Après la réception des parlementaires vendéens par M. Pompidou
12 décembre 1967
01m 43s
Réf. 00651
Notice
Résumé :
Le Premier ministre Georges Pompidou a reçu une délégation de parlementaires vendéens venus lui parler des problèmes de l'agriculture, de l'aménagement de la côte et du logement dans leur département. Le député Pierre Mauger revient sur cette rencontre et estime avoir été entendu.
Type de média :
Date de diffusion :
12 décembre 1967
Source :
ORTF
(Collection:
Télé Pays de Loire
)
Personnalité(s) :
Lieux :
- Monde > France > Ile de France > Paris
- Vendée
Éclairage
En ce mois de décembre 1967 les quatre députés de la Vendée viennent d’être reçus par le Premier ministre Georges Pompidou. Pierre Mauger est leur porte-parole naturel, dans cette interview conduite par un journaliste de la chaîne Bretagne-Pays de Loire. En effet, il est alors la personnalité politique la plus marquante du département. Agé de 44 ans, il vient de s’imposer comme député de la circonscription du Littoral, à la faveur d’une élection triangulaire qui s’est conclue par l’élimination du député sortant, Louis Michaud (Mouvement républicain populaire).
Sa victoire, il la doit sans doute au fait que cette circonscription de la côte vendéenne est centrée sur la ville des Sables-d’Olonne dont il a conquis la mairie deux ans auparavant. Mais il la doit surtout à son profil biographique. Enfant du pays (il est né aux Sables), il a un prestigieux passé de résistant. A 17 ans, en 1940, il décide de répondre à l’appel du général de Gaulle et de s’engager dans les forces de la France Libre. Arrêté et emprisonné dans un camp militaire, il s’en évade pour rejoindre le célèbre réseau mis en place par le colonel Rémy : la Confrérie Notre Dame (CND). Il y exercera d’importantes responsabilités jusqu’à son arrestation par la Gestapo, le 30 mai 1942. Torturé puis déporté à Mathausen, il en reviendra en mai 1945, dans un état physique déplorable.
Gaulliste de conviction, Pierre Mauger contribue à l’implantation en Vendée de l’UDR (Union des Démocrates pour la République en 1967, puis Union pour la Défense de la République à partir de 1968), elle-même héritière de l’UNR (Union pour la Nouvelle République) fondée en 1958 pour soutenir le retour du général de Gaulle au pouvoir. Mais sa carrière politique restera relativement brève. Il s’efface de la mairie des Sables-d’Olonne dès 1971, et s’il demeure conseiller général de ce canton jusque 1993, il se consacre essentiellement à son mandat de député qu’il conserve aussi jusque 1993, date à laquelle il s’efface au profit de Louis Guédon dont il aura été le mentor.
Une courte polémique éclate en 2005 lorsque le conseil général de la Vendée, présidé alors par Philippe de Villiers, donne son nom (de son vivant) au principal collège des Sables-d’Olonne. Des enseignants s’y opposeront au nom de la laïcité, arguant du fait que Pierre Mauger partage des convictions catholiques militantes. Mais leur campagne ne changera rien au choix du Conseil général.
Sa victoire, il la doit sans doute au fait que cette circonscription de la côte vendéenne est centrée sur la ville des Sables-d’Olonne dont il a conquis la mairie deux ans auparavant. Mais il la doit surtout à son profil biographique. Enfant du pays (il est né aux Sables), il a un prestigieux passé de résistant. A 17 ans, en 1940, il décide de répondre à l’appel du général de Gaulle et de s’engager dans les forces de la France Libre. Arrêté et emprisonné dans un camp militaire, il s’en évade pour rejoindre le célèbre réseau mis en place par le colonel Rémy : la Confrérie Notre Dame (CND). Il y exercera d’importantes responsabilités jusqu’à son arrestation par la Gestapo, le 30 mai 1942. Torturé puis déporté à Mathausen, il en reviendra en mai 1945, dans un état physique déplorable.
Gaulliste de conviction, Pierre Mauger contribue à l’implantation en Vendée de l’UDR (Union des Démocrates pour la République en 1967, puis Union pour la Défense de la République à partir de 1968), elle-même héritière de l’UNR (Union pour la Nouvelle République) fondée en 1958 pour soutenir le retour du général de Gaulle au pouvoir. Mais sa carrière politique restera relativement brève. Il s’efface de la mairie des Sables-d’Olonne dès 1971, et s’il demeure conseiller général de ce canton jusque 1993, il se consacre essentiellement à son mandat de député qu’il conserve aussi jusque 1993, date à laquelle il s’efface au profit de Louis Guédon dont il aura été le mentor.
Une courte polémique éclate en 2005 lorsque le conseil général de la Vendée, présidé alors par Philippe de Villiers, donne son nom (de son vivant) au principal collège des Sables-d’Olonne. Des enseignants s’y opposeront au nom de la laïcité, arguant du fait que Pierre Mauger partage des convictions catholiques militantes. Mais leur campagne ne changera rien au choix du Conseil général.