Le tourisme en Isère
Notice
Le reportage dresse le bilan de la saison hivernale. L'lsère reste la troisième destination de montagne en cette saison. Le département s'adapte à la fréquentation et propose des activités variées afin de plaire à tous les publics. La saison d'été est de plus en plus tardive et la fréquentation chute à partir du 20 août. Le département de l'Isère doit faire des efforts en termes d'accueil notamment, s'il veut rester la treizième destination touristique française.
Éclairage
Fin des années 1990, dans un contexte économique national difficile avec un secteur immobilier très fragile, les stations de sports d'hiver ont payé leur mauvaise gestion. La construction d'appartements dans un but financier s'est faite sans se soucier du marché. Une fois que la demande n'a plus été en phase avec le nombre de lits offerts, les stations sont rentrées dans la crise. Ajouté à cela, une succession d'hivers avec des taux d'enneigement plus faibles (notamment pour les stations de basse altitude), une offre de mauvaise qualité, et une concurrence exacerbée n'ont fait qu'aggraver la situation pour les stations de sports d'hiver. C'est dans ce contexte particulier que ce reportage, diffusé sur France 3 en juillet 1999, est tourné : il faut attirer le touriste, lui donner envie de venir. Et ce n'est pas un hasard si l'interviewé est le président du conseil général de l'Isère, Michel Hannoun : loin de se limiter aux grandes stations de montagne, son intervention livre une vision élargie de l'ensemble des autres atouts touristiques du département (collines, plaines et lacs, qualité de l'accueil, diversité de l'offre culturelle).
Cette chronique s'inscrit en effet dans une logique marketing : le journaliste ouvre son reportage avec la fréquentation honorable du département Isère même s'il mentionne très rapidement que l'accident mortel hors-piste, qui a récemment eu lieu, a « infléchi » la fréquentation de février. Rappelons qu'à cette époque, la pratique du ski hors-piste se développe et avec elle, son lot d'accidents, sans que soit toujours suffisamment explicité au public la distinction de cette nouvelle pratique de glisse hors piste avec le ski de randonnée alpine.
Ce reportage du « Journal des Alpes » explique que le département travaille pour développer la destination Isère, hiver comme été. Rien n'est oublié : flexibilité de l'outil de réservation pour les dernières minutes, diversification de la demande et de l'offre, accueil, signalétique, image, rapport qualité/prix. Néanmoins aucun de ces éléments n'est approfondi, ni illustré ; le téléspectateur assiste à une série d'images sans explications des atouts de l'Isère. On voit se succéder sans discernement : les musées, les festivals, le Monastère de la Grande Chartreuse, la marche à pied, la piscine et le camping.
En dressant un état des lieux positif du département Isère et en listant tous les éléments clés (maîtrisés par le département) d'un nouveau tourisme, le reportage a pour volonté de rendre l'offre plus visible en insistant sur sa diversité, notamment en mettant l'accent sur le tourisme culturel. Notons que le département de l'Isère est moins connu par les touristes pour ses domaines skiables que ses deux départements voisins (la Savoie et la Haute-Savoie).