Jumelage de Tombouctou et Château-Chinon

24 octobre 1968
01m 17s
Réf. 00208

Notice

Résumé :
La délégation malienne menée par le président de l'assemblée nationale du Mali est accueillie par François Mitterrand à Château-Chinon. Après la signature de cette union d'amitié, une cérémonie du souvenir est célébrée avec dépôt de gerbes sur le monument aux morts.
Date de diffusion :
24 octobre 1968
Source :
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Éclairage

François Mitterrand aimait l’Afrique. Un premier voyage à 30 ans en 1947, l’avait marqué. Mais c’est surtout son expérience ministérielle, quand il fut en charge de la France d’Outre-mer de 1950 à 1951, qui lui permit d’en approfondir la connaissance et l’intérêt.

D’emblée acquis à l’idée d’une plus large autonomie des territoires, il noua, ministre, de précieuses relations avec des indépendantistes - notamment Félix Houphouët-Boigny du Rassemblement démocratique africain (RDA) - et participa ainsi à ce que la situation en Afrique noire ne dégénère pas. Il en conserva un lien privilégié avec de nombreux responsables africains.

Les indépendances acquises, il milita pour une communauté France-Afrique rapprochée, c’est sans doute la raison pour laquelle, maire de Château-Chinon, il voulut jumeler la petite bourgade nivernaise à la mythique cité malienne.

On le voit donc à l’image, le 13 octobre 1968, accueillir en mairie la délégation du Mali, composée de représentants de l’Assemblée nationale malienne, dont le président de cette dernière, Mahamane Alassane Haïdara.
Pierre Gaudibert

Transcription

(Musique)
Journaliste
Hier, en fin de matinée, Château-Chinon a vécu à l’heure africaine. En effet, à onze heures, la délégation malienne, conduite par Monsieur Alassane Haïdara, Président de l’Assemblée Nationale de la République du Mali était accueillie par monsieur François Mitterrand à l’hôtel de ville de Château-Chinon à l’occasion du jumelage de la cité nivernaise avec la ville de Tombouctou. Au cours de son allocution, Monsieur Haïdara devait rappeler que la diversité entre les peuples et les races ne doit pas être considérée comme une tare mais plutôt comme un facteur de progrès. Après la signature du protocole d’amitié par les maires de Château-Chinon et de Tombouctou eut lieu un échange de souvenirs destiné à commémorer cet événement.
(Musique)
Journaliste
Une cérémonie du souvenir devait clore la partie officielle de cette manifestation de l’amitié franco-malienne.
(Musique)