Le port de Marseille en 1956
Infos
Résumé
Le port de Marseille, immense, est très animé pendant la journée avec les différents trafics de marchandises. Jute, coprah, coton, arachide deviendront de l'huile ou du savon.
Date de diffusion :
1956
Éclairage
- Contexte historique
- Articles utilisant cette vidéo
- Parcours thématiques
Informations et crédits
- Type de média :
- Type du document :
- Collection :
- Source :
- Référence :
- 00133
Catégories
Thèmes
Lieux
Éclairage
Éclairage
- Contexte historique
- Articles utilisant cette vidéo
- Parcours thématiques
Contexte historique
Par
Ce reportage, dont le commentaire oscille entre lyrisme et poésie, est l'occasion d'appréhender ce qu'était le travail quotidien sur les quais du port de Marseille dans les années 1950. Les vues ne permettent pas une localisation précise, mais il semble qu'elles aient été prises pas très loin du bassin de la Joliette. Elles donnent un bon aperçu du travail des dockers, dont on voit qu'il était très manuel et physique, donc difficile et dangereux. L'outillage n'était pas encore modernisé. Le treuil est actionné manuellement et les hommes travaillent sous les palanquées (charges soulevées par des palans) qui s'élèvent des cales vers les quais, ballotées par le mistral. Les marchandises sont contenues dans des sacs, des cartons ou des coffres de bois. Elles étaient auparavant déchargées à dos d'homme. Quelques années plus tard, ce mode de manutention, coûteux en main d'oeuvre, sera remplacé par le traitement des vracs mieux adaptés aux nouveaux engins de levage.
Deux éléments d'outillage, déjà fondamentaux, sont toutefois présents : la palette et le chariot élévateur (manoeuvré par un cariste), engins de manutention qui se sont généralisés dans de multiples secteurs (usines, entrepôts, ports). Les marques les plus connues sont Clark (qui sert souvent à désigner l'engin lui-même) ou Fenwick. Dans le reportage, le chariot porte le nom d'Intramar, l'une des sociétés privées de manutention portuaire toujours présente sur les ports de Marseille. Ces sociétés, dites d'acconage dans le sud de la France, louent aux ports de commerce les engins (grues, portiques) et les personnels afférents (grutiers, personnels de maintenance) et recrutent quotidiennement les dockers nécessaires aux opérations du jour.
Le journaliste cite également quelques produits caractéristiques du commerce marseillais de cette époque coloniale finissante : jute, coton, coprah, arachide, produits importés des possessions françaises d'Outre-mer, qui, depuis la fin du XIXe siècle, ont alimenté les industries de transformation, notamment dans le domaine des oléagineux (huileries, savonneries). Le reportage se termine d'ailleurs sur une machine d'embouteillage d'huile. C'est une vision du passé, tant par les techniques utilisées que par les produits transportés, que les bouleversements des années soixante vont rapidement effacer.
Bibliographie :
Jean Domenichino, Jean-Marie Guillon, Le Port autonome de Marseille-Histoire des Hommes. Les dockers, Éditions Jeanne Laffitte, Marseille, 2001.
Transcription
Sur les mêmes thèmes
Date de la vidéo: 25 juin 2002
Durée de la vidéo: 02M 14S
Succès à l'étranger des vins des Côtes du Rhône
Date de la vidéo: 23 avr. 2008
Durée de la vidéo: 01M 30S
Opposition du syndicat CGT de Marseille à la réforme des ports
Date de la vidéo: 23 avr. 2008
Durée de la vidéo: 02M 04S
La réforme des ports français, ses incidences sur le Port autonome de Marseille
Sur les mêmes lieux
Date de la vidéo: 22 mai 1957
Durée de la vidéo: 01M 33S
L'ouverture de centres d'hébergement pour travailleurs nord africains à Marseille et Lille
Date de la vidéo: 29 oct. 2017
Durée de la vidéo: 01M 54S
La mobilisation dans la rue contre le harcèlement sexuel
Date de la vidéo: 24 avr. 2015
Durée de la vidéo: 02M 03S
Un défilé à Marseille pour la commémoration des 100 ans du génocide arménien
Date de la vidéo: 24 juin 2019
Durée de la vidéo: 01M 20S