Nicolas Sarkozy en Vendée
01 mars 2010
01m 18s
Réf. 00645
Notice
Résumé :
Le président de la République Nicolas Sarkozy a survolé en hélicoptère la zone sinistrée par la tempête Xynthia, en Vendée, pour constater l'ampleur de la catastrophe. Après s'être rendu à l'Aiguillon-sur-Mer pour entendre les témoignages de rescapés, il a rencontré les sauveteurs dont il a salué le travail, avant d'annoncer des mesures immédiates.
Type de média :
Date de diffusion :
01 mars 2010
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Éclairage
En manifestant sa sollicitude aux victimes d’une tempête qui a touché durement le sud du littoral vendéen, le président de la République se souvenait sans doute de ce qu’il devait aux électeurs de la Vendée. En 2007, l’un de ses adversaires du premier tour de la présidentielle n’était autre que Philippe de Villiers, l’homme fort du département. Or, à la surprise générale, Nicolas Sarkozy le devance largement au premier tour avec 29,7 % des voix, contre 11,2%. La présence du candidat vendéen a néanmoins empêché Nicolas Sarkozy d’atteindre en Vendée sa moyenne nationale : 31,2%. Sans doute l’emporte-t-il largement au second tour avec 57% des voix contre 43 % à Ségolène Royal. Mais dans un département aussi axé traditionnellement à droite, le score de son adversaire socialiste attire l’attention. En doublant le nombre de ses électeurs d’un tour à l’autre, celle-ci a démontré son attractivité sur l’électorat centriste de François Bayrou (près de 21%) car ses réserves à gauche étaient des plus maigres (le Parti communiste n’atteignant même pas 1% des suffrages et la candidate des Verts dépassant péniblement 1,6%).
À la présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy frôlera les 33% de suffrages au premier tour. Mais ce qui peut sembler un progrès par rapport à 2007 n’en est pas réellement, du fait de l’absence de Philippe de Villiers. Le président sortant est loin d’avoir capitalisé tout l’électorat du MPF (Mouvement pour la France), ce qui l’aurait porté à près de 40%. Il n’en demeure pas moins que la Vendée fait partie en 2012 des 38 départements, sur 95 dans la France métropolitaine, qui lui conserveront la majorité absolue au second tour. Il l’emporte en effet avec 57 % des voix alors qu’au plan national il n’a pu en recueillir que 48,3%. En dépit de la sensible poussée de la gauche, la Vendée reste orientée à droite.
À la présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy frôlera les 33% de suffrages au premier tour. Mais ce qui peut sembler un progrès par rapport à 2007 n’en est pas réellement, du fait de l’absence de Philippe de Villiers. Le président sortant est loin d’avoir capitalisé tout l’électorat du MPF (Mouvement pour la France), ce qui l’aurait porté à près de 40%. Il n’en demeure pas moins que la Vendée fait partie en 2012 des 38 départements, sur 95 dans la France métropolitaine, qui lui conserveront la majorité absolue au second tour. Il l’emporte en effet avec 57 % des voix alors qu’au plan national il n’a pu en recueillir que 48,3%. En dépit de la sensible poussée de la gauche, la Vendée reste orientée à droite.