique c’est que toute famille, tout jeune qui souhaite pouvoir y rentrer doit pouvoir le faire.Donc, dans des cas extrêmes de difficulté, nous trouvons des solutions.
Michel Perrinel
Nous restons dans une gamme relativement accessible pour des familles mayennaises par exemple, quand on compare au coût de logement et de transport que cela peut représenter en fait d’aller faire ses études à Rennes, à Angers ou à Nantes.
Pierre-Erik Cally
Quant à l’appellation catholique, cela n’exclut absolument pas les élèves non-catholiques, il s’agit plutôt, comme le souligne la direction, d’une forme d’état d’esprit plus philosophique que religieux.
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