Parcours thématique

Les soldats autochtones de l'armée française durant les guerres d'indépendance

Sébastien Denis (partie Algérie et coordination), Delphine Robic-Diaz (partie Indochine), Sophie Dulucq (partie Afrique sub-saharienne)

Introduction

Durant les conflits de décolonisation, les militaires français ont recours massivement au recrutement de soldats autochtones au sein des différents pays concernés. Cette pratique n'est certes pas nouvelle ; comme le dit l'historien Michel Bodin, « Selon de vieilles pratiques coloniales, l'Armée a toujours puisé dans les réservoirs des populations locales pour remplir ses missions d'une façon plus efficace et moins onéreuse pour la nation » (Revue française d'histoire d'outre-mer, n°303, 1994). Mais cette pratique, qui vise à employer des autochtones pour les faire se battre contre leurs propres congénères, prend une tournure particulière alors que les populations se sont déjà largement battues au service de la France durant les deux conflits mondiaux et que cette dernière n'a pas élargi leurs droits. L'usage de ces soldats connaissant souvent parfaitement le terrain, et parfois issus des rangs de l'« ennemi », apparaît opportuniste, leur sécurité étant impossible à assurer quand la France se retire d'Indochine ou d'Algérie, mettant en danger leur vie (et celle de leurs familles), accusés de traîtrise et livrés à la vindicte populaire.

Indochine : du « jaunissement » des troupes à la vietnamisation du conflit

Le « jaunissement des troupes » est le terme officiel employé pour désigner une pratique commune dans l'histoire militaire française en Indochine : recruter un maximum de combattants locaux afin de suppléer les forces françaises dont l'infériorité numérique ne permettait pas de couvrir efficacement l'intégralité du territoire colonisé. Cette dynamique obéit tant à des contraintes de terrain (l'éloignement géographique, l'environnement naturel, le climat) qu'à des considérations stratégiques (coût moindre des recrues locales notamment en ce qu'elles ne nécessitent pas de frais de transport ou de rapatriement, meilleure connaissance des lieux, des coutumes locales, des langues et des dialectes, meilleure coopération des populations civiles avec des soldats issus de la même ethnie, etc.).

Le général Leclerc, dans une allocution radiophonique de 1946, rend ainsi hommage à la présence de ces combattants dans l'armée français dès avant le commencement de la guerre d'Indochine. Il dénombre parmi les victimes de l'occupation japonaise et du 9 mars 1945 : « 1800 militaires français, 6000 Indochinois morts au champ d'honneur ». Par la suite, la guerre d'Indochine ne fait que confirmer cette logique d' « amalgame » d'hommes venus de cultures et d'ethnies différentes et de « substitution » progressive des effectifs pour parvenir au 1er mai 1954 à une présence majoritaire de combattants indochinois (30,94% pour 29% de Français métropolitains comme l'explique Michel Bodin, historien, spécialiste du sujet dans son essai La France et ses soldats, Indochine 1945-1954, le reste des troupes étant constitué de soldats africains et maghrébins, seules unités avec certains bataillons de la Légion à ne pas être « jaunies »).

 La capitulation du Japon racontée par le Général Leclerc

La capitulation du Japon racontée par le Général Leclerc

En 1946, le général Leclerc se souvient - un an après - de la signature à bord du Missouri de la capitulation sans condition du Japon. Il évoque ensuite le rôle de la France Libre dans la conduite de la guerre.

16 aoû 1946
03m 28s

En effet, lorsqu'il devient Haut-Commissaire en Indochine fin 1950, le général de Lattre de Tassigny prolonge et affirme ce jaunissement des troupes en le doublant d'une nouvelle visée stratégique « la vietnamisation du conflit ». Il s'agit de mettre à profit cette mixité des unités combattantes pour former des soldats vietnamiens destinés à devenir l'armée nouvelle d'un Vietnam indépendant.

