Ouverture des nouveaux thermes d'Aix les Bains
Notice
La ville d'Aix les Bains se refait une beauté avec l'ouverture des nouveaux thermes. L'accent a été mis sur l'hygiène et l'environnement mais également sur l'application de nouvelles techniques médicales.
Éclairage
À Chevalley, sur les hauteurs de la ville d'Aix les Bains, les nouveaux thermes ont été conçus par l'architecte d'origine polonaise Stanislas Fiszer associé à Jean Yves Le Mesle. Ils ont été désignés à l'issue d'un concours d'architecture lancé en 1993. Les travaux, financés par les collectivités territoriales et l'État, ont permis une création innovante sur un site permettant le forage à grandes profondeurs. En effet l'eau thermale est puisée entre 1100 et 2200 mètres, garantissant les meilleures conditions sanitaires. Inaugurés en l'an 2000, le bâtiment tire sa force de sa structure horizontale. Le choix d'une hauteur faible, environ 13,50 mètres, permet au bâtiment de s'inscrire dans un paysage dominé par le Mont Revard. Au cœur d'un quartier résidentiel composé de maisons, d'hôtels et de villas des années 1900, l'édifice est soigneusement intégré à son environnement.
Le grand hall permet l'accès aux trois unités de soins identiques offrant chacune piscines, douches et cabines. Les traitements thermaux se concentrent ainsi sur un seul lieu, limitant les déplacements des curistes. Un important espace de détente ouvre sur un jardin. Les espaces techniques et le stationnement se situent au sous-sol. Quarante-neuf puits de lumière vitrés ponctuent la silhouette de l'édifice de petits belvédères verticaux qui apportent un éclairage naturel aux espaces intérieurs. Les chaînages d'angle et les oculi de leurs bases renforcent la liaison entre l'intérieur et l'extérieur ; ils apparentent les thermes à une architecture palatiale. Le choix de la pierre oxydée brute renforce l'intégration au lieu et au paysage.
Les matériaux guident le parcours à l'intérieur des thermes et donne une identité propre aux différents espaces. Le hall d'accueil se caractérise par un traitement du sol en roche marbrière jaune appelée « travertin persan ». Le sol de la galerie qui mène aux soins est traité en « hauteville », une pierre beige de Bourgogne. Les plafonds des galeries et des corniches, recouverts de staff couleur ivoire contrastent avec des menuiseries de cèdre rouge. Pour garantir des qualités acoustiques isolantes, des faux plafonds ont été réalisés en chêne. La salle de détente devient un lieu d'exception avec son plafond clair en tulipier et les jeux de bleus de ses bassins. La sobriété du bâtiment répond à la noblesse des matériaux.
Les espaces techniques constituent une partie importante de l'établissement. Ils doivent garantir la qualité et le confort des traitements. Une station d'épuration propre aux Thermes a été créée. Répondant au développement des soins rhumatologiques, les Thermes Chevalley accueillent des curistes qui peuvent expérimenter des nouveaux soins dans un cadre contemporain largement ouvert sur le paysage. Ils constituent un atout économique important.