"Fleurs des Alpes" un guide de botanique du parc des Ecrins
12 juillet 2002
02m 37s
Réf. 00123
Notice
Résumé :
Présentation du guide "Fleur des Alpes" paru aux éditions Glénat. Ce guide de terrain édité par les parcs nationaux de France recense 350 espèces de fleurs des Alpes présentées dans leurs milieux naturels. Élaboré par des botanistes, ce guide pédagogique s'adresse au grand public et lui permettra d'identifier avec plus de facilité les fleurs au cours de ses randonnées en montagne.
Type de média :
Date de diffusion :
12 juillet 2002
Source :
FR3
(Collection:
Le journal des Alpes
)
Personnalité(s) :
Thèmes :
Lieux :
Éclairage
Au début de l’été, au moment où les alpages foisonnent de fleurs dans toute la diversité des couleurs, des senteurs, des formes et des espèces, au moment où la saison touristique voit l’arrivée des randonneurs et des excursionnistes qui arpentent les sentiers d’altitude, le journal des Alpes, diffusé le 12 juillet 2002, fait la promotion du dernier ouvrage édité par le Parc des Ecrins consacré à la flore alpine. Lors d’un reportage tourné dans le cadre grandiose de la Meije et des sommets de l’Oisans, les deux journalistes de France 3 Alpes montrent l’intérêt de venir découvrir la richesse de cette flore alpine, et de pouvoir, grâce à ce guide, reconnaître quelques-unes des fleurs découvertes au gré des randonnées parmi les 350 espèces recensées.
Le lancement donne le ton de ce reportage, pourtant assez conforme à ce que propose en été la chaîne régionale pour son journal du soir. Au-delà du fait de meubler une actualité marquée par les départs en vacances et le pont du 14 juillet, la rédaction choisit de donner une orientation culturelle à un sujet adossé au tourisme, l’activité économique majeure de ces territoires. Dans une allusion qui renvoie aux propos du début du journal, le présentateur oppose la ruée des vacanciers et les bouchons que ces derniers viennent de vivre, au calme des stations et des espaces d’altitude. En évoquant la notion de « balade intelligente » assortie de vues d’espaces parcourus par des randonneurs peu nombreux, marchant sur un sentier balisé et prenant le temps d’admirer les fleurs dont ils cherchent à connaître le nom, les reporters font à la fois la promotion de l’ouvrage en même temps que celle du territoire du Parc des Ecrins : un territoire qui veut rester un espace préservé où « l’on vient se ressourcer ».
Les images, tournées lors d’une de ces journées du début de l’été sous un soleil éclatant et avec la luminosité caractéristique du ciel briançonnais, alternent des zooms esthétiques, véritables macros de quelques unes des 350 plantes décrites, avec des cadrages plus larges des paysages dans lesquels se déplacent les randonneurs ainsi que des rédacteurs du guide : gardes moniteurs attachés au service scientifique et chargé de communication, sont interviewés. L’ouvrage de 430 pages. est présenté davantage par l’évocation de son contenu et de son objectif pédagogique (photo des fleurs décrites, étymologie des noms, entrées multiples pour accéder aux différents contenus etc., …). Les journalistes n’en montrent guère sa matérialité, sauf une très rapide vue en plongée sur une double page et son format relativement réduit, conçu pour être emmené dans le sac du randonneur.
La tradition des parcs nationaux et de leurs services scientifiques, dont ce guide est l’émanation, est bien respectée : celle d’un inventaire le plus exhaustif et documenté possible de la diversité de la flore alpine. On est dans la lignée des protocoles d’études mis en place depuis le début des parcs, qui doivent inventorier la faune et la flore en même temps que les conserver. Sans que cela ne soit évoqué, le guide destiné à un grand public, cultivé et averti, sert à l’application des règles des parcs : l’interdiction de cueillir les plantes et les fleurs. Il rejoint l’ensemble des ouvrages publiés par le parc des Ecrins et des parcs en général : des ouvrages spécialisés sur la nature, considérant les territoires uniquement sous cet angle. Le cadrage du reportage qui ne montre que des gardes du Parc ou des randonneurs inscrit bien l’orientation de cette époque où le territoire est encore envisagé comme un territoire de nature, oubliant que la biodiversité est aussi celle construite par les usages que les sociétés font de ces espaces depuis qu’elles les occupent, notamment pour les activités agropastorales.
