Les écoquartiers des Rives de la Haute Deûle et du Nouveau Mons
09 septembre 2013
01m 36s
Réf. 00095
Notice
Résumé :
Le label EcoQuartier a été officialisé par la ministre du Logement Cécile Duflot. La métropole lilloise en compte trois. Outre la zone pilote de l’Union écoquartier 2006, les Rives de la Haute Deûle a été labellisé en 2013. Cela représente des centaines de logements basse consommation. A Mons-en-Baroeul, le pari a été fait de rénover la ZUP existante. 40 % d'économies d'énergie. Les nouveaux bâtiments possèdent toitures végétalisées et panneaux solaires.
Type de média :
Date de diffusion :
09 septembre 2013
Source :
France 3
(Collection:
19 20. Edition Nord Pas de Calais
)
Personnalité(s) :
Thèmes :
Lieux :
Éclairage
En 1987 paraissait le rapport Bruntland, sous l’égide de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement. Le développement durable y est défini comme "un mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs". Seul l’équilibre des trois bulles, économique, sociétale et environnementale, engage un développement durable. Quelques années plus tard, le sommet de la terre de Rio en 1992 et le lancement des Agendas 21 ont visé à responsabiliser les collectivités et les citoyens au développement durable. Des écoquartiers expérimentaux ont alors été réalisés un peu partout en Europe du nord.
L’agenda 21 de la communauté urbaine de Lille est adopté le 10 février 2006. Dans son éditorial, Pierre Mauroy en précise les enjeux : "... De la protection de la ressource en eau aux transports, de la gestion des déchets à l’habitat, de l’assainissement à la voirie... cela ne se fera pas sans la collaboration étroite des communes, du monde associatif et l’implication des habitants... ". Dans la foulée, une charte des écoquartiers est proposée en décembre 2007 et adoptée en avril 2010 pour "construire une ville durable agréable à vivre et à voir", dans le cadre du renouvellement urbain inscrit dans les documents d’urbanisme communautaire. Densité, nature en ville, adaptation au changement climatique, mixité sociale et fonctionnelle, valorisation des savoir-faire locaux, haute qualité environnementale de l’architecture par ses matériaux et leur mise en œuvre, économie de proximité, participation des habitants sont autant de points indispensables à l’émergence de quartiers durables ou écoquartiers.
Suite à la création d’un label national EcoQuartier par la ministre du Logement Cécile Duflot en 2012, ce sont quelques milliers de logements basse consommation qui sont attendus en France. Dans la métropole lilloise, trois secteurs répondent à ces attentes. Deux nous sont présentés ici.
L’écoquartier des rives de la Haute Deûle, dans le secteur des Bois-Blancs à Lille, accompagne le pôle d’excellence EuraTechnologies voulu par le schéma directeur métropolitain de 2001. Il doit à terme comporter 1800 logements basse consommation d’énergie. Liliane et Jean-Pierre ont pris possession d’une des 300 premières habitations réalisées en 2013 : ils apprécient leur appartement "superbe", ses panneaux solaires, son isolation optimale dans un cadre contemporain de petits immeubles.
Pour Martine Aubry, maire de Lille et alors présidente de la communauté urbaine, il s’agit d’un élément essentiel de son programme "penser la ville, vivre ensemble". Pour qu’un quartier soit durable, il doit contenir tout à la fois des lieux de travail, des logements pour toutes catégories de population, la culture et le sport. Aux Rives de la Haute Deûle, à proximité du pôle économique high-tech, la mixité est assurée par 40% de logements de promotion privée, 30% de social et 30% en accession sociale, toutes résidences en économie d’énergie.
A Mons-en-Baroeul, c’est une ZUP qui devient un modèle de développement durable. 40% d’économie énergétique sont attendus par la rénovation de 800 logements. Le reportage revient sur la rénovation en basse consommation d’une tour de 17 étages : c’est un cube facile à isoler. D’autres tours ont été détruites et font place à de nouveaux blocs de logements plus bas avec panneaux solaires et toitures végétalisées.
C’est une révolution écologique qui devient réalité.
Sources :
L’agenda 21 de la communauté urbaine de Lille est adopté le 10 février 2006. Dans son éditorial, Pierre Mauroy en précise les enjeux : "... De la protection de la ressource en eau aux transports, de la gestion des déchets à l’habitat, de l’assainissement à la voirie... cela ne se fera pas sans la collaboration étroite des communes, du monde associatif et l’implication des habitants... ". Dans la foulée, une charte des écoquartiers est proposée en décembre 2007 et adoptée en avril 2010 pour "construire une ville durable agréable à vivre et à voir", dans le cadre du renouvellement urbain inscrit dans les documents d’urbanisme communautaire. Densité, nature en ville, adaptation au changement climatique, mixité sociale et fonctionnelle, valorisation des savoir-faire locaux, haute qualité environnementale de l’architecture par ses matériaux et leur mise en œuvre, économie de proximité, participation des habitants sont autant de points indispensables à l’émergence de quartiers durables ou écoquartiers.
Suite à la création d’un label national EcoQuartier par la ministre du Logement Cécile Duflot en 2012, ce sont quelques milliers de logements basse consommation qui sont attendus en France. Dans la métropole lilloise, trois secteurs répondent à ces attentes. Deux nous sont présentés ici.
L’écoquartier des rives de la Haute Deûle, dans le secteur des Bois-Blancs à Lille, accompagne le pôle d’excellence EuraTechnologies voulu par le schéma directeur métropolitain de 2001. Il doit à terme comporter 1800 logements basse consommation d’énergie. Liliane et Jean-Pierre ont pris possession d’une des 300 premières habitations réalisées en 2013 : ils apprécient leur appartement "superbe", ses panneaux solaires, son isolation optimale dans un cadre contemporain de petits immeubles.
Pour Martine Aubry, maire de Lille et alors présidente de la communauté urbaine, il s’agit d’un élément essentiel de son programme "penser la ville, vivre ensemble". Pour qu’un quartier soit durable, il doit contenir tout à la fois des lieux de travail, des logements pour toutes catégories de population, la culture et le sport. Aux Rives de la Haute Deûle, à proximité du pôle économique high-tech, la mixité est assurée par 40% de logements de promotion privée, 30% de social et 30% en accession sociale, toutes résidences en économie d’énergie.
A Mons-en-Baroeul, c’est une ZUP qui devient un modèle de développement durable. 40% d’économie énergétique sont attendus par la rénovation de 800 logements. Le reportage revient sur la rénovation en basse consommation d’une tour de 17 étages : c’est un cube facile à isoler. D’autres tours ont été détruites et font place à de nouveaux blocs de logements plus bas avec panneaux solaires et toitures végétalisées.
C’est une révolution écologique qui devient réalité.
Sources :
- Ministère de L'Environnement et du Développement durable : 2009 Projet de présentation du projet Rives de la Haute-Deûle ; version en ligne.
- Ville de Lomme : Les Rives de la Haute Deûle - Euratechnologies - Un quartier durable, version en ligne consulté le 23/03/2016
- Convention Mons-en-Baroeul, Quartier du Nouveau Mons, en ligne.
Dominique Mons