Inauguration du Casino des Pins

27 octobre 1998
01m 57s
Réf. 00567

Notice

Résumé :
Le Casino des Pins a été inauguré après avoir été entièrement rénové et réorganisé depuis l'autorisation des machines à sous. Avec de nombreux attraits sur 2500 m2, pour accueillir aujourd'hui 90 bandits manchots, le plus grand nombre de Vendée, le second casino des Sables d'Olonne a fait peau neuve pour quelques 30 millions de Francs.
Date de diffusion :
27 octobre 1998
Source :
Personnalité(s) :

Éclairage

Les casinos et les Sables-d’Olonne ont une longue histoire en commun. Ce fut dès 1846 que le Grand hôtel du casino est fondé avant que la Compagnie des chemins de fer de la Vendée lance la construction d’un casino sur le remblai. Ouvert en 1876,  l’établissement ultra moderne pour l’époque, attire la clientèle aisée qui veut ajouter aux bains de mer la possibilité de jouer, mais aussi d’écouter des concerts, d’assister à des représentations théâtrales, de danser et de bien manger. L’offre hôtelière est alors considérable avec trente-cinq hôtels et plus de mille chambres confortables. Le bâtiment connaîtra bien des vicissitudes, notamment pendant les deux guerres mondiales, la dernière lui étant fatale, si bien qu’il est détruit en 1950.
La tradition est relancée avec un nouveau casino qui ouvre ses portes en 1951, avant d’être modifié et reconstruit en 1985 pour être intégré dans le Centre des congrès des Atlantes, qui accueille plusieurs salles de spectacles et de conférences.
Le Casino des Pins qui est rénové en 1998 rompt avec le classicisme en pariant sur le style colonial de la façade. Il diversifie l’offre avec un parc important de machines à sous, les fameux « bandits manchots », pour satisfaire au goût d’une clientèle diversifiée qui n’a que quelques euros à investir dans sa passion. L’offre est impressionnante, machines à sous, black jack, roulette anglaise, jeux de table, restaurants, bars, discothèque, mini-golf, terrasses, retransmission sur écran d'événements…, mais elle est devenue courante et toujours renouvelée, comme ce fut le cas en 2016 ; elle accompagne aussi l’évolution de la station balnéaire sur près d’un siècle et demi, passant du luxe réservé à une élite à un divertissement ouvert à tous.
Jean-Clément Martin

Transcription

Présentatrice
Le Casino des Sables flambant neuf, il vient d’être rénové et dispose désormais d’une centaine de machines à sous. Coût total des travaux, 30 millions de Francs et de nouveaux jeux, et pour être à la page, les responsables du Casino n’ont pas hésité à faire le voyage outre-Atlantique à Las Vegas. En tout cas, aujourd’hui, aux Sables-d’Olonne, on joue de moins en moins d’argent mais de plus en plus souvent, Joël Bonnemaison, Pierre-Yves Philippeaux.
Journaliste
Les Sables-d’Olonne comptent donc un second casino. Il faut entendre par casino un établissement de loisir, certes, mais aussi un établissement où les jeux d’argent sont autorisés. Et à côté de la roulette classique et de la boule populaire apparaissent dès 1991 les fameuses machines à sous, encore appelées bandits manchots. Pour beaucoup d’établissements, l’autorisation de ces machines apporte un sérieux ballon d’oxygène.
Xavier Hoffmann
Tous les casinos, et le nôtre en particulier évidemment, se réorganisent, se refondent en fonction de ce nouveau produit, et ce qui fait que ça devient vraiment, en-dehors des habitués, ça devient vraiment une, il y a une clientèle de passage qui vient au casino, qui ne reste, qui ne serait jamais venue avant.
Journaliste
Concernant notre exemple, le Casino des Pins des Sables, entièrement rénové, dispose de trois bars, de deux restaurants, d’une piste de danse, soit 2500 mètres carrés aménagés au prix de 30 millions de Francs quand même ! Mais c’est aussi le plus grand parc de machines à sous de Vendée, soit 90 bandits manchots.
Xavier Hoffmann
C’est une activité qui est devenue une activité de base, puisque, aussi bien au Casino des Sports, au Casino des Pins, pardon, que dans les autres casinos, il y a eu, en même temps que le développement des machines à sous, le développement d’une activité d’animation et surtout de restauration ; ce qui fait qu’on devient un lieu incontournable de passage pour les personnes qui visitent les locaux, qui veulent se faire une petite sortie.
Journaliste
50 personnes travaillent ici hors-saison, une centaine l’été, véritable entreprise donc de loisir populaire. Et l’enfer du jeu rapporte environ, pour cet établissement, 7 millions à la commune, 19 millions à l’État et quelques émotions, quand ils gagnent, aux joueurs impénitents.
(Bruit)