Syndicalisme dans une laiterie
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Résumé
La pratique syndicale peut parfois coûter leur emploi aux salariés. C'est ce dont témoignent des syndicalistes employés d'une laiterie lavalloise, réunis pour les besoins de l'émission à la Maison du peuple. Ils reviennent sur le déroulement des faits puis, photos prises sur les lieux de la manifestation à l'appui, expliquent comment celle-ci a été bloquée par les forces de l'ordre.
Date de publication du document :
01 nov. 2022
Date de diffusion :
11 déc. 1968
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Contexte historique
ParDirecteur des archives départementales de la Mayenne
La fin de la Seconde Guerre mondiale laisse la France, comme le reste de l’Europe, dans un état humain, social et matériel catastrophique (voir la vidéo Les Alliés à Rennes et à Laval). S’ouvre alors une période de reconstruction, qui s’accompagne de progrès techniques importants et rapides : ce sont les Trente Glorieuses (1945-1975). Les années 1960 marquent l’apogée de cette prospérité économique, le taux de chômage y est historiquement faible. Pour autant, le tableau est loin d’être tout blanc, et une profonde remise en cause des institutions traditionnelles se manifeste alors, tant la pression sociale et salariale est génératrice d’inégalités. Par ailleurs, certains secteurs jadis florissants commencent à montrer des signes de faiblesse : le textile, la mécanique et la métallurgie connaissent leurs premières fermetures d’usines. En 1968, le phénomène de contestation est mondial et débute en Tchécoslovaquie, secouée par le « Printemps de Prague » en février. Dans les semaines qui suivent, des tensions apparaissent en Italie, aux États-Unis dans le contexte de la lutte pour les droits civiques (des Afro-américains) et l’assassinat du militant non-violent Martin Luther King, en Pologne sur fond de relent antisémite, en Allemagne, au Japon, en Yougoslavie et même au Canada. La plupart du temps, les revendications politiques sont portées par des ouvriers et des étudiants.
Tel est le cas en France, où la contestation culmine entre fin mars et mai 1968. Ce mois-là débute par l’occupation de la Sorbonne (le 3) et se poursuit par une grève générale (le 13) qui s’achève après la signature des accords de Grenelle (le 27) à la suite desquels l’Assemblée nationale est dissoute (le 30). Charles de Gaulle, président de la République, souhaite apaiser la situation et, pour satisfaire une partie des revendications, il promet l’organisation pour l’année suivante d’un référendum, c’est-à-dire une consultation populaire destinée à entériner des propositions des réformes.
Est-ce à dire pour autant que la situation s’est totalement pacifiée ? Pas vraiment, à en croire les conclusions de cet épisode de l’émission de reportages « À dossier ouvert », intitulé Le droit syndical dans les entreprises : Feu rouge… feu vert. Les journalistes ont mené l’enquête, en décembre, sur le conflit qui a opposé, à Laval, les délégués syndicaux et la direction d’une importante laiterie qui n’est jamais nommée mais dont on devine aisément l’identité (voir la vidéo Besnier change de nom et devient Lactalis). Les difficultés, apparues en juillet en marge d’une réunion mensuelle obligatoire des délégués du personnel avec la direction, se sont cristallisées en août sous forme de licenciements et mises à pied. Ni la réunion de la commission paritaire de conciliation début septembre à Paris, ni les multiples tentatives de conciliation proposées par la Mairie et la Préfecture n’ont permis de trouver de terrain d’entente. Les délégués du personnel proposent une réunion d’information à l’ensemble de leurs collègues, mais cette action est interprétée comme un mouvement de grève nécessitant l’intervention des forces de l’ordre. S’en suit une manifestation en bonne et due forme, à l’issue de laquelle une nouvelle vague de licenciements est décidée par la direction. Sur la soixantaine d’ouvriers ainsi mis au chômage, dix seront ensuite réintégrés.
