Michel Desjoyeaux accueilli en héros aux Sables
01 février 2009
02m 04s
Réf. 00309
Notice
Résumé :
Michel Desjoyeaux vient de remporter pour la seconde fois le Vendée Globe, en battant de 10 jours son record de 2001 et celui d'Alain Riou de 3 jours. Une foule en liesse l'attendait au port des Sables d'Olonne.
Type de média :
Date de diffusion :
01 février 2009
Source :
FR3
(Collection:
Soir 3 journal
)
Personnalité(s) :
Thèmes :
Lieux :
Éclairage
Avec une façade maritime longue de 250 km, dont 140 km de plage de sable fin, 15 ports et 18 stations balnéaires, la Vendée se positionne comme une destination nautique de référence. Parmi les diverses et nombreuses activités nautiques que l'on peut pratiquer dans près de 120 clubs ou associations répartis tout au long de la côte ainsi qu'à l'île d'Yeu et l'île de Noirmoutier, la voile occupe une place de choix dans 51 d'entre eux. Ainsi, la voile légère, la voile habitable, la planche à voile ou le catamaran se pratiquent et s'apprennent dans 34 clubs de voile, le char à voile ou le speed-sail étant quant à eux pratiqués dans 17 clubs de char à voile.
Chaque année, la Vendée peut se targuer d'accueillir de prestigieuses compétitions de voile grâce à un espace de navigation des plus exceptionnels. Pêle-mêle, on peut ainsi citer la Lissac Classic et les Régates du Bois de la Chaise, deux épreuves organisées à Noirmoutier, la Solo Maitre Coq ou bien encore les étapes, dans les différents ports de plaisance vendéens, de la Course du Figaro, du Tour de France à la voile, de l'EDHEC ou de la Transgascogne, ainsi que la course New-York - Vendée/Les Sables d'Olonne créée en 2016.
Mais si toutes ces manifestations organisées sur le littoral vendéen connaissent un grand succès, la plus belle d'entre elles reste toutefois le Vendée Globe qui, tous les quatre ans, s'élance des Sables pour un tour du monde sans escale, ni assistance. Créée en 1989 à l'initiative du navigateur Philippe Jeantot, (double vainqueur peu auparavant du BOC Challenge, un tour du monde en solitaire mais... avec escales) avec le soutien de Philippe de Villiers, président du Conseil Général de la Vendée, l'épreuve trouve rapidement ses marques.
Les retombées médiatiques et économiques du Vendée Globe
Compte tenu des nombreuses retombées médiatiques du Vendée Globe, les implications de l'industrie nautique s'avèrent de plus en plus importantes à chaque édition tout comme d'ailleurs celles des divers sponsors (banques, assurances, industrie alimentaire) qui n'hésitent pas à investir 2 à 4 millions (sur 3 ans) en moyenne par participant. L'épreuve représente aussi d'énormes enjeux économiques pour la région, pour l'industrie nautique (soit 6 à 10 % de l'industrie vendéenne) et pour le port mais aussi touristiques pour la ville des Sables d'Olonne et la région côtière.
En 2004, la société de Philippe Jeantot est placée en liquidation judiciaire. L'existence du Vendée Globe est un temps menacée. Mais les Vendéens, emmenés par Philippe de Villiers, parviennent à sauver l'épreuve. Depuis, la course est gérée par une Société d'Economie Mixte (SEM), dont le capital est majoritairement contrôlé par le département, auquel sont associées les principales entreprises vendéennes, la ville des Sables-d'Olonne et la chambre de commerce et d'industrie de la Vendée.
Lors des sept premières éditions, 138 marins ont pris le départ de cette épreuve surnommée l'Everest des mers en raison de sa difficulté. D'ailleurs, seulement 71 navigateurs ont réussi à boucler le tour du monde après avoir s'être confrontés avec succès au froid glacial, aux vagues démesurées et aux ciels pesants qui balayent le grand Sud.
