Philippe Mestre
18 février 1992
01m 46s
Réf. 00607
Notice
Résumé :
La liste de l'Union de la droite aux élections régionales en Vendée est menée par Philippe Mestre. Deux thèmes principaux motivent son engagement, le désenclavement de la Vendée et la lutte contre le chômage.
Type de média :
Date de diffusion :
18 février 1992
Source :
FR3
(Collection:
FR3 Pays de Loire actualités édition de Nantes
)
Personnalité(s) :
Lieux :
Éclairage
Philippe Mestre, tête de liste en Vendée aux élections régionales de 1992, est au faîte de sa carrière politique. Alors âgé de soixante cinq ans, il apparaît comme un sage capable de réussir localement l’union de la droite et du centre, c’est-à-dire l’ensemble de l’opposition nationale à la majorité présidentielle de François Mitterrand. Ce résultat n’est pas un mince succès. En Vendée où la droite est largement hégémonique, c’est en son sein que les conflits d’ambitions personnelles sont les plus âpres, voilés derrière des étiquettes variées : Union pour la démocratie française (celle de Philippe Mestre), Rassemblement pour la République et Divers droite. Certes le scrutin de liste lui est venu en aide puisqu’il lui permet d’assurer une place aux prétendants les plus légitimes des diverses familles mais son autorité politique à droite est à son zénith.
Philippe Mestre appartient à cette catégorie d’hommes politiques bien pourvus en diplômes et en réseaux avant même de se lancer dans l’arène électorale. Ancien élève de l’École Nationale de la France d’Outre-Mer, neveu d’un dirigeant important de la IVe République, Pierre-Olivier Lapie, il entame une carrière de haut fonctionnaire dans les colonies françaises avant de rejoindre la préfectorale en métropole au moment des indépendances. Son parcours comme sous-préfet puis préfet dans divers postes d’importance croissante est classique. Parallèlement, il appartiendra à des cabinets ministériels et non des moindres : celui de Pierre Messmer, ministre des armées (de 1964 à 1969), et celui de Jacques Chaban-Delmas, Premier ministre (de 1969 à 1972).
Lorsqu’il se présente en Vendée en 1981 à un siège de député (1ère circonscription), il a pour lui deux atouts exceptionnels : avoir été deux ans durant préfet de la région Pays de la Loire (1976-1978) et, surtout, avoir dirigé le cabinet du Premier Ministre Raymond Barre entre 1978 et 1981. Néanmoins ce type de cursus n’est pas sans fragilité. Si Philippe Mestre fait partie du sérail des poids lourds de la droite, il n’est pas vraiment homme de terrain. Ceci explique son échec devant Jacques Auxiette lorsqu’il tente de se faite élire à la mairie de La Roche-sur-Yon en 1983. Et s’il est réélu député en 1986, puis en 1993, ce sera à la faveur de la proportionnelle dans le premier cas, au prix d’un changement de circonscription dans le second. Il a estimé plus prudent d’émigrer de la Ière, qui comporte une partie de la ville chef-lieu, à la IIe où se situe son lieu de naissance (Talmont). A l’issue de son mandat régional (1998), il se retire de la vie politique, non sans avoir été brièvement ministre (Anciens Combattants et Victimes de guerre) dans le gouvernement Balladur.
Philippe Mestre appartient à cette catégorie d’hommes politiques bien pourvus en diplômes et en réseaux avant même de se lancer dans l’arène électorale. Ancien élève de l’École Nationale de la France d’Outre-Mer, neveu d’un dirigeant important de la IVe République, Pierre-Olivier Lapie, il entame une carrière de haut fonctionnaire dans les colonies françaises avant de rejoindre la préfectorale en métropole au moment des indépendances. Son parcours comme sous-préfet puis préfet dans divers postes d’importance croissante est classique. Parallèlement, il appartiendra à des cabinets ministériels et non des moindres : celui de Pierre Messmer, ministre des armées (de 1964 à 1969), et celui de Jacques Chaban-Delmas, Premier ministre (de 1969 à 1972).
Lorsqu’il se présente en Vendée en 1981 à un siège de député (1ère circonscription), il a pour lui deux atouts exceptionnels : avoir été deux ans durant préfet de la région Pays de la Loire (1976-1978) et, surtout, avoir dirigé le cabinet du Premier Ministre Raymond Barre entre 1978 et 1981. Néanmoins ce type de cursus n’est pas sans fragilité. Si Philippe Mestre fait partie du sérail des poids lourds de la droite, il n’est pas vraiment homme de terrain. Ceci explique son échec devant Jacques Auxiette lorsqu’il tente de se faite élire à la mairie de La Roche-sur-Yon en 1983. Et s’il est réélu député en 1986, puis en 1993, ce sera à la faveur de la proportionnelle dans le premier cas, au prix d’un changement de circonscription dans le second. Il a estimé plus prudent d’émigrer de la Ière, qui comporte une partie de la ville chef-lieu, à la IIe où se situe son lieu de naissance (Talmont). A l’issue de son mandat régional (1998), il se retire de la vie politique, non sans avoir été brièvement ministre (Anciens Combattants et Victimes de guerre) dans le gouvernement Balladur.