VM matériaux annonce un nouveau développement
16 octobre 1991
01m 35s
Réf. 00526
Notice
Résumé :
La société VM Matériaux, basée à l'Herbergement, engage un nouveau développement avec le rachat de Sumuca Carital La Larderie, spécialisé dans la distribution de carrelage sanitaire. VM Matériaux fait appel pour cette opération au marché boursier, l'objectif étant de devenir l'un des leader de son domaine en France.
Type de média :
Date de diffusion :
16 octobre 1991
Source :
FR3
(Collection:
FR3 Pays de Loire actualités édition de Nantes
)
Lieux :
Éclairage
La saga familiale expliquant le succès plus que centenaire de VM Matériaux tire son origine de l’esprit d’initiative de Célestin Baudry qui ouvre en 1907 un dépôt de fournitures agricoles route de la gare à l’Herbergement afin de faire prospérer le commerce de la famille de son épouse Célestine Trichet. Un peu plus tard, le fondateur est rejoint par ses trois fils Eugène, Aimé et Clément qui prennent des orientations différentes au cours de la Seconde Guerre mondiale, en 1941, lorsqu’Eugène choisit de demeurer dans le secteur des fournitures pour l’agriculture, qu’Aimé opte pour les transports, tandis que Clément bifurque vers les matériaux de construction.
Dans les années d’après-guerre, Martial Caillaud et Hubert Robin, tous deux gendres de Clément Baudry, rejoignent à leur tour le dépôt de l’Herbergement qui connaît un fort essor s’inscrivant dans le contexte de la forte croissance des années de la reconstruction et de la prospérité des Trente Glorieuses. En 1962, l’entreprise prend le nom de Vendée Matériaux et continue de se développer à un rythme soutenu comme en atteste l’inauguration en 1969 de sa première station de béton prêt à l’emploi. La progression de Vendée Matériaux est à peine ralentie par les chocs pétroliers de la décennie 1970 au cours de laquelle elle rachète de nombreuses entreprises concurrentes dans le Grand Ouest et c’est sa croissance au-delà des frontières vendéennes qui l’amène à se muer en VM Matériaux en 1986. C’est dans ce contexte d’acquisitions tous azimuts qu’est tourné le reportage de 1991 qui met l’accent sur le rachat d’entreprises de matériaux situées à Dinan et Bayonne afin de signifier cette expansion du réseau VM Matériaux loin de ses terres originelles. Même si les deux affaires mentionnées dans le reportage ont été revendues depuis, VM Matériaux se diversifie vers la menuiserie en acquérant en 1995 les menuiseries Février de Fougères (Ille-et-Vilaine) qui vont rapidement se lancer dans les fabrications d’huisseries en PVC qui rencontrent un vif succès. Cette stratégie de croissance externe est accompagnée à partir de 1990 par une certaine ouverture du capital social à des actionnaires privés via une introduction à la bourse de Nantes.
Depuis le début du XXIe siècle, VM Matériaux a poursuivi sa diversification sectorielle et géographique. C’est ainsi que le groupe s’est implanté dans les quatre départements d’Outre mer en 2001, qu’il rachète deux ans plus tard le groupe Mégnien qui est un acteur important du secteur du négoce de matériaux, pesant 100 millions d’euros de chiffre d’affaires et 400 salariés. En 2009, c’est au tour d’Atlantem, la branche menuiserie du groupe VM Matériaux de prendre une part majoritaire dans le groupe Vendôme spécialisé dans les fermetures et clôtures. La recherche de la diversification conduit également VM Matériaux à s’intéresser aux travaux publics en acquérant 70 % de LNTP Le négoce des travaux publics, entreprise basée à Saint-Herblain. En 2011, le groupe sort pour la première fois des frontières hexagonales en rachetant la société québécoise de fenêtres Lapco afin d’entamer une politique de développement international devenue inévitable à l’heure de la globalisation.
Afin de conférer une meilleure notoriété à l’ensemble du groupe, la holding a changé de structure en 2014 en se dotant d’un directoire et d’un conseil de surveillance au sein duquel les membres des familles fondatrices Caillaud et Robin demeurent majoritaires. Désormais coté sur le marché Euronext, le groupe VM Matériaux a pris le nom d’Hérige en 2015 et poursuit une politique de rationalisation des coûts et de redéploiement de ses axes stratégiques qui l’a par exemple conduit à se séparer de ses négoces antillais et guyanais en 2016.
Dans les années d’après-guerre, Martial Caillaud et Hubert Robin, tous deux gendres de Clément Baudry, rejoignent à leur tour le dépôt de l’Herbergement qui connaît un fort essor s’inscrivant dans le contexte de la forte croissance des années de la reconstruction et de la prospérité des Trente Glorieuses. En 1962, l’entreprise prend le nom de Vendée Matériaux et continue de se développer à un rythme soutenu comme en atteste l’inauguration en 1969 de sa première station de béton prêt à l’emploi. La progression de Vendée Matériaux est à peine ralentie par les chocs pétroliers de la décennie 1970 au cours de laquelle elle rachète de nombreuses entreprises concurrentes dans le Grand Ouest et c’est sa croissance au-delà des frontières vendéennes qui l’amène à se muer en VM Matériaux en 1986. C’est dans ce contexte d’acquisitions tous azimuts qu’est tourné le reportage de 1991 qui met l’accent sur le rachat d’entreprises de matériaux situées à Dinan et Bayonne afin de signifier cette expansion du réseau VM Matériaux loin de ses terres originelles. Même si les deux affaires mentionnées dans le reportage ont été revendues depuis, VM Matériaux se diversifie vers la menuiserie en acquérant en 1995 les menuiseries Février de Fougères (Ille-et-Vilaine) qui vont rapidement se lancer dans les fabrications d’huisseries en PVC qui rencontrent un vif succès. Cette stratégie de croissance externe est accompagnée à partir de 1990 par une certaine ouverture du capital social à des actionnaires privés via une introduction à la bourse de Nantes.
Depuis le début du XXIe siècle, VM Matériaux a poursuivi sa diversification sectorielle et géographique. C’est ainsi que le groupe s’est implanté dans les quatre départements d’Outre mer en 2001, qu’il rachète deux ans plus tard le groupe Mégnien qui est un acteur important du secteur du négoce de matériaux, pesant 100 millions d’euros de chiffre d’affaires et 400 salariés. En 2009, c’est au tour d’Atlantem, la branche menuiserie du groupe VM Matériaux de prendre une part majoritaire dans le groupe Vendôme spécialisé dans les fermetures et clôtures. La recherche de la diversification conduit également VM Matériaux à s’intéresser aux travaux publics en acquérant 70 % de LNTP Le négoce des travaux publics, entreprise basée à Saint-Herblain. En 2011, le groupe sort pour la première fois des frontières hexagonales en rachetant la société québécoise de fenêtres Lapco afin d’entamer une politique de développement international devenue inévitable à l’heure de la globalisation.
Afin de conférer une meilleure notoriété à l’ensemble du groupe, la holding a changé de structure en 2014 en se dotant d’un directoire et d’un conseil de surveillance au sein duquel les membres des familles fondatrices Caillaud et Robin demeurent majoritaires. Désormais coté sur le marché Euronext, le groupe VM Matériaux a pris le nom d’Hérige en 2015 et poursuit une politique de rationalisation des coûts et de redéploiement de ses axes stratégiques qui l’a par exemple conduit à se séparer de ses négoces antillais et guyanais en 2016.
Eric Kocher-Marboeuf