Ce récit des événements doit néanmoins être pris pour ce qu’il est : un témoignage de parti pris, à écouter avec précaution. En effet, les journalistes, par éthique professionnelle, ont souhaité entendre toutes les parties prenantes, mais le président de la Chambre de commerce, l’inspecteur du travail, le préfet et l’évêque ont refusé de s’exprimer ou bien l’ont fait par voie de déclaration officielle. Le reportage repose donc essentiellement sur le témoignage recueilli auprès de quelques délégués du personnel mis en chômage ou retraités, à la Maison du peuple de Laval, c’est-à-dire le local intersyndical situé rue Noémie-Hamard. Les employés interrogés à l’entrée de l’usine sont eux-mêmes très réticents à s’exprimer, par peur des représailles selon l’un d’entre eux.
Six mois après le mouvement social national, la situation demeure tendue. Le référendum sur « le projet de loi relatif à la création de régions et à la rénovation du Sénat », promis par le président de la République, a lieu le 27 avril 1969 et désavoue le gouvernement. Le général de Gaulle démissionne immédiatement, comme il s’y était engagé, et meurt l’année suivante : une page de l’histoire de France se tourne.
Bibliographie
Le mouvement social (en Mayenne) avant mai 1968
- Francis Robin, « Le Mouvement social », Bulletin trimestriel de l'Institut français d'histoire sociale, avril 1961.
- Georges Carrot, Le maintien de l'ordre en France depuis la fin de l'Ancien Régime jusqu'en 1968, Toulouse, Presses de l'Institut d'études politiques, 1984, 881 p. [Arch. dép. Mayenne, hc 190].
- Jacques Cousin et Jacques Omnes, Dictionnaire biographique des militants syndicaux enseignants en Mayenne (1905-1968), Laval, L’Oribus, 2001, 159 p. [Arch. dép. Mayenne, mb 329].
- Jean-Pascal Lefebvre, « Contestations à Laval : mai 1968 avant l'heure », L’Oribus, 1998, n° 47, p. 19-25 [Arch. dép. Mayenne, bc 101-8].
Économie et société en Mayenne en 1968
- Recensement de 1968 : population du département de la Mayenne, s.l., s.n., s.d., 10 p. [Arch. dép. Mayenne, mc 634].
- Recensement de la population du département de la Mayenne (1968), Paris, Imprimerie nationale, 1968-1969, 10 + 37 p. [Arch. dép. Mayenne, mf 1068].
- « Les industries agricoles et alimentaires des pays de la Loire en 1967 et 1968 », Angers, service régional de statistique agricole des pays de la Loire, 1968, 50 p. [Arch. dép. Mayenne, df 297].
Mai 1968 en Mayenne
- « Laval en 1968 », Bulletin officiel municipal, n° 4, Laval, Imprimerie de la Mayenne, 1969, non paginé [Arch. dép. Mayenne, mf 284].
- Jean-Christian Cusson, « Chronologie de mai 1968 en Mayenne », L’Oribus, 1988, n° 27, p. 2-20 [Arch. dép. Mayenne, bc 101-5].
- Christian Le Bart, « Mai 68 en Mayenne : l'adaptation d'un mouvement "parisien" aux spécificités locales », L’Oribus, 1988, n° 27, n° 27, p. 21-31 [Arch. dép. Mayenne, bc 101-5].
- Étienne Tonin, « Le patronat mayennais et Mai 1968 », L’Oribus, 1988, n° 27, n° 27, p. 32-41 [Arch. dép. Mayenne, bc 101-5].
- Jacques Renard et Jean Steunou, « Mai 1968 chez les lycéens lavallois », L’Oribus, 1988, n° 27, n° 27, p. 42-57 [Arch. dép. Mayenne, bc 101-5].
- Jean Steunou, « 1968 en Mayenne, entrée et sortie de crise », L’Oribus, 2008, n° 72, p. 2-26 [Arch. dép. Mayenne, bc 101-13].
