A l'orée de sa carrière, Natalie Dessay chante Mozart
Notice
A l'occasion d'une émission musicale présentée par Alain Duault, la jeune soprano colorature Natalie Dessay interprète l'air de Blondchen extrait de L'Enlèvement au sérail de Mozart. Puis elle échange quelques mots avec le présentateur.
Éclairage
En 1990, une jeune soprano française commence à faire parler d'elle. Son timbre clair et sa facilité dans le registre suraigu s'allient à un vrai tempérament de comédienne. Elle répond au nom de Natalie Dessay. L'époque est aussi aux émissions musicales d'Eve Ruggieri et d'Alain Duault, tous deux très attentifs à l'émergence de nouveaux talents. C'est ainsi que les débuts de la carrière de Natalie Dessay seront suivis d'emblée par la télévision.
Dans un premier temps, Natalie Dessay va se faire un nom dans les rôles les plus aigus du répertoire : La Reine de la Nuit de La Flûte enchantée de Mozart, la poupée Olympia dans Les Contes d'Hoffmann d'Offenbach, Zerbinetta dans Ariane à Naxos de Strauss puis le rôle-titre de Lakmé de Delibes ainsi qu'Ophélie dans Hamlet d'Ambroise Thomas. C'est à la fin des années 1990 qu'elle devient une star internationale invitée régulièrement par l'Opéra national de Paris, l'Opéra de Vienne, le Metropolitan Opera de New York et le Festival de Salzbourg. Au début des années 2000, elle se tourne vers des emplois moins légers comme les rôles-titres de La Somnambula de Bellini, de Lucia di Lamermoor de Donizetti, de Manon de Massenet puis, dix ans plus tard, de La Traviata de Verdi.
Elle est alors une personnalité très connue d'un large public, se produisant sur de nombreux CD et des DVD, participant à des émissions de radio et de télévision. Et toujours désireuse de mettre en avant la dimension théâtrale de l'opéra, qui doit, selon elle, primer sur la stricte dimension vocale et virtuose.