Mi-carême à Nantes

07 mars 1964
01m
Réf. 00143

Notice

Résumé :

A la mi-carême, Nantes est en fête. La ville offre un spectacle dans ses rues et rassemble une foule joyeuse. Les chars, les fanfares défilent sous une pluie de confettis.

Date de diffusion :
07 mars 1964
Source :

Éclairage

Dans les campagnes de l'Ouest, le Carnaval ne semble pas avoir connu la même importance que dans d'autres régions. Il se résume souvent à des aspects alimentaires : tables mieux garnies qu'à l'ordinaire, échanges de mets ou même de repas. Il donne également lieu à des jeux : boules ou quilles par exemple. Le Carnaval est surtout fêté par les populations maritimes et ouvrières. Tous les excès sont permis et l'art de l'intrigue consiste à faire, sous le couvert de l'anonymat du déguisement, des révélations scandaleuses sur la vie locale. Cette licence n'est pas du goût des autorités civiles, militaires et surtout religieuses. Dès lors, ces dernières s'attachent avec plus ou moins de succès à interdire, ou tout du moins à contrôler les réjouissances de Carnaval. C'est dans ce but qu'à la fin du XIXe siècle, apparaissent les cavalcades et les Mi-carêmes. Tous ces défilés sont soigneusement organisés et se présentent comme l'antithèse du désordre carnavalesque.

La plus fameuse des Mi-carêmes n'est autre que celle de Nantes. Les objectifs fixés par les différentes autorités locales semblent établis dès le début des années 1950. Dès cette époque, le Carnaval ne subsiste plus guère que dans quelques ports cornouaillais. Les Mi-carêmes peuvent triompher mais il semble qu'environ quarante ans plus tard, soit dans les années 1990, ils subirent le même sort que leur "défilé ennemi". A Nantes, le déclin de la Mi-carême fut parallèle à celui des festivités de la cité : il ne réussit plus à séduire qu'une petite partie de la population locale.

Fabien Lostec

Transcription

Commentateur
A Nantes, après le souffle retenu de l'hiver, la mi-carême est le signe du renouveau. On y fête le Printemps avec 15 jours d'avance.
(Musique)
Commentateur
Et si vous voulez y faire les 400 coups, il ne vous est rien demandé d'autre que d'apporter une grosse tête.
(Musique)
Commentateur
Quant aux jambes, ce sont les danseurs exténués qui n'en ont plus quand vient l'heure d'éteindre les lampions. Caléidoscope farfelu, démesuré, triomphe du burlesque bon enfant.
(Musique)
Commentateur
Ici, les jeunes filles sont vraiment en fleur.
(Musique)
Commentateur
Le folklore côtoie les éclats des cuivres mais ce sont surtout les éclats de rire qui dominent.