Festival de Cannes - Palmarès du Festival 2002

La consécration pour Polanski, avec, sans doute, son film le plus personnel. Inspiré d'une histoire vraie, "Le Pianiste" raconte le destin d'un musicien juif polonais qui échappe à la déportation et tente de survivre dans le ghetto de Varsovie. Une fresque poignante de deux heures trente filmée en Pologne, là où le cinéaste a dû affronter les fantômes de son enfance.

Roman Polanski

Je suis heureux que la palme de Cannes que j'ai reçue est tombée, justement, là, pour ce film-là et non pour une autre chose que j'avais fait dans le passé parce que ça a une signification.

Journaliste

Résistance, engagement politique comme le film palestinien d'Elia Suleiman, prix du jury, Cannes a récompensé un cinéma reflet du monde troublé. Un documentaire coup de poing de l'américain Michel Moore sur la violence de son pays, les laissés pour compte du Royaume Uni vus par l'anglais Ken Loach ou encore les sans abris du cinéaste finlandais Ari Kaurismaki, deux fois récompensé : grand prix du jury et prix d'interprétation féminine.

Kati Outinen

(Traduction) C'est un film généreux qui veut rendre hommage à tous les exclus, tous les sans abris. (Traduction) Ce prix, en fait, c'est un peu notre manière de leur faire honneur.

Journaliste

Une bénévole de l'armée du salut et un rôle de simple ouvrier pour le prix d'interprétation masculine. Olivier Gourmet, dans "Le Fils" des frères Dardenne. Au glamour des vedettes, le jury a préféré le réalisme et la sincérité. Un cinéma-vérité.

Olivier Gourmet

Le défi, c'était de faire passer de l'émotion avec autre chose que son visage, ses yeux et des mots, mais uniquement avec le corps. Donc, c'était un très très beau travail, c'était très amusant, c'était très ludique.

Journaliste

Sur la cinquante cinquième édition du festival, le rideau est tombé. Ce matin, Cannes, libéré de ses milliers de festivaliers, est enfin rendu à ses habitants et la croisette à la bronzette.