Accord électoral de la gauche pour le second tour des législatives de 1978
14 mars 1978
03m 41s
Réf. 00141
Notice
Résumé :
Accord électoral entre les partis de gauche pour le 2e tour des élections législatives. Images de la poignée de main Mitterrand-Marchais-Fabre après l'accord. Les trois hommes se déplacent ensuite au milieu des photographes et des journalistes.
Type de média :
Date de diffusion :
14 mars 1978
Personnalité(s) :
Éclairage
Depuis les élections municipales de 1977, l’union de la gauche derrière le Programme commun de gouvernement de 1972 a été rompue. C’est donc divisée que la gauche aborde le premier tour de ces élections législatives.
Malgré des tentatives d’union à droite, la division est également de mise entre l’Union pour la Démocratie Française créée en février 1978 et qui regroupe l’ensemble des non-gaullistes, et le Rassemblement pour la République (RPR).
A l’issue du premier tour, les suffrages se sont répartis entre les quatre principales forces politiques : l’UDF, le RPR, le PS allié aux radicaux, et le PC. La bipolarisation est très forte : 48,6% pour la gauche et 46,5% pour la majorité sortante. Pour la première fois dans une élection nationale, le PS est en tête et la gauche dans son ensemble est majoritaire. François Mitterrand appelle ainsi à des désistements en faveur des candidats de gauche les mieux placés. En raison de la violence de la campagne et de leurs relations depuis la rupture de l’union, tout accord paraît difficile.
Finalement, celui-ci est conclu dans la soirée du 13 mars 1978. Georges Marchais a en effet débloqué la situation en acceptant de reporter la relance de la réactualisation à l’issue des élections.
Les reports de voix sont cependant meilleurs à droite, et c’est la majorité présidentielle qui remporte ces législatives.
Malgré des tentatives d’union à droite, la division est également de mise entre l’Union pour la Démocratie Française créée en février 1978 et qui regroupe l’ensemble des non-gaullistes, et le Rassemblement pour la République (RPR).
A l’issue du premier tour, les suffrages se sont répartis entre les quatre principales forces politiques : l’UDF, le RPR, le PS allié aux radicaux, et le PC. La bipolarisation est très forte : 48,6% pour la gauche et 46,5% pour la majorité sortante. Pour la première fois dans une élection nationale, le PS est en tête et la gauche dans son ensemble est majoritaire. François Mitterrand appelle ainsi à des désistements en faveur des candidats de gauche les mieux placés. En raison de la violence de la campagne et de leurs relations depuis la rupture de l’union, tout accord paraît difficile.
Finalement, celui-ci est conclu dans la soirée du 13 mars 1978. Georges Marchais a en effet débloqué la situation en acceptant de reporter la relance de la réactualisation à l’issue des élections.
Les reports de voix sont cependant meilleurs à droite, et c’est la majorité présidentielle qui remporte ces législatives.
Judith Bonnin