Sommet de Tokyo
09 juillet 1993
01m 36s
Réf. 00270
Notice
Résumé :
Les dirigeants des sept plus grandes puissances mondiales se retrouvent à Tokyo avec pour objectif de parvenir à un accord commercial mondial avant la fin de l'année 1993.
Type de média :
Date de diffusion :
09 juillet 1993
Personnalité(s) :
Éclairage
Le sommet du G7, organisé en juillet 1993 à Tokyo, doit permettre au sept plus grandes puissances mondiales de parvenir à un accord susceptible d'être décisif dans la conclusion, d'ici la fin de l'année 1993, des discussions de l'"Uruguay Round" dans le cadre du GATT. Comme lors du sommet européen de Copenhague deux semaines auparavant, François Mitterrand se montre inflexible s'agissant de la protection des agriculteurs français face à toute nouvelle libéralisation des échanges. Tout en se déclarant hostile au protectionnisme, le président de la République estime que le libre-échange doit aussi prendre en compte les différences de standards en termes de protection sociale ou de l'environnement entre les différents partenaires commerciaux.
Si les États-Unis se félicitent d'un accord décisif dans la perspective de la reprise des négociations multilatérales du GATT à Genève, les sujets de discorde restent néanmoins nombreux, et peu de chapitres de discussion sont effectivement clos, comme le rappelle le président de la République française lors de sa conférence de presse.
Enfin, François Mitterrand regrettera que les autres partenaires du G7 "qui ne sont pas prêts à altérer aussi peu que ce soit leurs convictions libérales", ne se soient joints à l'initiative franco-japonaise en matière d'aide au développement des pays du Sud, laquelle visait à substituer à l'approche classique prêts-dons des programmes structurels et longs permettant aux pays du Sud d'affronter une concurrence plus forte sur les marchés mondiaux.
Si les États-Unis se félicitent d'un accord décisif dans la perspective de la reprise des négociations multilatérales du GATT à Genève, les sujets de discorde restent néanmoins nombreux, et peu de chapitres de discussion sont effectivement clos, comme le rappelle le président de la République française lors de sa conférence de presse.
Enfin, François Mitterrand regrettera que les autres partenaires du G7 "qui ne sont pas prêts à altérer aussi peu que ce soit leurs convictions libérales", ne se soient joints à l'initiative franco-japonaise en matière d'aide au développement des pays du Sud, laquelle visait à substituer à l'approche classique prêts-dons des programmes structurels et longs permettant aux pays du Sud d'affronter une concurrence plus forte sur les marchés mondiaux.
Vincent Duchaussoy