Portrait Anne Boileau
10 novembre 1999
01m 29s
Réf. 00303
Notice
Résumé :
A la veille des Internationaux de France de tennis de table, Anne Boileau évoque son enfance et son succès actuel comme leader de l'équipe de France. Selon son entraîneur, elle a un jeu d'homme et ses résultats progressent, elle est en effet aujourd'hui 23e joueuse mondiale à l'approche des jeux olympiques de Sydney.
Date de diffusion :
10 novembre 1999
Source :
FR3
(Collection:
Tout le sport
)
Personnalité(s) :
Thèmes :
Lieux :
- Monde > France > Ile de France > Paris
Éclairage
En 1981, alors âgée de 6 ans, Anne Boileau découvre le tennis de table dans le modeste club de Moutiers-les-Mauxfaits. Huit ans plus tard, elle quitte le petit club vendéen pour rejoindre la Roche ESO, le club-phare du département. C’est sous ses nouvelles couleurs qu’elle conquiert, en 1989, ses premiers titres nationaux en devenant championne de France cadettes, en simple et double féminin.
Après avoir participé avec le club yonnais à l’aventure de la Pro B lors de la saison 1991-1992, Anne Boileau rejoint l’US Kremlin-Bicêtre, premier club français à être parvenu, en 1972, en finale de la Coupe d’Europe. Pendant ses quatre saisons dans le Val-de-Marne, elle échoue à deux reprises en finale individuelle du championnat de France (1993 et 1996) alors qu’elle était la favorite de l’épreuve. Elle part alors en Allemagne où elle signe dans le club de Langweid. L’expérience s’avère des plus concluantes puisque, lors de sa dernière saison outre-Rhin (1997-1998), elle arrive enfin à réaliser son objectif en s’imposant en finale du championnat de France face à Sylvie Plaisant. Alors au sommet de son art, la Vendéenne, qui entre-temps a émigré à Montpellier, atteint son meilleur classement sur les tablettes internationales en 1999 (voir la vidéo) en se classant 21e mondiale et 8e européenne, ce qui lui vaut d’être la seule pongiste française qualifiée pour les Jeux Olympiques de Sydney en 2000.
Six fois championne de France consécutivement en individuel de 1998 à 2003, Anne Boileau, qui a été également sacrée en double féminin en 1999 et en double mixte de 1996 à 1998, possède le plus beau palmarès de l’histoire du tennis de table derrière Christiane Watel, sacrée à huit reprises entre 1952 et 1965.
Le tennis de table vendéen nostalgique de son glorieux passé
Avec 3 576 licenciés à l’issue de la saison 2014-2015, le tennis de table vendéen a vu fondre ses effectifs de près de 7 % par rapport à la saison précédente. Une baisse que l’on retrouve également au niveau régional, en raison notamment du turn-over important effectué au niveau des jeunes, souvent enclins à multiplier les expériences sportives dans d’autres disciplines. Difficile alors pour les clubs vendéens de bien figurer au niveau national où seuls, actuellement, figurent deux clubs, La Ferrière avec son équipe masculine en Nationale 2 et Beaufou, petite commune de 1 300 habitants, pouvant, elle, s’enorgueillir de posséder une formation féminine en Nationale 1 et une masculine en Nationale 3.
Compte tenu notamment des impératifs financiers, il sera difficile toutefois pour ces deux clubs d’égaler leurs glorieux prédécesseurs que furent l’Etoile Sportive de Belleville-sur-Vie et La Roche TTRV. Créé en 1949 par Rémy Martineau, véritable légende du club où il fut licencié pendant plus de soixante ans, l’ES Belleville a connu ses plus belles heures dans les années 60 et 70 avec son équipe fanion évoluant, pour la première fois en Vendée, en Nationale 3, puis en 1992 avec la montée en Nationale 2, l’équivalent de la Pro B aujourd’hui. Par manque de moyens financiers et d’un manque de relève, le club est passé de la Nationale 2 à la départementale 1 en trois saisons. Seule consolation pour l’ES Belleville : il est aujourd’hui le meilleur club vendéen et de la Ligue des Pays-de-la Loire au niveau de la formation et des résultats des jeunes.
