Monseigneur Glemp au Puy-du-Fou
10 juillet 1989
03m 31s
Réf. 00107
Notice
Résumé :
Monseigneur Glemp, primat de Pologne, le président du sénat polonais et les représentants du syndicat Solidarnosc étaient en visite aux Epesses en Vendée. Au cours d'une journée qui s'est achevée par une messe puis par le spectacle du Puy-du-Fou, 23 conventions culturelles ont été signées, rappelant les liens qui unissent la Vendée et la Pologne.
Type de média :
Date de diffusion :
10 juillet 1989
Source :
FR3
(Collection:
FR3 Pays de Loire actualités édition de Nantes
)
Personnalité(s) :
Thèmes :
Lieux :
Éclairage
En 1989, le cardinal Glemp, primat de Pologne est l’invité de marque du Conseil général de Vendée au cours d’une cérémonie imposante au Puy-du-Fou. Alors que la France célèbre le bicentenaire de la Révolution, cette venue consacre la Vendée comme la terre de la résistance chrétienne à la Révolution.
L’actualité rassemble en effet d’une façon assez étonnante Pologne et Vendée puisqu’elles peuvent être rapprochées autour de leur résistance à la « révolution », amalgamant la française de 1789-1793 et la soviétique de 1917, au nom de la défense du peuple et de la religion. Cette vision, clairement exprimée par Mgr Glemp, est d’autant plus assurée que le « mur » de Berlin s’effondre et que le syndicat Solidarnosc est légalisé – son président Lech Walesa deviendra le président de la République polonaise un an plus tard. Dès 1984, le pape Jean-Paul II, polonais lui aussi, avait procédé à la béatification de 100 martyrs de la Vendée avant de faire, en 1996, un bref voyage en Vendée à l’invitation des autorités religieuses du diocèse.
L’histoire et la mémoire de la Vendée se trouvent ainsi mis en résonance avec l’actualité politique nationale et internationale. La signature de conventions culturelles entre des communautés urbaines et régionales françaises et des représentants polonais renforce cette image de la Vendée, symbole de la résistance à l’Etat révolutionnaire.
L’actualité rassemble en effet d’une façon assez étonnante Pologne et Vendée puisqu’elles peuvent être rapprochées autour de leur résistance à la « révolution », amalgamant la française de 1789-1793 et la soviétique de 1917, au nom de la défense du peuple et de la religion. Cette vision, clairement exprimée par Mgr Glemp, est d’autant plus assurée que le « mur » de Berlin s’effondre et que le syndicat Solidarnosc est légalisé – son président Lech Walesa deviendra le président de la République polonaise un an plus tard. Dès 1984, le pape Jean-Paul II, polonais lui aussi, avait procédé à la béatification de 100 martyrs de la Vendée avant de faire, en 1996, un bref voyage en Vendée à l’invitation des autorités religieuses du diocèse.
L’histoire et la mémoire de la Vendée se trouvent ainsi mis en résonance avec l’actualité politique nationale et internationale. La signature de conventions culturelles entre des communautés urbaines et régionales françaises et des représentants polonais renforce cette image de la Vendée, symbole de la résistance à l’Etat révolutionnaire.
Jean-Clément Martin