Le travail des saisonniers
22 juin 2005
02m 47s
Réf. 00600
Notice
Résumé :
Pour le recrutement des saisonniers sur la côté, l'agence ANPE de La Roche-sur-Yon a ouvert une antenne temporaire, le Point saison, à la Tranche-sur-mer. L'objectif de cette structure est de collecter, tôt dans l'année, les offres de jobs d'été et de recevoir les candidats, demandeurs d'emplois ou étudiants, pour pourvoir, au mieux, aux besoins des employeurs.
Type de média :
Date de diffusion :
22 juin 2005
Source :
FR3
(Collection:
JT soir Pays de la Loire
)
Personnalité(s) :
Lieux :
Éclairage
Le développement balnéaire entraîne des déséquilibres importants et ceux qui concernent l’emploi salarié ne sont pas les moindres. La brièveté de l’activité estivale oblige les entreprises, la plupart de dimension artisanale, à avoir recours à un volant très important de contrats saisonniers. A l’exemple de celles de La Tranche-sur-Mer, qui sont évoquées dans ce reportage, les besoins concernent tout à la fois des emplois qualifiés – ici des boulangers pâtissiers – mais aussi des tâches moins spécialisées – la livraison ou la vente au détail – qui peuvent intéresser des étudiants. Le marché du travail est donc très difficile à satisfaire, car l’offre d’emplois explose en demi-saison, et les demandeurs ne sont pas tous résidents du territoire, loin s’en faut.
Exemple de branche d’activité, sur le littoral vendéen, l’hôtellerie sous toutes ses formes emploie aujourd’hui 70 % de saisonniers mais faute d’emploi durable et eu égard au coût de la vie et du logement, les salariés aux meilleures qualifications ne résident pas sur le littoral. D’un autre côté, l’offre d’emplois émane d’une catégorie d’entrepreneurs qui ne disposent pas de services propres de ressources humaines. C’est pourquoi, outre le recours à internet, les réseaux de l’ANPE sont sollicités et mettent en place des opérations spéciales, comme la délocalisation de bureaux dans les stations balnéaires, afin de préparer au mieux des embauches. Le point saison que l’ANPE de La Roche-sur-Yon déployait à La Tranche-sur-Mer en 2005 était une réponse aux problèmes de recrutement.
Une perspective actuelle de la filière tourisme est de maintenir ses actifs sur le territoire et de limiter ce type d’emploi. Cette évolution est la réponse à plusieurs tendances actuelles. Les étudiants, dont les calendriers universitaires se resserrent, sont en effet de moins en moins disponibles. D’autre part, de plus en plus de salariés misent sur la pluriactivité de manière à pouvoir rester vivre sur le territoire où ils connaissent un pic d’activité l’été. En retour, certains groupements locaux visent à proposer des contrats à durée indéterminée, et permettent de consolider certains emplois. Ces démarches croisées permettent aux employeurs qui souhaitent conserver un salarié formé de ne pas avoir à recommencer la formation à chaque saison.
Exemple de branche d’activité, sur le littoral vendéen, l’hôtellerie sous toutes ses formes emploie aujourd’hui 70 % de saisonniers mais faute d’emploi durable et eu égard au coût de la vie et du logement, les salariés aux meilleures qualifications ne résident pas sur le littoral. D’un autre côté, l’offre d’emplois émane d’une catégorie d’entrepreneurs qui ne disposent pas de services propres de ressources humaines. C’est pourquoi, outre le recours à internet, les réseaux de l’ANPE sont sollicités et mettent en place des opérations spéciales, comme la délocalisation de bureaux dans les stations balnéaires, afin de préparer au mieux des embauches. Le point saison que l’ANPE de La Roche-sur-Yon déployait à La Tranche-sur-Mer en 2005 était une réponse aux problèmes de recrutement.
Une perspective actuelle de la filière tourisme est de maintenir ses actifs sur le territoire et de limiter ce type d’emploi. Cette évolution est la réponse à plusieurs tendances actuelles. Les étudiants, dont les calendriers universitaires se resserrent, sont en effet de moins en moins disponibles. D’autre part, de plus en plus de salariés misent sur la pluriactivité de manière à pouvoir rester vivre sur le territoire où ils connaissent un pic d’activité l’été. En retour, certains groupements locaux visent à proposer des contrats à durée indéterminée, et permettent de consolider certains emplois. Ces démarches croisées permettent aux employeurs qui souhaitent conserver un salarié formé de ne pas avoir à recommencer la formation à chaque saison.
Thierry Sauzeau