La Terre qui meurt
10 juin 1967
02m 07s
Réf. 00579
Notice
Résumé :
En 1966 a lieu, à Sallertaine, le tournage de "La Terre qui meurt", tiré du roman de René Bazin, auquel participent les habitants de la région. Ce film relate, sur fond de misère rurale, l'histoire d'une famille de métayers, Toussaint Lumineau, le chef, ses enfants, Mathurin, François, Eléonore,et Rouzille et du valet Nesmy, courtisan de cette dernière, tous délaissés par leur châtelain.
Date de diffusion :
10 juin 1967
Source :
ORTF
(Collection:
Connaissance de l'Ouest
)
Thèmes :
Lieux :
Éclairage
En 1966 une adaptation destinée à la télévision du roman de René Bazin, La Terre qui meurt est tournée dans le marais vendéen à Sallertaine. Le livre, publié en 1898, avait déjà été adapté pour le théâtre et pour deux films tournés en 1926 et en 1936. L’intérêt ne s’était pas démenti pour cette œuvre qui dénonçait l’exode rural et la perte des valeurs traditionnelles. Cinquante ans plus tard, il est possible d’y trouver un écho qui évoque les interrogations posées par les bouleversements écologiques.
L’histoire est simple. Dans une grande métairie du marais, qui est délaissée par son propriétaire parti vivre à Paris, la succession du père est remise en cause par l’accident qui frappe le fils aîné et le départ des cadets vers l’Amérique ou vers la ville. Le père s’oppose à l’amour qui naît entre le valet et sa fille, qui est destinée sur la ferme puisque la mère est décédée. La mort accidentelle de l’aîné amène cependant un dénouement plus heureux, puisque le valet, qui avait été aussi dédaigné parce qu’il était issu du Bocage, va pouvoir épouser la fille restée fidèle à sa terre et à son père, et ainsi faire renaître l’espoir.
Cette publication rend bien compte de l’univers de l’auteur, le juriste, journaliste et romancier, René Bazin, connu pour ses convictions chrétiennes et monarchistes. Né à Angers en 1853 et mort à Paris en 1936, ce professeur de droit criminel réussit une carrière littéraire qui lui ouvre les portes de l’Académie française en 1903 après la publication du roman Les Oberlé. Ce roman met en scène les déchirements d’une famille en Alsace, avant 1900, province allemande, les uns résistants à la germanisation, les autres tournant le dos à la France. L’essentiel de l’œuvre est pourtant consacrée au milieu rural de l’Ouest français, dont La terre qui meurt est un bon exemple.
Son petit neveu a été le romancier Hervé Bazin.
L’histoire est simple. Dans une grande métairie du marais, qui est délaissée par son propriétaire parti vivre à Paris, la succession du père est remise en cause par l’accident qui frappe le fils aîné et le départ des cadets vers l’Amérique ou vers la ville. Le père s’oppose à l’amour qui naît entre le valet et sa fille, qui est destinée sur la ferme puisque la mère est décédée. La mort accidentelle de l’aîné amène cependant un dénouement plus heureux, puisque le valet, qui avait été aussi dédaigné parce qu’il était issu du Bocage, va pouvoir épouser la fille restée fidèle à sa terre et à son père, et ainsi faire renaître l’espoir.
Cette publication rend bien compte de l’univers de l’auteur, le juriste, journaliste et romancier, René Bazin, connu pour ses convictions chrétiennes et monarchistes. Né à Angers en 1853 et mort à Paris en 1936, ce professeur de droit criminel réussit une carrière littéraire qui lui ouvre les portes de l’Académie française en 1903 après la publication du roman Les Oberlé. Ce roman met en scène les déchirements d’une famille en Alsace, avant 1900, province allemande, les uns résistants à la germanisation, les autres tournant le dos à la France. L’essentiel de l’œuvre est pourtant consacrée au milieu rural de l’Ouest français, dont La terre qui meurt est un bon exemple.
Son petit neveu a été le romancier Hervé Bazin.
Jean-Clément Martin
Transcription
Inconnu 1
Je me souviens, en 1932, quand ils ont tourné le film, c’était d'ici, là. J’avais neuf ans à ce moment-là, je me souviens un peu de Pierre Larquey, et puis surtout, les femmes en culotte qui fumaient la cigarette, alors, c’est amusant de voir ça. Ils étaient une cinquantaine environ, quoi ! Ça a bien duré trois semaines, quoi.(Bruit)