Le général de Lattre de Tassigny

Le général de Lattre de Tassigny

Après l'attaque virulente du Viêt-minh en octobre 1950 dans le Tonkin, la situation appelle des mesures d'urgence : le redressement est entamé par le général de Lattre de Tassigny (batailles de Vinh Yen et de Hoa-Binh). Les images, comme les discours du général de Lattre, retracent ces événements.

11 déc 1952
01m 45s

Dès lors la guerre d'Indochine n'est plus présentée comme une guerre de reconquête coloniale menée par la France, mais comme une opération de sécurisation dans le cadre de l'endiguement de la menace communiste en Asie du Sud-Est. Un Saint-Cyr vietnamien est même créé pour fournir l'élite d'encadrement de cette armée nationale placée sous l'autorité politique de Bao Dai, dernier empereur d'Annam.

Le "Saint Cyr vietnamien" [muet]

Le "Saint Cyr vietnamien" [muet]

[Document muet] Le général Nguyen Van Hinh remet des décorations aux tout nouveaux officiers vietnamiens sortis de la formation de l'école des cadres militaires. En présence du Premier ministre, M. Van Tam.

19 nov 1953
50s

Beaucoup de documents audiovisuels officiels, qu'il s'agisse des Actualités filmées (voir Opération Méduse) ou de films d'instruction (Le Poste) mettent en scène des combattants locaux aux côtés des soldats français.

 Opération <i>Méduse</i> au nord d'Haïphong

Opération Méduse au nord d'Haïphong

L'opération "Méduse" se situe au nord d'Haïphong et vise à "nettoyer" le delta du fleuve Rouge.

10 mai 1951
01m 09s
"Le poste"

"Le poste"

Film d'instruction militaire expliquant comment implanter et utiliser un poste de manière efficace.

26 oct 1954
03m 17s

Souvent il s'agit de la mise en scène d'opérations dangereuses comme le déminage des routes ou à l'inverse de missions subalternes comme garder les PIM (prisonniers internés militaires), ennemis employés comme main d'œuvre.

Réouverture de la route coloniale numéro 5 au Vietnam [muet]

Réouverture de la route coloniale numéro 5 au Vietnam [muet]

[Document muet] Le train blindé La Rafale surveille la route coloniale n°5 qui vient d'être réouverte sur la portion Haïphong-Hanoï, les troupes franco vietnamiennes nettoient la région des mines et réparent les voies endommagées. Les camions et les paysans peuvent réemprunter cet axe nord sud.

1954
02m 37s
 Nam Dinh et le delta du fleuve rouge

Nam Dinh et le delta du fleuve rouge

Mise en état de défense du delta tonkinois (fleuve Rouge) par le génie militaire.

23 nov 1950
01m 10s

De nombreux documents insistent également sur la dimension religieuse de cette alliance franco-vietnamienne en montrant la communion des hommes, toutes origines confondues, notamment lors de messes.

Opération "Mars" en Indochine [muet]

Opération "Mars" en Indochine [muet]

[Document muet] Découverte d'une cache d'armes dans une grotte à résurgence et déplacement forcé d'un village et de ses habitants.

1951
02m 55s

Le jaunissement des troupes n'est donc pas un tabou à l'époque de la guerre d'Indochine comme le prouve l'importante figuration fournie par les combattants locaux dans la propagande audiovisuelle officielle orchestrée par les autorités militaires. Bien qu'elle soit une réalité admise, la présence massive sur le terrain des soldats vietnamiens (réguliers, supplétifs, auxiliaires, partisans, selon les différentes modalités de leur intégration au CEFEO) ne coïncide pourtant pas avec une valorisation du rôle de ces hommes sur le terrain. Ces images d'archives sont donc dans la parfaite continuité de l'imaginaire collectif colonial : la massification d'une population indigène cantonnée dans des rôles subalternes.

