François Mitterrand plante un arbre de la liberté pour le Bicentenaire
21 mars 1989
48s
Réf. 00282
Notice
Résumé :
A Saint-Gaudent, où le premier arbre de la liberté avait été planté en 1790, François Mitterrand est venu renouveler ce geste à l'occasion du bicentenaire de la révolution française.
Type de média :
Date de diffusion :
21 mars 1989
Personnalité(s) :
Éclairage
Le 21 mars 1989, premier jour du printemps, François Mitterrand ouvre le cycle des cérémonies du Bicentenaire de la Révolution française. Il se déplace alors à Saint-Gaudent, dans la Vienne, afin de planter lui-même un chêne. Il renouvelle ainsi le geste du prêtre révolutionnaire Norbert Pressac, qui avait planté le premier arbre de la liberté en 1790 et ainsi initié la plantation de plus de 60 000 arbres.
François Mitterrand prononce un discours sur le bicentenaire, le symbole de "l'arbre de la Liberté" et l'instruction publique. Il rappelle qu'il a inauguré quelques jours auparavant une exposition au Grand Palais sur l'Europe et la Révolution. Sa venue à Saint-Gaudent est donc le deuxième temps officiel du bicentenaire. Il évoque ensuite la symbolique de l'arbre de la liberté. Il évoque les racines profondes et explique que cet arbre "signifiera désormais à travers le temps, l'effort des hommes et des femmes de cette génération qui ont désormais pour mission, à leur manière, et compte tenu de l'évolution des temps, mais dans le même esprit et pour célébrer les mêmes symboles, d'assurer la relève des grands fondateurs de la Révolution française". L'arbre de la liberté est l'un des symboles les plus riches de la Révolution française. Il est le symbole de la vie, en perpétuelle évolution et en ascension vers le ciel. Il symbolise également le caractère cyclique mais aussi la solidité et la continuité de la Révolution : ses feuilles tombent puis renaissent.
François Mitterrand cite Victor Hugo, qui en mars 1848 avait planté lui aussi un arbre de la Liberté place des Vosges à Paris : "C'est un beau, un vrai symbole pour la Liberté qu'un arbre ! La Liberté a ses racines dans le coeur du peuple comme l'arbre dans le coeur de la terre ; comme l'arbre, elle élève et déploie ses rameaux dans le ciel ; comme l'arbre elle grandit sans cesse et couvre des générations de son ombre". François Mitterrand rappelle que la liberté, comme la nature, n'est pas un don du ciel et qu'elle est le fruit d'efforts et de luttes incessantes. François Mitterrand évoque ensuite la place de l'homme dans la nature, dont il doit avoir un souci constant. François Mitterrand évoque la place fondamentale de l'instruction publique afin d'assurer la pérennité des acquis de la Révolution française. En ce jour de commémoration, les élèves ont participé à la plantation de milliers d'arbres en France et ont pu lire des textes de révolutionnaires en classe. Enfin, il conclut avec l'espoir d'accomplir une nouvelle révolution, celle de fonder une Europe fidèle aux principes "Liberté, égalité, fraternité, souveraineté du peuple".
L'arbre de la Liberté est aujourd'hui devenu l'un des symboles de la République française, au même titre que Marianne et la semeuse. Depuis 2002, l'arbre figure sur les pièces françaises de un et deux euros.
François Mitterrand prononce un discours sur le bicentenaire, le symbole de "l'arbre de la Liberté" et l'instruction publique. Il rappelle qu'il a inauguré quelques jours auparavant une exposition au Grand Palais sur l'Europe et la Révolution. Sa venue à Saint-Gaudent est donc le deuxième temps officiel du bicentenaire. Il évoque ensuite la symbolique de l'arbre de la liberté. Il évoque les racines profondes et explique que cet arbre "signifiera désormais à travers le temps, l'effort des hommes et des femmes de cette génération qui ont désormais pour mission, à leur manière, et compte tenu de l'évolution des temps, mais dans le même esprit et pour célébrer les mêmes symboles, d'assurer la relève des grands fondateurs de la Révolution française". L'arbre de la liberté est l'un des symboles les plus riches de la Révolution française. Il est le symbole de la vie, en perpétuelle évolution et en ascension vers le ciel. Il symbolise également le caractère cyclique mais aussi la solidité et la continuité de la Révolution : ses feuilles tombent puis renaissent.
François Mitterrand cite Victor Hugo, qui en mars 1848 avait planté lui aussi un arbre de la Liberté place des Vosges à Paris : "C'est un beau, un vrai symbole pour la Liberté qu'un arbre ! La Liberté a ses racines dans le coeur du peuple comme l'arbre dans le coeur de la terre ; comme l'arbre, elle élève et déploie ses rameaux dans le ciel ; comme l'arbre elle grandit sans cesse et couvre des générations de son ombre". François Mitterrand rappelle que la liberté, comme la nature, n'est pas un don du ciel et qu'elle est le fruit d'efforts et de luttes incessantes. François Mitterrand évoque ensuite la place de l'homme dans la nature, dont il doit avoir un souci constant. François Mitterrand évoque la place fondamentale de l'instruction publique afin d'assurer la pérennité des acquis de la Révolution française. En ce jour de commémoration, les élèves ont participé à la plantation de milliers d'arbres en France et ont pu lire des textes de révolutionnaires en classe. Enfin, il conclut avec l'espoir d'accomplir une nouvelle révolution, celle de fonder une Europe fidèle aux principes "Liberté, égalité, fraternité, souveraineté du peuple".
L'arbre de la Liberté est aujourd'hui devenu l'un des symboles de la République française, au même titre que Marianne et la semeuse. Depuis 2002, l'arbre figure sur les pièces françaises de un et deux euros.
Félix Paties