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15 mai
1987

La bastide de Cologne

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Résumé

Dans ce reportage, l’historien Gilles Bernard raconte l’histoire des bastides qui se sont développées au XIIIe siècle dans une période dominée par le monde rural. À travers la visite de la bastide de Cologne, il explique comment était pensé l’aménagement de ces cités. Il évoque ensuite la désertification de ces bastides lorsqu’au XVIIIe siècle, le développement des routes déplaça l’activité économique.

Date de publication du document :

14 sept. 2021

Date de diffusion :

15 mai 1987

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Contexte historique

ParConservateur délégué des antiquités et objets d’art du Gers

Publication : 14 sept. 2021

Au cours de son passage à Cologne, l’historien et linguiste Gilles Bernard, professeur et chercheur à l’université de Paris VIII, relate le passé de la bastide de Cologne en détaillant le quotidien de la population médiévale.

En effet, on ne peut mettre en lumière le Gers sans évoquer le phénomène des bastides. En plein Moyen Âge, de nouvelles communes émergèrent dans le sud de la France et plus particulièrement dans le Midi toulousain. Cependant, la plus forte concentration de ces nouvelles communes se trouve être dans l’actuel département du Gers, fort d’une cinquantaine de bastides, comme celles de Saint-Clar, Valence-sur-Baïse, Masseube, Seissan, Solomiac, Mirande, Marciac ou Cologne mises en avant dans cette vidéo.

Ces nouvelles cités sont fondées suite à un contrat de paréage, un contrat de droit féodal, officialisant l’association de deux ou plusieurs seigneurs. En Gascogne, ces contrats étaient conclus entre le roi, souvent représenté par son sénéchal, et le propriétaire du terrain de la future bastide (abbé ou seigneur). Ainsi, suivant les territoires occupés, les rois de France (Saint-Louis, Philippe III le Hardi et Philippe IV le Bel), mais également les rois d’Angleterre (Edouard Ier et Edouard II), contribuent à la fondation de ces villages. Dans les confins du Gers, le sénéchal du roi de France, Eustache de Beaumarchès, au nom de son royal maître, conclut la fondation de sept bastides, dont l’une porte son nom : Beaumarchès.

Ces cités se fixent presque systématiquement dans les plaines et assez souvent en bordure d’une rivière ou d’un cours d’eau. L’organisation des bastides respecte un plan urbain régulier dit orthonormé, avec des rues parallèles qui se croisent en angle droit, formant un damier. Le point central où convergent toutes les rues de la cité est invariablement la place. Prenant la forme d’un quadrilatère (carré ou rectangle), elle est régie par un alignement fort élégant d’arcades, que l’on nomme aussi couverts, cornières ou embans. En son centre est aménagée la halle, véritable épicentre commerçant de la bastide. En effet, le but de la fondation de ces nouvelles cités consiste à favoriser et développer l’économie en motivant l’organisation fréquente et régulière de marchés et de foires à l’instar des célèbres foires médiévales de Champagne (Troyes et Provins). C’est pourquoi, afin d’aider au développement des bastides, certaines d’entre elles prennent le nom de villes réputées en Europe comme : Barcelonne-du-Gers, Plaisance-du-Gers, Cologne-du-Gers, Miélan (Milan, Italie) et Fleurance (Florence, Italie).

La plupart de ces bastides sont fondées durant les dernières décennies précédant la guerre de Cent Ans, et surtout vers la fin du XIIIe siècle. Montréal-du Gers, fondée en 1255, est la plus ancienne bastide du Gers alors que la plus récente est édifiée en 1337, à Villecomtal-sur-Arros. Cette période correspond à une ère de paix précaire qui incite justement à la construction d’espaces urbains dotés d’un système défensif sûr et solide : remparts, réseau de fossés et portes fortifiées. La règle veut d’ailleurs que ces fortifications soient édifiées par la population vivant sur le tracé des remparts de la cité.

Transcription

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