Les soldats autochtones pendant la guerre d'Algérie

En Algérie comme dans les autres territoires colonisés par la France, les soldats autochtones sont au cœur de la stratégie militaire et politique française – et cela depuis le XIXe siècle avec l'Armée d'Afrique et les « bureaux arabes ». En effet, ces soldats représentent parfaitement, surtout dans un conflit « révolutionnaire » où l'action psychologique prime (le gros des recrutements se fait entre 1957 et 1960), la volonté de créer un lien fort entre la France et les populations locales. Quel lien plus fort que celui généré par ces soldats venant « naturellement » combattre au côté de la France contre leurs propres congénères se rebellant contre la « mère-Patrie » ? Cette stratégie avait été expérimentée, comme on vient de le voir, en Indochine ; mais la situation est différente en Algérie puisque les Algériens sont, au moins en théorie, des Français – même s'ils sont moins bien représentés que les Européens au niveau de l'Assemblée algérienne. Cette différence est de taille, et des films comme Askri viennent rappeler après la Seconde Guerre mondiale la dette de la France envers ces soldats, mais aussi une forme de dette réciproque des Algériens envers la France. Les Algériens, plus encore que les autres populations autochtones à travers le monde, se voient rappeler en permanence le rôle de la France dans la construction de leur province, le travail donné aux hommes, l'amélioration annoncée de la qualité de vie et de l'enseignement, etc. Le paternalisme est donc récurrent dans les films, visant à rabâcher aux populations locales la grandeur du colonisateur.

 Askri - anciens combattants algériens

Askri - anciens combattants algériens

Ce film consacré aux anciens combattants algériens propose une rétrospective des combats les plus importants auxquels ils ont participé lors de la Seconde Guerre mondiale. Il expose ensuite, à travers l'exemple de quelques vétérans, les droits qu'ils ont acquis : licences spéciales pour ouvrir des cafés ; décorations militaires ; pensions de guerre ; dispensaires et centres pour invalides et mutilés ; école militaire pour leurs enfants.

1952
12m 25s

Les hommes choisissant (un choix lourd de conséquences, ils le savent) de combattre pour la France le font pour des raisons très différentes, allant du patriotisme au simple salaire. Ils peuvent s'être engagés dans l'armée régulière ; mais ils sont plus souvent des « supplétifs », comme les harkis (placés dans des unités mobiles), les moghaznis (placés auprès des Sections Administratives Spécialisées) ou les Unités territoriales. Côté civil, ils peuvent faire partie des GMS (Groupes mobiles de sécurité, sorte de CRS) ou de groupes d'autodéfense armés par la France (Voir Histoire d'un village). Il s'agit donc de militaires auxiliaires, mais aussi de civils faisant parfois ce choix pour défendre les villages des agressions de l'ALN comme de l'armée française.

Histoire d'un village

Histoire d'un village

Après l'enlèvement d'un villageois, les habitants de ce village décident de s'organiser en autodéfense avec l'aide de l'Armée. Distribution des fusils, entraînement.

03 mar 1961
18m 22s

Il existe donc des situations différentes pour ces hommes d'origine algérienne, qualifiés de « FSNA » (Français de souche nord-africaine). De nombreux films de propagande et actualités cinématographiques leur sont dédiés, qui valorisent justement ces soldats auprès des populations civiles et dans l'armée elle-même.

180 000 musulmans

180 000 musulmans

Ce reportage évoque la vie quotidienne et la mise en place de groupes d'autodéfense dans le bled. Il montre des tirailleurs et spahis "contre la rébellion", ainsi que le travail des officiers SAS (visite dans les villages, distribution d'armes, chantiers de construction).

14 jan 1960
17m 35s

Les commandos, qui se mettent en place à partir de 1957, intègrent très souvent des Algériens – et bien souvent des ralliés déçus de l'ALN – de manière à lutter plus efficacement contre les katibas. L'organisation de ces commandos est d'ailleurs calquée sur celle des katibas, puisqu'il s'agit de retourner les armes du FLN-ALN contre lui-même. Le comando Georges connaîtra une forme de succès médiatique grâce à la télévision.

 L'opération "Jumelles"et le commando Georges

L'opération "Jumelles"et le commando Georges

Reportage auprès d'une unité combattante, le PC Artois, en Kabylie (vallée de la Soummam) où se déroule l'opération "Jumelles" dont le but est de réduire le FLN sur le plan militaire.

