Interview du maire des Sables-d'Olonne
05 mai 1965
03m 25s
Réf. 00581
Notice
Résumé :
Pierre Mauger, le maire des Sables-d'Olonne annonce que la municipalité va réaliser de nombreux projets pour améliorer l'attrait de la ville. Parmi ces projets, figurent le doublement de la surface de la plage, la création d'un port pour les plaisanciers de passage, d'un second centre hippique et l'aménagement de l'aérodrome.
Type de média :
Date de diffusion :
05 mai 1965
Source :
ORTF
(Collection:
Télé Loire Océan actualité
)
Personnalité(s) :
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Éclairage
Le littoral vendéen, « la côte de lumière », avait déjà une vocation touristique affirmée, du moins autour des Sables-d’Olonne, grâce à son ensoleillement favorable et ses belles plages de sable fin. Mais ce sont les années soixante qui vont donner le coup de fouet à son aménagement touristique. Non seulement les projets dont le maire des Sables Pierre Mauger entretient ici son interlocuteur vont se concrétiser mais d’autres vont bientôt naître, toujours plus ambitieux, toucher toutes les autres petites villes du littoral, de Saint-Jean-de-Monts à La Tranche-sur-Mer en passant pas Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Olonne-sur-Mer.
Les projets créateurs d’emplois et/ou de notoriété (ports de plaisance, zones à urbaniser, course du Vendée Globe) renforcent la position des maires aménageurs. Depuis le début de la Ve République, ils sont de droite ou sans étiquette affirmée. Ils le resteront mais non sans quelques soubresauts importants. En effet, la frénésie immobilière provoque des réactions contre « le bétonnage de la côte ». Les socialistes, associés ou non à des écologistes, en tireront parti : à Saint-Jean-de-Monts à partir de 1989, à Saint-Hilaire-de Riez de 1989 à 2014 et, plus brièvement, à Olonne-sur-Mer jusqu’à 2008.
Cependant, en longue période, l’équipement touristique de la côte favorise la droite pour deux raisons principales. D’abord parce qu’il provoque l’afflux de personnes qui investissent dans l’acquisition de biens à habiter pour leur retraite. Les villes du littoral ont aujourd’hui une population relativement forte de propriétaires âgés (un facteur généralement corrélé au vote de droite). Quant aux actifs qui détiennent des emplois dans l’industrie touristique ou en relation avec elle, ils sont généralement peu portés à une contestation qui nuirait à l’image de leur cité. On ne s’étonnera donc pas que la IIIe circonscription de Vendée qui est celle du littoral, ait toujours voté sous la Ve République, sans discontinuité, pour des députés de droite, que ce soit sous l'étiquette UDR, RPR ou UMP. Même si ce n’est pas tout à fait la même droite que celle incarnée dans le Bocage par le villiérisme.
Les projets créateurs d’emplois et/ou de notoriété (ports de plaisance, zones à urbaniser, course du Vendée Globe) renforcent la position des maires aménageurs. Depuis le début de la Ve République, ils sont de droite ou sans étiquette affirmée. Ils le resteront mais non sans quelques soubresauts importants. En effet, la frénésie immobilière provoque des réactions contre « le bétonnage de la côte ». Les socialistes, associés ou non à des écologistes, en tireront parti : à Saint-Jean-de-Monts à partir de 1989, à Saint-Hilaire-de Riez de 1989 à 2014 et, plus brièvement, à Olonne-sur-Mer jusqu’à 2008.
Cependant, en longue période, l’équipement touristique de la côte favorise la droite pour deux raisons principales. D’abord parce qu’il provoque l’afflux de personnes qui investissent dans l’acquisition de biens à habiter pour leur retraite. Les villes du littoral ont aujourd’hui une population relativement forte de propriétaires âgés (un facteur généralement corrélé au vote de droite). Quant aux actifs qui détiennent des emplois dans l’industrie touristique ou en relation avec elle, ils sont généralement peu portés à une contestation qui nuirait à l’image de leur cité. On ne s’étonnera donc pas que la IIIe circonscription de Vendée qui est celle du littoral, ait toujours voté sous la Ve République, sans discontinuité, pour des députés de droite, que ce soit sous l'étiquette UDR, RPR ou UMP. Même si ce n’est pas tout à fait la même droite que celle incarnée dans le Bocage par le villiérisme.