En sept éditions, six skippers ont levé les bras à l'arrivée aux Sables d'Olonne. A côté de Titouan Lamazou (1990), Alain Gautier (1993), Christophe Auguin (1997), Vincent Riou (2005) et François Gabard (2013), Michel Desjoyeaux - surnommé le Professeur en raison de son talent à se sortir des situations les plus délicates - a en effet franchi à deux reprises, en 2001 et 2009, la ligne d'arrivée en vainqueur, sous les yeux de 200 000 spectateurs enthousiastes.
Avec plus de 25 victoires à son actif dont ce fameux doublé, le Concarnois, dernier né en 1965 des sept enfants d'Henri et May Desjoyeaux, figure parmi les navigateurs en solitaire les plus titrés au monde.
Chaque année, la Vendée peut se targuer d'accueillir de prestigieuses compétitions de voile grâce à un espace de navigation des plus exceptionnels. Pêle-mêle, on peut ainsi citer la Lissac Classic et les Régates du Bois de la Chaise, deux épreuves organisées à Noirmoutier, la Solo Maitre Coq ou bien encore les étapes, dans les différents ports de plaisance vendéens, de la Course du Figaro, du Tour de France à la voile, de l'EDHEC ou de la Transgascogne, ainsi que la course New-York - Vendée/Les Sables d'Olonne créée en 2016.
Mais si toutes ces manifestations organisées sur le littoral vendéen connaissent un grand succès, la plus belle d'entre elles reste toutefois le Vendée Globe qui, tous les quatre ans, s'élance des Sables pour un tour du monde sans escale, ni assistance. Créée en 1989 à l'initiative du navigateur Philippe Jeantot, (double vainqueur peu auparavant du BOC Challenge, un tour du monde en solitaire mais... avec escales) avec le soutien de Philippe de Villiers, président du Conseil Général de la Vendée, l'épreuve trouve rapidement ses marques.
Les retombées médiatiques et économiques du Vendée Globe
Compte tenu des nombreuses retombées médiatiques du Vendée Globe, les implications de l'industrie nautique s'avèrent de plus en plus importantes à chaque édition tout comme d'ailleurs celles des divers sponsors (banques, assurances, industrie alimentaire) qui n'hésitent pas à investir 2 à 4 millions (sur 3 ans) en moyenne par participant. L'épreuve représente aussi d'énormes enjeux économiques pour la région, pour l'industrie nautique (soit 6 à 10 % de l'industrie vendéenne) et pour le port mais aussi touristiques pour la ville des Sables d'Olonne et la région côtière.
En 2004, la société de Philippe Jeantot est placée en liquidation judiciaire. L'existence du Vendée Globe est un temps menacée. Mais les Vendéens, emmenés par Philippe de Villiers, parviennent à sauver l'épreuve. Depuis, la course est gérée par une Société d'Economie Mixte (SEM), dont le capital est majoritairement contrôlé par le département, auquel sont associées les principales entreprises vendéennes, la ville des Sables-d'Olonne et la chambre de commerce et d'industrie de la Vendée.
Lors des sept premières éditions, 138 marins ont pris le départ de cette épreuve surnommée l'Everest des mers en raison de sa difficulté. D'ailleurs, seulement 71 navigateurs ont réussi à boucler le tour du monde après avoir s'être confrontés avec succès au froid glacial, aux vagues démesurées et aux ciels pesants qui balayent le grand Sud.
En sept éditions, six skippers ont levé les bras à l'arrivée aux Sables d'Olonne. A côté de Titouan Lamazou (1990), Alain Gautier (1993), Christophe Auguin (1997), Vincent Riou (2005) et François Gabard (2013), Michel Desjoyeaux - surnommé le Professeur en raison de son talent à se sortir des situations les plus délicates - a en effet franchi à deux reprises, en 2001 et 2009, la ligne d'arrivée en vainqueur, sous les yeux de 200 000 spectateurs enthousiastes.
Avec plus de 25 victoires à son actif dont ce fameux doublé, le Concarnois, dernier né en 1965 des sept enfants d'Henri et May Desjoyeaux, figure parmi les navigateurs en solitaire les plus titrés au monde.
Philippe Beauvery