L’incident de la laiterie lavalloise
- « Entreprises : la chasse aux sorcières », Tribune socialiste, 3 octobre 1968, n° 383, p. 2 (https://fr.calameo.com/read/0054502634bfee45fcab3) ;
- Alain Chatriot, « Lactalis, la construction d’un géant du lait », Histoire & Sociétés Rurales, 2020/1, vol. 53, p. 93-114, § 23 (https://www.cairn.info/revue-histoire-et-societes-rurales-2020-1-page-93.htm).
Mai 1968 dans le grand ouest
- « À propos de… 1968 : le mai angevin », Angers, Conseil départemental de Maine-et-Loire, 2018, 8 p. [Arch. dép. Mayenne, hg 484].
- Christian Bougeard, Vincent Porhel, Gilles Richard et Jacqueline Sainclivier (dir.), L'Ouest dans les années 68, Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2012, 268 p. [Arch. dép. Mayenne, hb 1708].
La Maison du Peuple de Laval
- Francis Robin, Maison du Peuple : une magnifique réalisation du mouvement ouvrier et démocratique mayennais, s.l, s.n, 1963, 4 p. [Arch. dép. Mayenne, MF 833].
- Société d'Archéologie et d'Histoire de la Mayenne, Laval Agglomération : histoire et patrimoine, Condé-sur-Noireau, Corlet, 2019, p. 240 (n° 83) [Arch. dép. Mayenne, MB 561].
Transcription
(Cliquez sur le texte pour positionner la vidéo)
(Musique)(Bruit)
José-Maria Berzosa
Pour illustrer les problèmes rencontrés par les syndicats, nous avons choisi parmi d’autres une histoire qui a marqué une ville de l’Ouest.Une ville de 50 000 habitants, s’y trouve une laiterie qui emploie 5 à 600 personnes, elle traite chaque jour 360 milles litres de lait qu’elle ramasse avec 130 camions dans l’ensemble du département et dans 4 départements alentours.A la Maison du Peuple, les syndicalistes nous ont raconté leur histoire.
Daniel Poirier
Daniel Poirier, marié, 4 enfants, contrôleur réceptionnaire, délégué titulaire et trésorier du syndicat, candidat titulaire au comité d’entreprise, en chômage.
François Peslier
François Peslier, 24 ans, marié, un enfant, magasinier, délégué titulaire du personnel, candidat aux élections du comité d’entreprise, licencié et en chômage.
André Guité
Guité André, 32 ans, marié, un enfant, électromécanicien, délégué syndical, délégué suppléant du personnel, en chômage.
Jean Dubuisson
Dubuisson Jean, célibataire, 24 ans, employé de bureau, délégué titulaire du personnel, secrétaire du syndicat et candidat au comité d’entreprise, en chômage.
Francis Roussel
Francis Roussel, 57 ans, marié, 5 enfants, secrétaire de l’union départementale, retraité.L’affaire commence en juillet, au cours d’une réunion des délégués du personnel dont va vous parler mon ami Peslier.
François Peslier
En fait, on s’est réuni avec notre direction pour discuter des problèmes que nous discutons habituellement en réunion mensuelle obligatoire et à la fin de cette réunion, Monsieur nous a averti que des mutations certainement interviendraient dans le courant du mois d’octobre et de novembre, sans nous préciser aucunement qu’il s’agissait de licenciement.
José-Maria Berzosa
En fait, le 13 août dernier, 10 personnes recevaient leur lettre de licenciement.Parmi elles, un délégué du personnel.Les syndicalistes demandèrent alors au patron, pourquoi ces licenciements étaient intervenus sans consultation préalable.
Jean Dubuisson
Là, il nous a dit que son chef du personnel partait en vacances, qu’il n’avait pas eu le temps, ils ont été obligés de faire ça très vite.On n’avait eu aucune explication de ces licenciements.
