Hommage à Jacques Tati et Jacques Demy

17 mai 2013
02m 04s
Réf. 00601

Notice

Résumé :

Hier, le Festival de Cannes a rendu hommage à Jacques Tati et Jacques Demy en diffusant Jour de fête et Les parapluies de Cherbourg.

Date de diffusion :
17 mai 2013
Source :

Transcription

Journaliste
Qui a dit qu’il n’aimait pas la pluie ? La pluie, ça rafraîchit, quelques gouttes qui tombent du ciel, et aussitôt, tout le monde sourit. Et puis, sans la pluie, point de parapluie. 1964, naissance d’un chef d’œuvre, sans doute le plus abouti des films de Jacques Demy. Les parapluies de Cherbourg , une heure trente de musique, de couleur et de bonheur.
(Musique)
Journaliste
Alors, quasi 50 ans plus tard, le Festival de Cannes lui rend hommage, une version entièrement restaurée, supervisée par Mathieu Demy, le propre fils du réalisateur.
Mathieu Demy
Je n’ai pas connu les circonstances du succès de ce film quand Jacques Demy et Michel Legrand sont venus chercher la palme d’or. Formellement, le film est tout neuf, tout propre, tout beau, et je pense que ça va être un moment assez émouvant.
Journaliste
La palme d’or, attribuée aux Parapluies de Cherbourg a permis au film de faire le tour du monde. Aujourd’hui, Jacques Demy n’est plus, mais hier soir à Cannes, tous ses proches étaient présents : son fils, mais aussi son épouse, Agnès Varda et bien sûr son fidèle compositeur Michel Legrand.
Michel Legrand
On n’y croyait pas, on s’est dit, oui, quand même non. On avait eu tellement de mal à trouver trois sous pour faire le film, qu’on s’est dit que tout à coup, que ça arrive jusqu’à la palme d’or, ça nous paraissait infranchissable, impossible.
Journaliste
D’une photo à l’autre, d’un hommage à l’autre, cette fois, il s’agit de deux grands admirateurs de Jacques Tati, Jérôme Deschamps, Macha Makeieff ; heureux restaurateurs de Jour de fête . Premier long métrage du réalisateur, premier grand film burlesque de l’après-guerre.
Jérôme Deschamps
Cette restauration, elle est sublime, vous savez que jusqu’à ce qu’on la fasse, pratiquement, on ne pouvait plus voir cette première version historique fondatrice de l’œuvre de Tati ; on ne pouvait plus la voir, les éléments étaient trop dégradés.
Journaliste
Un travail sur l’image bien sûr, la pellicule datant de 1949, mais également sur le son, et un résultat à la hauteur de l’effort. Aucun doute hier sur la Croisette, c’était jour de fête.