Jacques Auxiette élu maire de La Roche-sur-Yon
14 mars 1977
58s
Réf. 00583
Notice
Résumé :
Jacques Auxiette, candidat de l'union de gauche, a été élu maire de La Roche-sur-Yon. Après un long parcours militant, cet enseignant de mathématiques de formation a occupé de multiples fonctions, tour-à-tour, entre autres, professeur certifié, administrateur de la MGEN et secrétaire de la section vendéenne du PS.
Type de média :
Date de diffusion :
14 mars 1977
Source :
FR3
(Collection:
Télé Pays de Loire
)
Personnalité(s) :
Lieux :
Éclairage
Les élections municipales de 1977 donnent le coup d’envoi de la longue carrière politique de Jacques Auxiette comme élu local. Ce jeune professeur de mathématiques, originaire de l’Indre, un département d’une tradition laïque, s’est installé à 24 ans à La Roche-sur-Yon où il a été muté. Il devient rapidement proviseur adjoint de son lycée. Son profil politique est emblématique de toute une génération de militants PS de l’époque. Il est enseignant et militant actif au SNES (Syndicat national des enseignants du second degré), à la MGEN (Mutuelle Générale de l’Education Nationale) et à la Fédération des Œuvres laïques ; il a d’abord pris sa carte au Parti socialiste unifié en 1970 avant de rallier le Parti socialiste en 1974 ; et comme beaucoup d’autres, il profite pleinement de la vague rose aux municipales de 1977. Cette consultation marquera, dans toute la France, une résurrection de la gauche sous les auspices du Programme commun avec le Parti communiste français, et aussi, pour la première fois, un rééquilibrage du rapport de forces entre socialistes et communistes en faveur des premiers. Au sein du PS il affiche une sensibilité « girondine », c’est-à-dire hostile au parisianisme. Jacques Auxiette est avant tout un élu de terroir.
Réélu en 1983 contre un adversaire redoutable, Philippe Mestre, mais battu aux élections législatives de 1988, il va enchaîner les mandats locaux et il sera l’inamovible maire de La Roche-sur-Yon. Il y mène une politique de développement urbain, notamment en rénovant le quartier de la gare et en maintenant l’activité ferroviaire. En 2004, il devient président de la région Pays de la Loire, et doit troquer, pour cause de cumul de mandats, son poste de maire contre celui de premier adjoint, ce qui signifie qu’il entend garder un œil sur son fief, son premier adjoint lui succédant à la mairie. Pourtant, l’élu vendéen ne reviendra jamais au premier plan en Vendée. C’est à Nantes que se déroulera désormais la dernière partie de sa carrière, avant l’annonce en 2015 de son retrait de la vie politique.
Réélu en 1983 contre un adversaire redoutable, Philippe Mestre, mais battu aux élections législatives de 1988, il va enchaîner les mandats locaux et il sera l’inamovible maire de La Roche-sur-Yon. Il y mène une politique de développement urbain, notamment en rénovant le quartier de la gare et en maintenant l’activité ferroviaire. En 2004, il devient président de la région Pays de la Loire, et doit troquer, pour cause de cumul de mandats, son poste de maire contre celui de premier adjoint, ce qui signifie qu’il entend garder un œil sur son fief, son premier adjoint lui succédant à la mairie. Pourtant, l’élu vendéen ne reviendra jamais au premier plan en Vendée. C’est à Nantes que se déroulera désormais la dernière partie de sa carrière, avant l’annonce en 2015 de son retrait de la vie politique.
Jean-Clément Martin