Essor de l'entreprise Sicard
07 décembre 1999
01m 50s
Réf. 00531
Notice
Résumé :
L'essor de la société Sicard est important : l'entreprise doit ouvrir une nouvelle unité de production à Luçon-Sainte-Hermine, passant de 250 à 300 salariés et de 70 à 100 millions de Francs de chiffre d'affaires. Comme l'expliquent Véronique et Roger Sicard, le couple possédait au départ une boulangerie avant de s'orienter ensuite vers le créneau du biologique.
Type de média :
Date de diffusion :
07 décembre 1999
Source :
FR3
(Collection:
JT soir Pays de la Loire
)
Personnalité(s) :
Lieux :
Éclairage
L’histoire de l’entreprise de boulangerie industrielle Roger Sicard est comparable à celle de nombreuses autres réussites d’entrepreneurs vendéens tant dans le domaine agro-alimentaire que dans d’autres secteurs. La success-story débute avec l’installation du jeune couple formé par Roger et Monique Sicard dans une petite boulangerie de Saint-Jean-de-Beugné près de Sainte-Hermine en 1967. L’entreprise demeure artisanale durant une décennie n’employant que cinq salariés en 1973, lorsqu’elle commence à développer de manière semi-industrielle la production de la traditionnelle brioche vendéenne qui va assurer son spectaculaire développement.
La première étape du décollage intervient en 1978 quand Roger Sicard a l’idée de diffuser sa production vers les moyennes et grandes surfaces de Vendée et des départements environnants ainsi que dans un réseau de points de vente possédés en propre, les « espaces gourmands ». Le succès remporté par la brioche Sicard accompagne l’essor touristique que connaît la Vendée car les estivants sont naturellement attirés par la signalétique particulière des magasins Sicard entre tous reconnaissables à leurs couleurs jaune et rouge. Alors que presque tous les boulangers vendéens assurent une production de brioches depuis des générations, Roger Sicard, lui, assure une notoriété sans pareille qui repose sur la normalisation de sa production et la disponibilité du produit nettement supérieure à celle que l’on trouve habituellement dans une boulangerie artisanale. Les points de vente sont ainsi réapprovisionnés en brioches fraîches autant qu’il est nécessaire au cours de la journée en haute saison ; c’est entre autres la raison pour laquelle le nouveau laboratoire de fabrication est inauguré en 2000 à proximité de l’échangeur de l’A 83 à Sainte-Hermine.
En 1999, au moment du tournage du reportage, la production quotidienne de brioche atteint 6 à 8 tonnes, le réseau de vente en direct dans les magasins « Brioche Sicard » est alors de 25 boutiques mais ce nombre va croître très rapidement pour atteindre 40 points de vente en propre en 2001. Avec la crise économique de 2008, l’entreprise entre dans une période de turbulences, certains points de vente sont fermés et le réseau est ramené à 27 enseignes. Outre la brioche, les viennoiseries et le pain, la boulangerie Sicard s’est lancée dans la commercialisation du préfou, une autre spécialité boulangère vendéenne qui connaît également un succès grandissant auprès des consommateurs. Ce pain peu levé garni d’ail finement haché constitue un accompagnement traditionnel des apéritifs vendéens et il est souvent découvert par les estivants à l’occasion d’une villégiature passée sur le littoral. L’entreprise, désormais gérée Véronique Sicard, fille de Roger Sicard, emploie 250 personnes et réalise près de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires.
La première étape du décollage intervient en 1978 quand Roger Sicard a l’idée de diffuser sa production vers les moyennes et grandes surfaces de Vendée et des départements environnants ainsi que dans un réseau de points de vente possédés en propre, les « espaces gourmands ». Le succès remporté par la brioche Sicard accompagne l’essor touristique que connaît la Vendée car les estivants sont naturellement attirés par la signalétique particulière des magasins Sicard entre tous reconnaissables à leurs couleurs jaune et rouge. Alors que presque tous les boulangers vendéens assurent une production de brioches depuis des générations, Roger Sicard, lui, assure une notoriété sans pareille qui repose sur la normalisation de sa production et la disponibilité du produit nettement supérieure à celle que l’on trouve habituellement dans une boulangerie artisanale. Les points de vente sont ainsi réapprovisionnés en brioches fraîches autant qu’il est nécessaire au cours de la journée en haute saison ; c’est entre autres la raison pour laquelle le nouveau laboratoire de fabrication est inauguré en 2000 à proximité de l’échangeur de l’A 83 à Sainte-Hermine.
En 1999, au moment du tournage du reportage, la production quotidienne de brioche atteint 6 à 8 tonnes, le réseau de vente en direct dans les magasins « Brioche Sicard » est alors de 25 boutiques mais ce nombre va croître très rapidement pour atteindre 40 points de vente en propre en 2001. Avec la crise économique de 2008, l’entreprise entre dans une période de turbulences, certains points de vente sont fermés et le réseau est ramené à 27 enseignes. Outre la brioche, les viennoiseries et le pain, la boulangerie Sicard s’est lancée dans la commercialisation du préfou, une autre spécialité boulangère vendéenne qui connaît également un succès grandissant auprès des consommateurs. Ce pain peu levé garni d’ail finement haché constitue un accompagnement traditionnel des apéritifs vendéens et il est souvent découvert par les estivants à l’occasion d’une villégiature passée sur le littoral. L’entreprise, désormais gérée Véronique Sicard, fille de Roger Sicard, emploie 250 personnes et réalise près de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Eric Kocher-Marboeuf