Les Lorrains de l'équipe de France avant le match France-Irlande
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Rencontre avec Michel Platini, Olivier Rouyer, Patrick Battiston et André Rey, quatre Lorrains sélectionnés pour l'équipe de France, avant leur match contre l'Irlande.
Date de publication du document :
Février 2022
Date de diffusion :
17 nov. 1976
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Contexte historique
ParJournaliste, Docteur en Histoire
17 novembre 1976, l’équipe de France de football s’apprête à défier l’Irlande au Parc des Princes dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 1978. Un rendez-vous particulièrement important pour les Bleus – déjà absents du Mondial 1974 – qui n’étaient pas parvenus à décrocher leur ticket pour l’Euro 1976 en Yougoslavie.
A la suite de cet échec, c’est à Michel Hidalgo que revient la mission de remettre les Tricolores sur de bons rails avec, en ligne de mire, la Coupe du monde en Argentine (1978). Successeur du Roumain Stefan Kovacs dont il était jusqu’alors l’adjoint, l’ancien milieu de terrain de l’AS Monaco dirige son premier match le 27 mars 1976 à l’occasion de la réception de la Tchécoslovaquie (2-2) à Paris. C’est également ce soir-là qu’un certain Michel Platini honore sa première sélection avec l’équipe de France. Des débuts réussis puisqu’il inscrira le second but des Bleus sur... coup franc.
Le natif de Jœuf, qui évolue alors à l’AS Nancy-Lorraine, fait évidemment partie des joueurs retenus pour le rendez-vous face à Irlande. Il inscrira d’ailleurs le premier (47e) des deux buts de la victoire française (2-0, le deuxième est signé Dominique Bathenay à la 88e minute). Mais Michel Platini n’est pas le seul représentant lorrain présent lors ce rassemblement puisque le Meurthe-et-mosellan (21 ans) est accompagné de son coéquipier nancéien Olivier Rouyer (21 ans) mais également des Messins Patrick Battiston (19 ans) et André Rey (28 ans).
Si ce dernier est né à Strasbourg, c’est bel et bien sous les couleurs du FC Metz, entre 1974 et 1980, qu’il va s’affirmer comme l’un des meilleurs gardiens de l’Hexagone. Remplaçant ce 17 novembre 1976, il connaîtra sa première sélection le 23 février 1977 face à la RFA (1-0) au Parc des Princes. Un an plus tard, alors qu’il avait endossé le costume de numéro un pour le Mondial argentin, il passera finalement son tour, victime d’une fracture du scaphoïde à l’entraînement sur une frappe de... Patrick Battiston.
Le natif d’Amnéville, lui, sera bien du voyage en Amérique du Sud. Ironie de l’histoire, le défenseur messin était lui aussi remplaçant face à l’Irlande et c’est également contre la RFA, quelques mois plus tard qu’il fera ses grands débuts avec la tunique bleue (tout comme l’attaquant messin Bernard Zénier, d’ailleurs). Une longue et riche carrière internationale avec, au compteur, 56 sélections, trois phases finales de Coupe du monde (1978, 1982, 1986) et un titre de champion d’Europe (1984). Mais une image restera à jamais associée à la carrière du Mosellan en équipe de France : celle d’un homme inconscient, évacué sur une civière, la main inerte dans celle de son ami Michel Platini après avoir été violemment percuté par le gardien allemand Harald Schumacher en demi-finale du Mondial 1982...
Ce rendez-vous espagnol, Olivier Rouyer ne l’a pas connu. Son aventure avec les Bleus s’était achevée un peu plus d’un an auparavant. Attaquant plein de culot, ce Nancéien pure souche, qui a fait ses classes à l’ASNL avec Michel Platini, n’a finalement connu que cinq titularisations en équipe de France en dix-sept sélections.
Reste que sa présence, tout comme celle de ses trois compères – sans oublier Carlos Curbelo, le défenseur d’origine uruguayenne de Nancy, appelé deux fois en équipe de France durant cette année 1976 – démontre que la Lorraine, représentée par le FC Metz et l’ASNL – respectivement 8e et 4e de D1 à l’issue de la saison 1976-1977 –, est alors un solide bastion du football français. Michel Platini, qui va rapidement s’imposer comme l’un des pions essentiels du dispositif de Michel Hidalgo (qui qualifiera son équipe pour le Mondial 1978 en Argentine) et plus généralement des Bleus jusqu’en 1987, date de sa dernière sélection, en sera évidemment le plus beau symbole.
Transcription
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