Voyage officiel à Moscou
10 juillet 1986
01m 12s
Réf. 00245
Notice
Résumé :
Lors de son voyage officiel à Moscou en juillet 1986, François Mitterrand met l’accent sur l’entente retrouvée et les convergences de vues entre Paris et Moscou.
Type de média :
Date de diffusion :
10 juillet 1986
Source :
Antenne 2
(Collection:
JT dernière
)
Personnalité(s) :
Éclairage
Les relations franco-soviétiques du premier septennat mitterrandien sont influencées par l’évolution de la crise des euromissiles. Le président socialiste n’a nullement l’intention de passer sous silence l’acte d’agression grave que constitue le déploiement des SS20. C’est la raison qui le pousse à s’exprimer publiquement en faveur de la double décision prise par l’OTAN en 1979 et pour le retrait immédiat des missiles de Moscou. C’est le début d’une cure de désintoxication à l’encontre de l’URSS, qui ne prendra fin qu’en 1983, quand les missiles américains seront déployés en Europe et l’équilibre militaire ainsi enfin rétabli entre l’Est et l’Ouest.
A partir de 1984, la diplomatie mitterrandienne souhaite que les deux Grands puissent enfin renouer contact et revenir à Genève pour poursuivre les négociations sur le désarmement. Il faudra attendre l’arrivée au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev pour que l’espoir mitterrandien se transforme en réalité.
La personnalité et la pensée de cet homme, si différent de ses prédécesseurs, sont forts appréciés par François Mitterrand. Surtout, la volonté du numéro un du Kremlin de mettre un terme à la course aux armements est un signal positif, qui a l’approbation et le soutien de Paris. François Mitterrand est convaincu du fait que le désarmement est le premier pas à accomplir si l’on veut revenir à un climat détendu dans les relations entre les deux blocs ; une façon de voir qu'il a en commun avec Gorbatchev.
A partir de 1984, la diplomatie mitterrandienne souhaite que les deux Grands puissent enfin renouer contact et revenir à Genève pour poursuivre les négociations sur le désarmement. Il faudra attendre l’arrivée au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev pour que l’espoir mitterrandien se transforme en réalité.
La personnalité et la pensée de cet homme, si différent de ses prédécesseurs, sont forts appréciés par François Mitterrand. Surtout, la volonté du numéro un du Kremlin de mettre un terme à la course aux armements est un signal positif, qui a l’approbation et le soutien de Paris. François Mitterrand est convaincu du fait que le désarmement est le premier pas à accomplir si l’on veut revenir à un climat détendu dans les relations entre les deux blocs ; une façon de voir qu'il a en commun avec Gorbatchev.
Ilaria Parisi