Implantation de Vuitton en Vendée
07 mai 1998
01m 59s
Réf. 00529
Notice
Résumé :
Louis Vuitton va implanter une usine de 7500 m2 sur la commune de Sainte-Florence, en Vendée. Le directeur général de l'entreprise et les élus locaux justifient ce choix par le dynamisme local, le réseau routier, les aires industrielles vendéennes et l'implication des collectivités.
Type de média :
Date de diffusion :
07 mai 1998
Source :
FR3
(Collection:
JT soir Pays de la Loire
)
Personnalité(s) :
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Lieux :
Éclairage
La décision prise par le groupe LVMH d’implanter un nouvel atelier de fabrication de ses produits de maroquinerie haut de gamme Louis Vuitton à Sainte-Florence, près des Essarts, en 1998 a revêtu une importance particulière pour de nombreux ouvriers vendéens en activité ou retraités du secteur de l’industrie du cuir compte tenu du prestige international inégalé dans son domaine entourant cette marque dont la création remonte à 1854. Au terme d’une compétition qui s’était engagée entre une soixantaine de candidatures, le dossier d’implantation d’un atelier à Sainte-Florence s’est imposé face à celui déposé par Barcelone qui présentait pourtant l’attrait d’une grande métropole européenne de plus de deux millions d’habitants, jouissant de toutes les commodités de transport et d’accueil et au dynamisme économique reconnu. La victoire finale remportée par la petite commune de Vendée a été d’autant plus ressentie avec fierté par ses habitants. Ceux-ci ont bénéficié d’un engagement sans faille à leurs côtés du conseil général de la Vendée présidé par Philippe de Villiers qui a su mobiliser l’Etat afin qu’il accélère la construction de l’A87 permettant de relier Angers à l’A83 qui va de Nantes à Niort. La collectivité départementale s’est, quant à elle, engagée à financer les aménagements du réseau secondaire et à mettre à disposition du site industriel une parcelle viabilisée de 7500 m² à des conditions avantageuses. La décision prise par LVMH s’explique en partie par la présence dans le pays du bocage vendéen et des Mauges d’une main-d’œuvre ouvrière présentant un haut niveau de savoir-faire dans les industries du textile et du cuir s’appuyant sur une histoire ancienne remontant à plus de deux siècles.
Alors que les perspectives initiales d’embauches portaient sur 50 puis 270 emplois, le site de Sainte-Florence emploie à l’heure actuelle 600 salariés dans deux ateliers. Cette réussite est le signe tangible de la possibilité de maintenir en France des emplois industriels hautement qualifiés dans des secteurs soumis à la concurrence de pays à bas coût de main-d’œuvre, à la condition toutefois de les destiner à des productions de très haut niveau dont le prix de vente ne constitue pas en soi un argument pour le consommateur.
Alors que les perspectives initiales d’embauches portaient sur 50 puis 270 emplois, le site de Sainte-Florence emploie à l’heure actuelle 600 salariés dans deux ateliers. Cette réussite est le signe tangible de la possibilité de maintenir en France des emplois industriels hautement qualifiés dans des secteurs soumis à la concurrence de pays à bas coût de main-d’œuvre, à la condition toutefois de les destiner à des productions de très haut niveau dont le prix de vente ne constitue pas en soi un argument pour le consommateur.
Eric Kocher-Marboeuf