Le second legs d'Eva Lallemand
15 janvier 1992
02m 07s
Réf. 00559
Notice
Résumé :
Les œuvres d'Eva Lallemand, décédée récemment, viennent de faire l'objet de deux legs successifs au musée des Sables-d'Olonne, par l'artiste d'abord puis par son légataire universel. Bien que confrontés au manque de place, le musée et la ville, par la voix de Didier Ottinger et de Louis Guedon, assurent vouloir tout faire pour exposer les toiles.
Type de média :
Date de diffusion :
15 janvier 1992
Source :
FR3
(Collection:
FR3 Pays de Loire actualités édition de Nantes
)
Personnalité(s) :
Thèmes :
Lieux :
Éclairage
C’est une histoire très particulière qui est évoquée dans ce reportage consacré au peintre Eva Lallemant (ou Lallemand) qui vécut aux Sables-d’Olonne jusqu’à sa mort en 1991. Née en 1916, à Chisinau, actuellement Moldavie, elle était arrivée en France après la mort de son mari en 1940 avec sa fille. Installée en Vendée après 1949, elle avait tenu le restaurant Mireille Oasis. Sa réputation est qu’elle était non seulement une excellente cuisinière mais qu’elle jouait de l’orgue de barbarie pour ses clients. Ce restaurant, toujours en activité, avait été lancé en 1906 dans un chalet en bois ; il avait été le lieu de restauration du film Les vieux de la vieille.
Elle se met à peindre et à sculpter recevant les conseil de l’artiste Jules Lefranc et des frères Martel, à partir de 1959. Mais la mort de sa fille, en 1961 marque cette œuvre, rangée dans l’art naïf. Ses sculptures comme ses toiles, dans lesquelles la couleur noire domine, parlent du voyage, du temps qui passe et de la mort. Comme le dit un de ses critiques : « il n’y a pas d’échappée possible ».
Elle se met à peindre et à sculpter recevant les conseil de l’artiste Jules Lefranc et des frères Martel, à partir de 1959. Mais la mort de sa fille, en 1961 marque cette œuvre, rangée dans l’art naïf. Ses sculptures comme ses toiles, dans lesquelles la couleur noire domine, parlent du voyage, du temps qui passe et de la mort. Comme le dit un de ses critiques : « il n’y a pas d’échappée possible ».
Jean-Clément Martin