Francis Roussel
Précédemment aux licenciements qui venaient d’être effectués, le syndicat avait adressé au patron une lettre demandant que des élections aient lieu dans un délai d’un mois pour désigner le comité d’entreprise.Aucun accusé de réception n’a été fait à cette lettre.
José-Maria Berzosa
Une polémique s’engage alors entre le patron et les syndicalistes, le patron demande à son personnel de s’abstenir lors des élections au comité d’entreprise.
André Guité
Notre camarade Charlot de la Fédération de l’Alimentation a répondu à cette lettre ouverte sous une autre forme de lettre ouverte dont Monsieur a dit qu’il y avait atteinte à sa personnalité.Il nous a pris moi et mon camarade Dubuisson comme otages en nous mettant à pied immédiat, le 6 septembre à 3 heures.
José-Maria Berzosa
Sur ce problème des licenciements et des mises à pied, les syndicats réclament la réunion de la commission paritaire de conciliation.Cette réunion se déroule le 10 septembre dernier à Paris.
Francis Roussel
Nous avons attendu vainement que Monsieur se présente.Il a fallu que les délégués patronaux téléphonent à l’entreprise de Laval pour apprendre que ce monsieur ne se dérangerait pas et qu’il ne s’était même pas excusé.Nous sommes donc rentrés de Paris bredouille après avoir vu…
José-Maria Berzosa
Résumons donc, les délégués demandent la création d’un comité d’entreprise, déposent des candidatures, un certain nombre de candidats sont licenciés, il y a alors tentative de conciliation au niveau de la direction, de l’Inspection du Travail, de la Préfecture, de la Commission Nationale Paritaire.Toutes ces tentatives se soldent par des échecs.Les syndicats envisagent alors une grève.
Daniel Poirier
Le 12, vers 3 heures le matin, nous nous sommes massés devant l’entrée de l’usine pour faire une réunion d’information vers les employés pour les informer du refus que le patron ne s’était pas présenté à la Commission Nationale de Conciliation.Là, le patron croyait vraiment à une grève, est sorti dehors avec son flash, et nous a pris en photo en disant voici la liberté du travail.Et là, les employés ayant eu peur, on rentré au travail, et certainement, on n’empêchait personne de rentrer dans l’usine et le patron disait qu’on se tenait côte à côte alors que c’est faux.Et à la suite de cette réunion d’information que nous avons faite auprès des employés, il a licencié encore 4 délégués.Et les autres employés qui se sont présentés à l’heure habituelle du travail ont été mis dehors, une demi-heure, trois quarts d’heure après la reprise du travail.Alors, le 14 le matin, nous étions tous présents les délégués vers 1 heure du matin pour faire la grève générale et tout le monde était bien présent, était resté uni avec nous, et vers 7 heures le matin, nous étions une centaine d’employés, et tout le monde était d’accord de faire la grève.Et là s’est présenté les gardien de la paix, les gendarmes.
François Peslier
… à cet endroit précis, et vers 11 heures, bien que Monsieur le Préfet nous ait dit la veille qu’il n’y aurait pas d’intervention des forces de police, sauf s’il y avait des voies de fait, les forces de l’ordre ont avancé, tel que le montre cette photo, jusqu’au pied de cette maison.
Daniel Poirier
Le patron voyant qu’il n’y avait rien à faire, c’est là qu’il avait mis les camions et semis en travers de la route, à ce moment-là, se présentait la garde mobile.Ils ont essayé de faire évacuer les camions, ils n’ont pas réussi.Le patron a dit comme ça, si vous faites lever, si vous faites retirer les grévistes, et que les mécanos puissent rentrer, ça va aller.Sinon, j’emploierai la force.Et c’est là que les gardes mobiles nous ont refoulés, ce qui a permis aux camions de rentrer et de sortir librement.
François Peslier
Sur la troisième photo, nous voyons la fin des évènements, c’est-à-dire que les ouvriers, les grévistes sont repoussés vers cette rue-là, et scindés en deux parties.
