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Création du village de Bas-Mauco

20 décembre 1988
02m 16s
Réf. 00516

Notice

Résumé :

A Bas-Mauco, un véritable village va bientôt sortir de terre. Sous l'impulsion conjointe du Conseil général et du Conseil municipal, et avec le concours de la SATEL, la construction de plusieurs lots d'habitations dans un premier temps, puis de commerces, école et plaine des sports est en projet.

Type de média :
Vidéo - Journal télévisé
Date de diffusion :
20 décembre 1988
Source :
France 3 (Collection: Aquitaine Actualités )
Personnalité(s) :
Auguste Feugas
Thèmes :
Lieux :

Éclairage

Située dans le bassin versant de l'Adour, la commune de Bas-Mauco est traversée par trois ruisseaux : le Ruisseau de Lagourgue, le Ruisseau de Lagralote et le Ruisseau de Saint-Jean.

Née de la scission de la paroisse de Mauco à la Révolution française, la petite commune était à l'origine uniquement composée de fermes et de maisons éparses. On ne trouvait ni édifices privés ou public, ni commerces, ni église.

Dans les années 1930, une petite mairie a été construite en plein centre géographique du village. A partir de la fin des années 1980, des habitations ont vu le jour autour de la mairie, sous l'impulsion conjointe du conseil général et du maire Auguste Feugas.

La vie économique devait d'abord être créée dans le village avant d'y implanter commerces, écoles et restaurants. L'intérêt du conseil général des Landes était double : expérimenter un aménagement ailleurs que sur la côte aquitaine, terrain de prédilection de la SATEL (Société d'Aménagement des Territoires et d'Equipement des Landes) et permettre à une petite commune de construire un centre en l'aidant financièrement.

Cette expérience unique de création de village, bien qu'elle ne s'est pas traduite par la genèse d'un cœur de village composé de petites maisons accolées, comme le prévoyait le projet initial, a permis l'édification d'une salle polyvalente autour de laquelle a émergé un véritable bourg.

En 2012, le village compte 318 personnes avec une densité de 27,65 personnes au km2.

http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-bas-mauco.html

http://www.conseil-general.com/mairie/mairie-bas-mauco-40500.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bas-Mauco

http://www.alpi40.fr/article/simplearticleview/4906/1/2/

Transcription

Journaliste
Bas-Mauco depuis la révolution était une commune bizarre. Née d’une scission qui créa deux communes jumelles, Bas-Mauco n’hérita que des habitants. Aucun édifice public ou privé, pas de commerce, pas d’église, pas de cimetière, pas de centre. Depuis 50 ans seulement, une petite mairie jusqu’au bord de l’axe routier le plus fréquenté des Landes. Aujourd’hui, un nouveau Bas-Mauco sort de terre en plein centre géographique du village. Sous l’impulsion conjointe du conseil général et du conseil municipal, c’est un véritable centre de village qui est en chantier. La mairie, salle extra-polyvalente, foyer, et chapelle sera bientôt entourée de maisons d’habitation. 23 lots sont déjà vendus sur les 49 prévus à la première tranche. Plus tard viendront l’école, les commerces, restaurants, la plaine des sports. Mais dès aujourd’hui, c’est la vie économique qu’il faut créer.
Intervenant 1
Il y a une zone d’activité artisanale et commerciale qui commence à se développer ; puisqu’on a déjà implanté depuis 1984 une usine relais par l’intermédiaire du Sivom et avec l’aide du Conseil Général. Une usine relais qui est une usine de confection, où il y a 30 emplois. Et nous venons d’implanter récemment un petit garage, qui dans les deux ou trois ans qui vont venir, va créer trois ou quatre emplois.
Journaliste
Quel était l’intérêt du Conseil général de se lancer dans ce type d’opération ?
Intervenant 2
C’était un intérêt, je dirais, double. Le premier, c’était de permettre au Conseil Général et à la Société d’Aménagement la SATEL d’expérimenter un aménagement ailleurs que sur la côte Aquitaine ; qui était le terrain de prédilection de la SATEL jusqu’à ces dernières années. Ça c’était le premier intérêt. Le deuxième intérêt, le deuxième intérêt, c’était à l’intérieur d’un canton rural, permettre à une petite commune qui avait envie de développer une idée originale ; puisqu’il s’agissait de construire de but en blanc un village, de pouvoir le faire et de pouvoir l’aider financièrement.
Journaliste
Avec ses 1 150 hectares, la commune de Bas-Mauco a encore de la place. Mais son développement programmé à long terme devrait rester harmonieux. Une expérience unique de création d’un village, à laquelle les élus espèrent faire participer activement anciens et nouveaux villageois ; peut-être dans l’esprit de conquête et de solidarité des pionniers d’autrefois.