Aménager le littoral de l’Hérault : une réponse au « tourisme pour le plus grand nombre »
Amorcée par la loi de 1936 sur les congés payés, la démocratisation du tourisme balnéaire se confirme dès la sortie de la guerre. Les dunes du littoral héraultais sont conquises par le camping « sauvage » qui trouve là développement à bon compte. C’est vite perçu comme une dégradation du littoral dont la richesse mérite d’être valorisée. L’Etat décide alors d’aménager pour le tourisme les 180 kilomètres de côte du Languedoc-Roussillon. Il crée par décret une Mission interministérielle spécifique appelée « Mission Racine » (18 juin 1963). La Grande-Motte et Le Cap d’Agde, stations nouvelles en Hérault, jouxtent les petits noyaux urbains anciens qui seront modernisés (Palavas, Valras…), sans empiéter sur les espaces naturels protégés sous gestion du Conservatoire du littoral. La loi littoral de 1986 confirme ces orientations, mais en limite les extensions futures. Le Languedoc-Roussillon s’affirme quatrième région touristique, le littoral héraultais le modèle dominant. Vieillissement des stations de la Mission Racine et défis environnementaux liés au changement climatique ouvrent aujourd’hui de nouvelles perspectives.
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