Visite en Afrique du Sud
04 juillet 1994
01m 54s
Réf. 00023
Notice
Résumé :
François Mitterrand est arrivé au Cap, pour une visite officielle de deux jours en Afrique du Sud, la première d'un chef d'Etat occidental depuis l'investiture de Nelson Mandela à la présidence.
Type de média :
Date de diffusion :
04 juillet 1994
Personnalité(s) :
Éclairage
La France fut le premier pays occidental à recevoir officiellement Nelson Mandela en juin 1990. Reçu avec les honneurs d’un homme d’Etat alors qu’il sortait tout juste de prison après 27 ans d’incarcération, le chef de l’ANC n’a pas oublié ce geste fort de la France.
Quatre ans plus tard, en avril 1994, quelques mois après son élection à la présidence de la République sud-africaine, Mandela invite à son tour François Mitterrand, premier président français et premier chef d’Etat occidental depuis l’élection de Mandela à se rendre en Afrique du Sud - c’est dire l’importance symbolique de cette visite et son retentissement médiatique.
La France entend manifester, à cette occasion, son soutien au nouveau président dont le pouvoir repose encore sur un équilibre fragile. Victorieux aux élections présidentielles avec 62,65% des voix, le parti de l’ANC occupe une position dominante au sein du parlement mais ne peut imposer ses vues, la constitution sud-africaine ayant besoin des deux tiers des voix pour être adoptée. Le poste de vice-président a été confié à Frederick de Klerck, chef du parti national qui a remporté 20% des voix aux élections.
Mandela dispose d’un capital de confiance important parmi la communauté noire mais il doit relever de grands défis, le redressement économique du pays, la réduction des inégalités sociales et la réconciliation nationale.
La France proposa son aide sur le plan économique, la visite permit de renouer les relations commerciales interrompues par l’embargo et, sur le plan politique, en se faisant l’avocat de l’Afrique du Sud au sein des instances internationales, lors du sommet du G7 à Naples en juillet 1994, et au Conseil de l’Union européenne dont elle assura la présidence l’année suivante.
Quatre ans plus tard, en avril 1994, quelques mois après son élection à la présidence de la République sud-africaine, Mandela invite à son tour François Mitterrand, premier président français et premier chef d’Etat occidental depuis l’élection de Mandela à se rendre en Afrique du Sud - c’est dire l’importance symbolique de cette visite et son retentissement médiatique.
La France entend manifester, à cette occasion, son soutien au nouveau président dont le pouvoir repose encore sur un équilibre fragile. Victorieux aux élections présidentielles avec 62,65% des voix, le parti de l’ANC occupe une position dominante au sein du parlement mais ne peut imposer ses vues, la constitution sud-africaine ayant besoin des deux tiers des voix pour être adoptée. Le poste de vice-président a été confié à Frederick de Klerck, chef du parti national qui a remporté 20% des voix aux élections.
Mandela dispose d’un capital de confiance important parmi la communauté noire mais il doit relever de grands défis, le redressement économique du pays, la réduction des inégalités sociales et la réconciliation nationale.
La France proposa son aide sur le plan économique, la visite permit de renouer les relations commerciales interrompues par l’embargo et, sur le plan politique, en se faisant l’avocat de l’Afrique du Sud au sein des instances internationales, lors du sommet du G7 à Naples en juillet 1994, et au Conseil de l’Union européenne dont elle assura la présidence l’année suivante.
Agnès Tachin