Pour sa part, La Roche TTRV, créée en 1972 sous le nom de La Roche ESO, a évolué pendant plus de vingt-cinq ans au niveau national grâce à son équipe féminine qui, sous la présidence de Dominique Pouvreau, a atteint la super-division nationale (le plus haut niveau français) lors de la saison 1996-1997 avec une formation composée de Rozen Yquel, Anne-Claire Palut, Sandrine Morel et Alice Joneau. Au début des années 2000, le club yonnais, où Anne Boileau a fait son retour après sa carrière internationale, évolue en Pro B pendant deux saisons avant de retomber, par la suite, dans l'anonymat.
Après avoir participé avec le club yonnais à l’aventure de la Pro B lors de la saison 1991-1992, Anne Boileau rejoint l’US Kremlin-Bicêtre, premier club français à être parvenu, en 1972, en finale de la Coupe d’Europe. Pendant ses quatre saisons dans le Val-de-Marne, elle échoue à deux reprises en finale individuelle du championnat de France (1993 et 1996) alors qu’elle était la favorite de l’épreuve. Elle part alors en Allemagne où elle signe dans le club de Langweid. L’expérience s’avère des plus concluantes puisque, lors de sa dernière saison outre-Rhin (1997-1998), elle arrive enfin à réaliser son objectif en s’imposant en finale du championnat de France face à Sylvie Plaisant. Alors au sommet de son art, la Vendéenne, qui entre-temps a émigré à Montpellier, atteint son meilleur classement sur les tablettes internationales en 1999 (voir la vidéo) en se classant 21e mondiale et 8e européenne, ce qui lui vaut d’être la seule pongiste française qualifiée pour les Jeux Olympiques de Sydney en 2000.
Six fois championne de France consécutivement en individuel de 1998 à 2003, Anne Boileau, qui a été également sacrée en double féminin en 1999 et en double mixte de 1996 à 1998, possède le plus beau palmarès de l’histoire du tennis de table derrière Christiane Watel, sacrée à huit reprises entre 1952 et 1965.
Le tennis de table vendéen nostalgique de son glorieux passé
Avec 3 576 licenciés à l’issue de la saison 2014-2015, le tennis de table vendéen a vu fondre ses effectifs de près de 7 % par rapport à la saison précédente. Une baisse que l’on retrouve également au niveau régional, en raison notamment du turn-over important effectué au niveau des jeunes, souvent enclins à multiplier les expériences sportives dans d’autres disciplines. Difficile alors pour les clubs vendéens de bien figurer au niveau national où seuls, actuellement, figurent deux clubs, La Ferrière avec son équipe masculine en Nationale 2 et Beaufou, petite commune de 1 300 habitants, pouvant, elle, s’enorgueillir de posséder une formation féminine en Nationale 1 et une masculine en Nationale 3.
Compte tenu notamment des impératifs financiers, il sera difficile toutefois pour ces deux clubs d’égaler leurs glorieux prédécesseurs que furent l’Etoile Sportive de Belleville-sur-Vie et La Roche TTRV. Créé en 1949 par Rémy Martineau, véritable légende du club où il fut licencié pendant plus de soixante ans, l’ES Belleville a connu ses plus belles heures dans les années 60 et 70 avec son équipe fanion évoluant, pour la première fois en Vendée, en Nationale 3, puis en 1992 avec la montée en Nationale 2, l’équivalent de la Pro B aujourd’hui. Par manque de moyens financiers et d’un manque de relève, le club est passé de la Nationale 2 à la départementale 1 en trois saisons. Seule consolation pour l’ES Belleville : il est aujourd’hui le meilleur club vendéen et de la Ligue des Pays-de-la Loire au niveau de la formation et des résultats des jeunes.
Pour sa part, La Roche TTRV, créée en 1972 sous le nom de La Roche ESO, a évolué pendant plus de vingt-cinq ans au niveau national grâce à son équipe féminine qui, sous la présidence de Dominique Pouvreau, a atteint la super-division nationale (le plus haut niveau français) lors de la saison 1996-1997 avec une formation composée de Rozen Yquel, Anne-Claire Palut, Sandrine Morel et Alice Joneau. Au début des années 2000, le club yonnais, où Anne Boileau a fait son retour après sa carrière internationale, évolue en Pro B pendant deux saisons avant de retomber, par la suite, dans l'anonymat.
Philippe Beauvery