Festival de musique traditionnelle Trad’Envie
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Pavie, dans le Gers, accueille la dixième édition du festival des musiques traditionnelles Trad’Envie. Autour d’une programmation éclectique, les festivaliers profitent des concerts, des bals et des animations de rue dans une ambiance conviviale et festive.
Date de publication du document :
14 sept. 2021
Date de diffusion :
20 mai 2004
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Contexte historique
ParEnseignant en occitan retraité
Publication : 14 sept. 2021
Parler du festival Trad’Envie, c’est d’abord parler de l’association du même nom, voire même du village berceau de ces rencontres : Pavie, petite bastide du XIIIe siècle, au ras d’Auch, dont le nom est directement emprunté à celui d’une célèbre cité transalpine.
Dans la décennie 1970, Pavie abrite les Troubadours de la Gascogne, groupe folklorique qui, dans le cadre de l’Éducation populaire, constitue un lieu de rencontres et de voyages pour les jeunes de la commune. L’arrivée, une dizaine d’années plus tard, d’un ancien membre des Ballets occitans de Toulouse – troupe de danse, musique et chant traditionnels occitans de haut niveau, créée en 1962, avec notamment Françoise Dague parmi les membres fondateurs – amène le collectif à se structurer en groupe d’arts et traditions populaires. Désormais, le tout nouvel Ensemble populaire de Gascogne parcourt la France dans les grands concours et les rencontres internationales de folklore.
Le tournant des années 1990 trouve l’Ensemble populaire de Gascogne en recherche d’une idée nouvelle : afin de répondre aux sollicitations des groupes qui l’ont invité, le groupe recevra à son tour des spectacles « d’ailleurs ». Le festival Trad’Envie est né.
Ainsi donc, la scène de Pavie accueille, depuis la première édition de Pâques 1991, de nombreuses formules : le Cercle de Mériadec en Bretagne, la Chavannée d’Montbel en Bourbonnais, les Pibolous poitevins, pour n’en citer que quelques-unes. Au côté de ces spectacles « en costume » de grande exigence et de non moins grande qualité, la dimension occitane est bien présente, avec des groupes de concert, et aussi de bal : une Nuit de la danse traditionnelle [1], animée par plusieurs groupes consécutifs, clôt d’ailleurs le festival.
Au-delà des membres de l’Ensemble populaire, la communauté pavienne apporte sa contribution à la réussite de l’expérience : qui pour aider financièrement et logistiquement, qui pour coller des affiches, héberger les artistes, aider à tenir la buvette, dresser les tables pour les repas, décorer les salles…
La formule, qui s’est aujourd’hui déplacée sur la période de l’Ascension, est donc éprouvée. Si sa dimension occitane s’est un peu diluée au fil des éditions, le festival propose toujours à un public venu de près et de plus loin, et ce pendant quatre jours : concerts, bals, animations de rues, stages, « Trad’Apéros » musicaux, espaces consacrés à des jeux traditionnels, un salon de lutherie depuis quelques années...
Trad’Envie est devenu une rencontre incontournable des musiques d’inspirations traditionnelles dans le Sud de la France. Le public festivalier vient y découvrir de nouveaux groupes ou y retrouver des artistes connus, qui échangent là avec d’autres leur perception et leur pratique de ces musiques : plus ou moins proches de ce que l’on a coutume d’appeler « la tradition », avec des démarches de recherche, d’évolution et d’innovation différentes.
L’édition 2004 évoque d’ailleurs le concert du groupe Ténarèze – ensemble issu des groupes Perlinpinpin et de la compagnie Chez Bousca – et également la compagnie Christian Vieussens, le Bal Zef, le Trio Bouffard, ou encore Debout sur le zinc. Ce dernier groupe venant de la « nouvelle scène française », qui jongle entre musiques traditionnelles revisitées et rock.
[1] Rappelant en cela, peu ou prou, le principe d’un bal non-stop sur toute une nuit, initié par les Journées de la Danse. Ce stage de danses traditionnelles d’une semaine, couplé avec des soirées concerts et bals, fut organisé par le Conservatoire occitan de Toulouse durant plusieurs années. Le Gers en accueillit quelques éditions.
Transcription
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