02 oct 1959
13m 50s

Les femmes algériennes, même si elles sont rarement mises en scène dans ce cadre particulier, le sont dans le domaine médical, avec les femmes des Equipes médico-sociales itinérantes (EMSI), mises en place en même temps que les SAS pour assurer les soins auprès des femmes.

Comme en Indochine, c'est le devenir hypothétique (et souvent tragique) de personnes considérées souvent sur place comme des « traîtres » à leur propre pays qui a mobilisé une partie des officiers supérieurs, les poussant à l'insubordination au nom de la « parole donnée » à ces soldats autochtones, employés puis « lâchés » par l'Etat et l'armée.

L'Afrique subsaharienne

La présence de forces armées dans les territoires dominés est l'un des éléments constitutifs de l'ordre colonial, au sud du Sahara comme ailleurs. Et ce sont des soldats « indigènes » qui y ont constitué la plus grosse partie des effectifs. En Afrique, les troupes ont été au départ recrutées localement en fonction des besoins, comme auxiliaires des forces métropolitaines : on voit ainsi émerger des petites formations de tirailleurs soudanais, gabonais, etc., qui se constituent au gré de la conquête. Les premiers bataillons de tirailleurs dits « sénégalais » sont ainsi levés dès la première moitié du XIXe siècle ; en 1857, par décret impérial, ils sont constitués en corps à l'initiative du gouverneur Faidherbe. Ces troupes sont employées à la conquête et à la défense des territoires, et parfois loin de leur pays d'origine, comme ces « Sénégalais » envoyés à l'assaut de Madagascar en 1895.

Au XIXe siècle, les troupes coloniales françaises en Afrique se répartissaient grosso modo en deux catégories : l'Armée d'Afrique (avec pour champ d'intervention l'Afrique du Nord, le Sahara, puis les mandats du Levant) et les troupes de marine affectées aux autres colonies, dénommées « troupes coloniales » à partir de 1900 (quand elles passent du ministère de la Marine au ministère de la Guerre). Ces troupes indigènes en Afrique associent toujours des soldats français et des recrues locales. Il s'agit de professionnels, renforcés en temps de guerre par des appelés métropolitains et des conscrits indigènes recrutés par tirage au sort. Il faut noter que, compte tenu de la différence de statut entre citoyens et sujets, on ne trouve presque aucun Africain parmi les officiers avant 1946 (loi Lamine Guèye sur la citoyenneté).

En 1912, la conscription est établie dans les colonies d'AOF, d'AEF et à Madagascar au nom du nécessaire recours à une « Force noire » (l'expression est du général Mangin, qui l'a théorisée dans un ouvrage en 1910). Le service militaire est désormais obligatoire pour tous les hommes valides de 20 à 28 ans. C'est à ce vivier que la France fait appel dès l'entrée en guerre en 1914, tout en encourageant parallèlement le volontariat, qui permet de recruter 50 000 hommes supplémentaires entre 1915 et 1918. En AOF et en AEF, on mobilise ainsi près de 190 000 combattants, et environ 40 000 à Madagascar : l'« appel à l'Afrique » aboutit à la levée de plus de 200 000 hommes dans les territoires subsahariens et dans la Grande Île, qui viennent combattre en métropole ou sur divers théâtres d'opérations (Europe, Dardanelles).

Après 1914, les troupes sont réorganisés et, pour certaines d'entre elles, stationnent de façon prolongée en métropole (à Fréjus, à Perpignan, etc.) et prennent une importance croissante. En 1943 et 1944, elles fournissent des contingents nombreux qui contribuent à la libération du territoire française. En novembre 1944, l'épisode sanglant du camp de Thiaroye (la répression brutale d'un soulèvement dans un camp de tirailleurs) marque les mémoires en Afrique de l'Ouest, mais ne donne pas de coup d'arrêt aux recrutements, au contraire. Après la Seconde Guerre mondiale, en effet, les soldats africains constituent souvent le bras armé de diverses opérations de répression dans les territoires colonisés – par exemple l'insurrection de 1947, à Madagascar – et bien sûr des guerres de décolonisation en Indochine et en Algérie (cf. Frédéric Garan (dir.), Défendre l'Empire. Des conflits oubliés à l'oubli des combattants (1945-2010), Paris, Vendémiaire, 2013).

