Tour de France au Puy-du-Fou
02 juillet 1993
01m 57s
Réf. 00319
Notice
Résumé :
La cérémonie d'ouverture du Tour de France a eu lieu en Vendée, aux Epesses, devant plus de 15000 spectateurs. Les 18 équipes ont salué le public et les nombreuses personnalités politiques et journalistiques passionnées de cyclisme, avant que ne se déroule le traditionnel spectacle historique du Puy-du-Fou.
Type de média :
Date de diffusion :
02 juillet 1993
Source :
FR3
(Collection:
JT soir Pays de la Loire
)
Personnalité(s) :
Thèmes :
Lieux :
Éclairage
Si Philippe de Villiers, de nombreuses années libero dans l’équipe de foot de Boulogne (son village natal) et grand admirateur de Raymond Kopa, ancienne gloire du football français dans les années 50 et 60, se révèle être un inconditionnel du ballon rond, il n’a jamais caché son plaisir à suivre le Tour de France à la télé ou au plus près des coureurs lorsqu’il était encore en fonction à la tête du Conseil Général de la Vendée.
Entre, d’un côté, le Puy-du-Fou qu’il a fondé en 1978 et qui, dans le cadre de la Cinescénie - un spectacle son et lumière nocturne - relate l’histoire de la Vendée à travers la famille des Maupillier, et, de l’autre, le Tour de France, fort d’un riche passé débuté en 1903, il était presque évident que la rencontre entre les deux monuments de la culture et du sport allait se produire un jour où l’autre.
Le Puy-du-Fou et le Tour de France, deux monuments
Homme de communication, Philippe de Villiers sait aussi - au moment où est lancée l’idée d’un départ du Tour de France prévu en juillet 1993 dans le département - toutes les retombées économiques et publicitaires que cela peut engendrer ensuite, autant d’ailleurs pour le Puy-du-Fou que pour les villes-étapes vendéennes engagées dans l’aventure. En cela, il suivait, 17 ans après, le chemin qu’avaient emprunté en leur temps les promoteurs les frères Merlin pour faire connaître les ensembles immobiliers qu’ils avaient l’intention de vendre sur la côte nord du département. A la différence près que le coût à payer pour la mise en place d’une telle organisation n’était plus tout à fait le même.
A l’heure actuelle, 65 000 € ou 110 000 € (hors frais annexes comme la réfection des routes, l’accueil de la presse, le ramassage des déchets, etc...) sont en effet nécessaires pour pouvoir accueillir soit un départ, soit une arrivée d’étape. Une note encore plus nettement élevée - entre deux et dix millions d’euros - pour ceux, villes ou parcs d’attraction comme le Puy-du-Fou, qui veulent organiser le départ du Tour de France.
Un ''jumelage'' des plus lucratifs
Reste que si une telle opération nécessite beaucoup d’argent dépensé sur le coup, à terme chacun s’accorde à reconnaître que les bénéfices retirés du passage du Tour de France sont encore plus importants, aussi bien pour le Puy-du-Fou que pour les hôteliers, restaurateurs et autres prestataires de service des villes-étapes concernées. Sans compter, en outre, les retombées plus lointaines, en terme de tourisme notamment, entrainées par la retransmission du Tour de France suivie par plus de deux milliards de téléspectateurs dans le monde entier. Preuve également du bon rapport de l’investissement, le retour à trois nouvelles reprises, en 1999, 2005 et 2011, du Tour de France en Vendée.
Entre, d’un côté, le Puy-du-Fou qu’il a fondé en 1978 et qui, dans le cadre de la Cinescénie - un spectacle son et lumière nocturne - relate l’histoire de la Vendée à travers la famille des Maupillier, et, de l’autre, le Tour de France, fort d’un riche passé débuté en 1903, il était presque évident que la rencontre entre les deux monuments de la culture et du sport allait se produire un jour où l’autre.
Le Puy-du-Fou et le Tour de France, deux monuments
Homme de communication, Philippe de Villiers sait aussi - au moment où est lancée l’idée d’un départ du Tour de France prévu en juillet 1993 dans le département - toutes les retombées économiques et publicitaires que cela peut engendrer ensuite, autant d’ailleurs pour le Puy-du-Fou que pour les villes-étapes vendéennes engagées dans l’aventure. En cela, il suivait, 17 ans après, le chemin qu’avaient emprunté en leur temps les promoteurs les frères Merlin pour faire connaître les ensembles immobiliers qu’ils avaient l’intention de vendre sur la côte nord du département. A la différence près que le coût à payer pour la mise en place d’une telle organisation n’était plus tout à fait le même.
A l’heure actuelle, 65 000 € ou 110 000 € (hors frais annexes comme la réfection des routes, l’accueil de la presse, le ramassage des déchets, etc...) sont en effet nécessaires pour pouvoir accueillir soit un départ, soit une arrivée d’étape. Une note encore plus nettement élevée - entre deux et dix millions d’euros - pour ceux, villes ou parcs d’attraction comme le Puy-du-Fou, qui veulent organiser le départ du Tour de France.
Un ''jumelage'' des plus lucratifs
Reste que si une telle opération nécessite beaucoup d’argent dépensé sur le coup, à terme chacun s’accorde à reconnaître que les bénéfices retirés du passage du Tour de France sont encore plus importants, aussi bien pour le Puy-du-Fou que pour les hôteliers, restaurateurs et autres prestataires de service des villes-étapes concernées. Sans compter, en outre, les retombées plus lointaines, en terme de tourisme notamment, entrainées par la retransmission du Tour de France suivie par plus de deux milliards de téléspectateurs dans le monde entier. Preuve également du bon rapport de l’investissement, le retour à trois nouvelles reprises, en 1999, 2005 et 2011, du Tour de France en Vendée.
Philippe Beauvery