Motion du conseil général de Vendée contre la suppression numéro du département
13 octobre 2007
02m
Réf. 00632
Notice
Résumé :
Le conseil général de Vendée a voté une motion pour s'opposer à la réforme du système d'immatriculation des véhicules. Cette réforme ferait en effet disparaître les numéros des départements des plaques minéralogiques. Les Vendéens sont contre ce changement, à l'instar de Philippe de Villiers, pour qui cette mesure est technocratique, inique et porte atteinte aux racines vendéennes.
Type de média :
Date de diffusion :
13 octobre 2007
Source :
FR3
(Collection:
JT soir Pays de la Loire
)
Personnalité(s) :
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Lieux :
Éclairage
La question du maintien de l’identification départementale sur les plaques d’immatriculation des voitures peut sembler d’intérêt mineur. La mobilisation du conseil général de la Vendée atteste pourtant qu’ici, comme d’ailleurs dans un certain nombre d’autres départements, la disparition de cette marque publique d’appartenance a soulevé beaucoup d’émoi. D’ailleurs, si ultérieurement il a été décidé d’autoriser cette identification sur les plaques minéralogiques, il est frappant de constater combien peu d’automobilistes se sont manifestés pour supprimer la référence au département.
Cet épisode n’est qu’un signe parmi d’autres de l’importance de l’attachement au département. A la différence des départements bretons, alsaciens, ou languedociens, elle n’est pas ici concurrencée par un fort sentiment d’appartenance régionale. C’est ce que constate l’enquête menée en février 2014 par l’institut Newcorp Conseil. Elle cite la Vendée comme l’un des deux meilleurs exemples avec la Savoie, de ces pays « qui vivent davantage avec leur identité départementale que régionale ». Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène. Depuis la Révolution, l’histoire a façonné l’image bien spécifique du pays des « guerres de Vendée », même si certains terroirs du département se l’approprient avec réserves. La forte empreinte du catholicisme, à l’exception du sud du département, a créé des contrastes importants avec la sensibilité dominante des départements voisins : Loire-Atlantique, Deux-Sèvres, Charentes. Sans doute ces éléments d’identification parlent moins aux nouvelles générations, mais ils sont relayés par d’autres images attractives comme la notoriété du Vendée Globe, ou même la réputation d’une côte ensoleillée, accueillante au tourisme.
Cet épisode n’est qu’un signe parmi d’autres de l’importance de l’attachement au département. A la différence des départements bretons, alsaciens, ou languedociens, elle n’est pas ici concurrencée par un fort sentiment d’appartenance régionale. C’est ce que constate l’enquête menée en février 2014 par l’institut Newcorp Conseil. Elle cite la Vendée comme l’un des deux meilleurs exemples avec la Savoie, de ces pays « qui vivent davantage avec leur identité départementale que régionale ». Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène. Depuis la Révolution, l’histoire a façonné l’image bien spécifique du pays des « guerres de Vendée », même si certains terroirs du département se l’approprient avec réserves. La forte empreinte du catholicisme, à l’exception du sud du département, a créé des contrastes importants avec la sensibilité dominante des départements voisins : Loire-Atlantique, Deux-Sèvres, Charentes. Sans doute ces éléments d’identification parlent moins aux nouvelles générations, mais ils sont relayés par d’autres images attractives comme la notoriété du Vendée Globe, ou même la réputation d’une côte ensoleillée, accueillante au tourisme.