Le vent des changements affecte les troupes africaines au cours des années 1950, à mesure que se dessine la marche à l'autonomie puis à l'indépendance des territoires africains. En 1958, une tentative est faite pour les intégrer dans les forces de la nouvelle entité politique qu'est la Communauté.

Escadre de l'Atlantique, escadre de la Communauté ?

Escadre de l'Atlantique, escadre de la Communauté ?

L'escadre de l'Atlantique, comportant notamment les escorteurs Chateaurenault et Chevalier Paul ainsi que le croiseur Colbert et le porte-avions La Fayette, fait escale dans le port de Dakar, au Sénégal. Tandis que certains marins permissionnaires descendent à terre pour visiter la ville, d'autres restent à bord et font visiter les bâtiments aux curieux. Cet échange illustre la teneur du commentaire, véritable manifeste pour la Communauté, créée en 1958 à l'initiative du général de Gaulle : ainsi l'escadre de l'Atlantique "représente l'escadre de la Communauté", elle est "l'escadre de l'amitié entre le peuple de métropole et les peuples africains qui ont lié leur avenir à celui de la France". Symboliquement, le reportage se termine sur le drapeau français et celui de la Communauté réunis dans le même plan.

05 mai 1960
02m 40s

Mais, en fait, les troupes coloniales (rebaptisées « troupes de marine ») entrent désormais dans le processus de créations d'armées nationales au service de leur État respectif. À cet effet est créée, en 1958, l'École de formation des officiers ressortissants des territoires d'outre-mer (EFORTOM), où sont formées les premières promotions d'officiers africains ; le centre fonctionne d'ailleurs jusqu'en 1965 dans le cadre des accords de coopération franco-africains. En France, après les indépendances, la question militaire relève du ministère de la Coopération où a été créé une Mission militaire de Coopération (MMC). En coordination avec le ministère de la Défense, elle assure la formation des armées africaines dans « les pays du champ ».

Les forces de la communauté

Les forces de la communauté

Les soldats des colonies françaises sont formés à l'EFORTOM (Ecole de formation des officiers du régime transitoire des troupes d'outre-mer), située à Fréjus. Ils suivent un enseignement technique (réparation d'une radio, fonctionnement d'une fusée, etc.) et tactique (jeux de guerre sur cartes, topographie, etc.), ainsi qu'un entraînement physique : escrime, apprentissage parachutiste, exercice de débarquement. Accentué par une musique triomphante, le commentaire dresse l'éloge de la Communauté dès sa première phrase : "Dans la Communauté, tous les citoyens sont égaux en droit, quelles que soient leur origine, leur race et leur religion". Enfin, le reportage se conclut sur une citation de Gabriele D'Annunzio, "La France, sans laquelle le monde serait seul !", suivie d'une poignée de mains symbolique entre deux saint-cyriens, dont l'un est africain, lors de la traditionnelle remise du casoar.

14 déc 1960
02m 40s
Le Sénégal et son armée, séquence 1 

Le Sénégal et son armée, séquence 1 

Présentation par Léopold Sedar Senghor de son armée : discours et cérémonie du 3e anniversaire de l'indépendance du Sénégal dans un cercle militaire.

1963
07m 56s
Le Sénégal et son armée, séquence 2

Le Sénégal et son armée, séquence 2

Présentation des missions de l'armée sénégalaise, en lien avec les populations, et son rôle dans le développement économique du pays.

1963
08m 12s

La coopération bilatérale contribue à sceller les liens entre ex-territoires et ex-métropole et tisse, par-delà les indépendances, un réseau de relations privilégiées et d'échanges de bons procédés. Au sein de ce nouveau dispositif, la formation des troupes africaines par les cadres de l'armée français s'inscrit dans une tradition vieille de plus d'un siècle.