Véritable promotion de cet ouvrage, il est cependant étonnant qu’aucune allusion ne soit faite du jardin alpin du Lautaret, une structure qui rassemble la connaissance de la flore alpine, pourtant proche des lieux de tournage de ce reportage.
Le lancement donne le ton de ce reportage, pourtant assez conforme à ce que propose en été la chaîne régionale pour son journal du soir. Au-delà du fait de meubler une actualité marquée par les départs en vacances et le pont du 14 juillet, la rédaction choisit de donner une orientation culturelle à un sujet adossé au tourisme, l’activité économique majeure de ces territoires. Dans une allusion qui renvoie aux propos du début du journal, le présentateur oppose la ruée des vacanciers et les bouchons que ces derniers viennent de vivre, au calme des stations et des espaces d’altitude. En évoquant la notion de « balade intelligente » assortie de vues d’espaces parcourus par des randonneurs peu nombreux, marchant sur un sentier balisé et prenant le temps d’admirer les fleurs dont ils cherchent à connaître le nom, les reporters font à la fois la promotion de l’ouvrage en même temps que celle du territoire du Parc des Ecrins : un territoire qui veut rester un espace préservé où « l’on vient se ressourcer ».
Les images, tournées lors d’une de ces journées du début de l’été sous un soleil éclatant et avec la luminosité caractéristique du ciel briançonnais, alternent des zooms esthétiques, véritables macros de quelques unes des 350 plantes décrites, avec des cadrages plus larges des paysages dans lesquels se déplacent les randonneurs ainsi que des rédacteurs du guide : gardes moniteurs attachés au service scientifique et chargé de communication, sont interviewés. L’ouvrage de 430 pages. est présenté davantage par l’évocation de son contenu et de son objectif pédagogique (photo des fleurs décrites, étymologie des noms, entrées multiples pour accéder aux différents contenus etc., …). Les journalistes n’en montrent guère sa matérialité, sauf une très rapide vue en plongée sur une double page et son format relativement réduit, conçu pour être emmené dans le sac du randonneur.
La tradition des parcs nationaux et de leurs services scientifiques, dont ce guide est l’émanation, est bien respectée : celle d’un inventaire le plus exhaustif et documenté possible de la diversité de la flore alpine. On est dans la lignée des protocoles d’études mis en place depuis le début des parcs, qui doivent inventorier la faune et la flore en même temps que les conserver. Sans que cela ne soit évoqué, le guide destiné à un grand public, cultivé et averti, sert à l’application des règles des parcs : l’interdiction de cueillir les plantes et les fleurs. Il rejoint l’ensemble des ouvrages publiés par le parc des Ecrins et des parcs en général : des ouvrages spécialisés sur la nature, considérant les territoires uniquement sous cet angle. Le cadrage du reportage qui ne montre que des gardes du Parc ou des randonneurs inscrit bien l’orientation de cette époque où le territoire est encore envisagé comme un territoire de nature, oubliant que la biodiversité est aussi celle construite par les usages que les sociétés font de ces espaces depuis qu’elles les occupent, notamment pour les activités agropastorales.
Véritable promotion de cet ouvrage, il est cependant étonnant qu’aucune allusion ne soit faite du jardin alpin du Lautaret, une structure qui rassemble la connaissance de la flore alpine, pourtant proche des lieux de tournage de ce reportage.
Anne-Marie Granet-Abisset