José-Maria Berzosa
A la suite de cette grève, il y a eu un début de manifestation, d’organisation de manifestation.
François Peslier
C’est-à-dire qu’il y a eu une manifestation complète de la part de tous les ouvriers lavallois, une manifestation de solidarité envers les travailleurs de chez [le patron] le 18 septembre 1968.Cette manifestation s’est déroulée dans les rues de Laval sans aucun incident, et à cause de cette manifestation, Monsieur le Préfet a agi sur Monsieur pour que finalement il accepte de discuter avec nous, chose qu’il refusait depuis le début du conflit.Nous nous sommes donc réunis pour la pression de Monsieur le Préfet et les délégués syndicaux à l’Inspection du Travail, réunion d’ailleurs qui n’a rien donné puisque monsieur ne semblait pas vouloir du tout discuter.Et il n’était venu ici d’ailleurs, il nous l’a dit, que pour faire plaisir à Monsieur le Préfet.
José-Maria Berzosa
Finalement, 59 personnes ont reçu des lettres de licenciement.10 ont été réintégrées, que sont devenues les autres ?
Francis Roussel
Le patron est intervenu auprès de l’ensemble des dirigeants des entreprises lavalloises pour empêcher que ces licenciés puissent être repris dans une entreprise ou dans une autre.Et il a fallu l’intervention pressante tant du maire de Laval que du préfet de la Mayenne pour que cet ostracisme soit vaincu et environ un mois après les licenciements, c’est-à-dire vers le 15 ou 20 octobre, certains de nos camarades ont pu trouver des emplois.A l’heure actuelle, il en reste 10 ou 12 qui n’ont pas encore retrouvé de travail.
José-Maria Berzosa
Après un tel réquisitoire, nous avons voulu en savoir plus.Les portes du patron sont restées closes.A travers la ville, nous avons tenté d’interroger ceux que leurs fonctions avaient appelés à s’occuper de cette affaire.Nous nous sommes heurtés à un mur de silence.Le Président de la Chambre de Commerce nous a précisé que le patron n’était pas adhérent et donc que personne ne connaissait vraiment ces problèmes.A l’Inspection du Travail, les dossiers suivent leur cours.Le Préfet, malgré son emploi du temps chargé, nous a reçus.Mais il n’a pas pu répondre à nos questions.Nous avons rencontré l’Evêque et il nous a remis une déclaration écrite qui reprenait elle-même un texte du Concile qui approuve la création des syndicats.En fait, personne n’a voulu nous parler.Restaient donc les salariés de l’entreprise, ceux qui travaillent toujours.Messieurs, avez-vous été gréviste au mois de septembre ?
Inconnu 1
Non.
José-Maria Berzosa
Pourquoi ?
Inconnu 1
Parce que, je n’ai rien à répondre.
Inconnu 2
Oui, j’étais gréviste.
José-Maria Berzosa
Pour quelle raison ?
Inconnu 2
Pour suivre les camarades quoi !Pour, en solidarité d’eux quoi !
José-Maria Berzosa
Madame, étiez-vous gréviste au mois de septembre ?
Inconnue 1
Oh monsieur, ça je n’ai rien à vous dire moi.
José-Maria Berzosa
Et vous ne voulez pas répondre à nos questions ?
Inconnue 1
Non !
Inconnu 3
Non, je n’ai pas été gréviste.
José-Maria Berzosa
Pour quelle raison ?
Inconnu 3
Ben, un peu, un peu la trouille, quoi !
José-Maria Berzosa
S’il vous plaît, étiez-vous des grévistes au mois de septembre ?
Inconnue 2
Non pas du tout.
José-Maria Berzosa
Pour quelle raison ?
Inconnue 2
Vous savez hein, on tient à sa place.
José-Maria Berzosa
Voilà.L’enquête est encore ouverte.
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