François Mitterrand donne le feu vert à la télévision privée
16 janvier 1985
06m 12s
Réf. 00112
Notice
Résumé :
En direct de l'Elysée, François Mitterrand aborde le thème des télévisions privées. Il rappelle la libéralisation de la bande radio FM ainsi que le rôle de la Haute Autorité et du rapport Bredin, et explique que pour la télévision, une réglementation s'impose.
Type de média :
Date de diffusion :
16 janvier 1985
Personnalité(s) :
Thèmes :
Éclairage
Le 16 janvier 1985, en direct d'un salon de l'Elysée, François Mitterrand répond aux questions de quatre journalistes sur le thème de l'ouverture de la télévision aux entrepreneurs privés.
François Mitterrand souhaite élargir le panel de chaînes de télévision des Français grâce à l'apport de capitaux privés. Cette mesure intervient quelques mois avant les élections législatives de 1986. Il est soucieux d'accompagner les progrès technologiques et d'éviter les erreurs commises dans le domaines des radios libres (interdictions, saisies, publicité déguisée). Il souhaite introduire des télévisions financées par des capitaux privés tout en leurs donnant un cadre législatif strict. Dans ce but, François Mitterrand rappelle que le premier ministre a commandé un rapport à l'avocat Jean-Denis Bredin sur les possibilités économiques et légales de créer des télévisions privées et locales. En 1981, Jean-Denis Bredin avait déjà travaillé aux côtés de la commission Moinot afin de créer la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle.
Enfin, François Mitterrand souhaite le maintien du service public et rejette toute idée de dénationalisation de TF1 ou d'Antenne 2, comme le proposent les élus du RPR dans leur programme pour les législatives.
Cette interview de François Mitterrand annonce le début du double secteur public/privé dans l'audiovisuel français.
Par ailleurs, le président veut éviter les situations de monopole dans les médias. Il explique que la nouvelle loi sur la question du monopole à la télévision est inspirée de celle du Conseil National de la Résistance sur la presse écrite. François Mitterrand veut ainsi limiter la prise de position dans la télévision de magnats d'opposition tel que Robert Hersant, propriétaire notamment du Figaro.
François Mitterrand souhaite élargir le panel de chaînes de télévision des Français grâce à l'apport de capitaux privés. Cette mesure intervient quelques mois avant les élections législatives de 1986. Il est soucieux d'accompagner les progrès technologiques et d'éviter les erreurs commises dans le domaines des radios libres (interdictions, saisies, publicité déguisée). Il souhaite introduire des télévisions financées par des capitaux privés tout en leurs donnant un cadre législatif strict. Dans ce but, François Mitterrand rappelle que le premier ministre a commandé un rapport à l'avocat Jean-Denis Bredin sur les possibilités économiques et légales de créer des télévisions privées et locales. En 1981, Jean-Denis Bredin avait déjà travaillé aux côtés de la commission Moinot afin de créer la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle.
Enfin, François Mitterrand souhaite le maintien du service public et rejette toute idée de dénationalisation de TF1 ou d'Antenne 2, comme le proposent les élus du RPR dans leur programme pour les législatives.
Cette interview de François Mitterrand annonce le début du double secteur public/privé dans l'audiovisuel français.
Par ailleurs, le président veut éviter les situations de monopole dans les médias. Il explique que la nouvelle loi sur la question du monopole à la télévision est inspirée de celle du Conseil National de la Résistance sur la presse écrite. François Mitterrand veut ainsi limiter la prise de position dans la télévision de magnats d'opposition tel que Robert Hersant, propriétaire notamment du Figaro.
Félix Paties