Poussée de la gauche en Vendée
17 juin 2012
01m 45s
Réf. 00649
Notice
Résumé :
Sylviane Bulteau, PS, est élue député de la 2e circonscription de Vendée, avec 51,79% des voix. Selon elle, cette circonscription était difficile mais sa victoire s'explique par les années de travail sur le terrain. Le président de la Région Jacques Auxiette la félicite et souligne que la Vendée devient un département normal.
Date de diffusion :
17 juin 2012
Source :
FR3
(Collection:
Emission spéciale élections
)
Personnalité(s) :
Lieux :
Éclairage
Les élections législatives de 2012 qui se sont déroulées dans le sillage de la victoire de François Hollande, enregistrent partout en France une poussée de la gauche qui donne au nouveau président de la République une majorité à l’Assemblée nationale de 258 députés PS auxquels s’ajoutent ses alliés du Front de Gauche (10) et des Verts (16). La Vendée suit le mouvement. Sur cinq députés, deux PS sont élus, Sylviane Bulteau à La Roche-sur-Yon sud et Hugues Fourage à Fontenay-le-Comte. Un résultat jamais atteint sauf en 1986, mais à la faveur de la proportionnelle. Est-ce la fin de l’ancrage à droite ? Est-ce, comme le dit Jacques Auxiette le leader de la gauche en Vendée, le fait que « la Vendée est devenue un département normal » ?
Ce qui est certain c’est que les gains de la gauche sont très importants par rapport aux législatives de 2007. Dans chacune des cinq circonscriptions, ils tournent autour de 10 points, ce qui est considérable. Ces gains ne bénéficient pratiquement qu’au Parti socialiste. Le Front de gauche, avec le Parti communiste, atteint rarement les 4%. Plus significatif encore, l’écologiste que soutenait le PS dans la IIIe circonscription se heurte à la candidature dissidente d’un militant issu du PS. Sous l’étiquette Divers gauche, il fera un score très supérieur à celui du candidat officiellement investi. Avec un total de plus de 39% des voix, en y incluant les écologistes, la gauche vendéenne approche pour la première fois l’équilibre gauche droite à l’échelle nationale.
Néanmoins sa fragilité est visible. Dès les municipales de 2014, un reflux a pu s’observer, le plus significatif étant l’échec du député Hugues Fourage qui perd la mairie de Fontenay-le-Comte, là où il avait obtenu près de 60 % des voix aux législatives de 2012. Les régionales n’ont pas envoyé de signal plus rassurant. Il importe donc d’attendre les échéances de 2017 pour savoir si ces gains de la gauche pourront ou non être consolidés. S’il y a reflux, ce sera encore sur ses bastions traditionnels de La Roche-sur-Yon et le sud du département.
Ce qui est certain c’est que les gains de la gauche sont très importants par rapport aux législatives de 2007. Dans chacune des cinq circonscriptions, ils tournent autour de 10 points, ce qui est considérable. Ces gains ne bénéficient pratiquement qu’au Parti socialiste. Le Front de gauche, avec le Parti communiste, atteint rarement les 4%. Plus significatif encore, l’écologiste que soutenait le PS dans la IIIe circonscription se heurte à la candidature dissidente d’un militant issu du PS. Sous l’étiquette Divers gauche, il fera un score très supérieur à celui du candidat officiellement investi. Avec un total de plus de 39% des voix, en y incluant les écologistes, la gauche vendéenne approche pour la première fois l’équilibre gauche droite à l’échelle nationale.
Néanmoins sa fragilité est visible. Dès les municipales de 2014, un reflux a pu s’observer, le plus significatif étant l’échec du député Hugues Fourage qui perd la mairie de Fontenay-le-Comte, là où il avait obtenu près de 60 % des voix aux législatives de 2012. Les régionales n’ont pas envoyé de signal plus rassurant. Il importe donc d’attendre les échéances de 2017 pour savoir si ces gains de la gauche pourront ou non être consolidés. S’il y a reflux, ce sera encore sur ses bastions traditionnels de La Roche-sur-Yon et le sud du département.