Dernier conseil municipal de Louis Guédon
11 février 2014
02m 22s
Réf. 00642
Notice
Résumé :
Louis Guédon vient de présider son dernier conseil municipal Sables-d'Olonne après 43 ans de vie municipale et 34 ans de mandat de maire. Pour lui, les fiertés sont multiples, relatives aux grands projets qu'il a mené à bien. Il éprouve toutefois un regret, celui de ne pas avoir réussi la fusion des Sables-d'Olonne avec les communes d'Olonne-sur-Mer et du Château-d'Olonne.
Type de média :
Date de diffusion :
11 février 2014
Source :
FR3
(Collection:
19 20. Edition Pays de la Loire
)
Personnalité(s) :
Lieux :
Éclairage
Les Sables-d’Olonne a eu très brièvement un maire communiste à la Libération, et pour deux ans seulement. Mais dès le rétablissement du suffrage universel, la ville s’est donné des maires de droite, d’abord CNI (le parti d’Antoine Pinay) de 1947 à 1980 (avec un intermède Divers droite), puis UDR/RPR/UMP jusqu’à 2014, avant l’élection d’un Divers droite au lendemain des dernières municipales.
Cette période est dominée par la longévité politique du maire Louis Guédon. Ses 34 années à la tête de la municipalité, entre 1980 et 2014, sont représentatives à la fois de l’orientation dominante de la ville mais aussi d’un mode de gouvernance. Sous ses mandatures, Les Sables a certes gagné en notoriété, puisqu’elle est devenue « la ville du Vendée Globe », mais, critère significatif, la cité a perdu 3000 habitants depuis 1975 et stagne aujourd’hui autour de 14 500 habitants. Le contraste est spectaculaire avec l’évolution de ses deux voisines, Olonne-sur-Mer et Château-d’Olonne qui, aujourd’hui, regroupent à peu près la même population que celle des Sables alors qu’elles n’avaient respectivement que 3300 et 2750 habitants en 1954, et autour de 8000 en 1980. Longtemps ville principale de cette partie de la côte, grâce à son port de pêche et ses équipements touristiques, Les Sables n’est plus qu’un élément d’une agglomération urbaine continue, s’étendant sur le littoral. Sans doute l’exiguïté du territoire municipal explique-t-elle en partie le phénomène mais la gestion de la municipalité semble également en cause.
Sa population de retraités ou d’actifs fortement dépendants du tourisme, assure aux Sables-d’Olonne un ancrage à droite solide, d’autant plus que le dépérissement de son importance comme port de pêche a très tôt laminé un parti communiste momentanément important au lendemain de la Libération. Cependant, à partir de 2007, émergent des candidats désireux de secouer ce qu’ils perçoivent comme la torpeur de la politique municipale. Les plus influents viennent moins de la gauche toujours faible, malgré quelques progrès aux législatives, que de la droite elle-même. Avec le retrait volontaire de Louis Guédon en 2014, et son remplacement par un Divers Droite, la voie est ouverte pour une fusion, programmée de longue date, faisant naître une « ville nouvelle ». Cette fusion insufflera aux Sables un nouveau style de gouvernance, tout en maintenant la cité dans le giron de la droite.
Cette période est dominée par la longévité politique du maire Louis Guédon. Ses 34 années à la tête de la municipalité, entre 1980 et 2014, sont représentatives à la fois de l’orientation dominante de la ville mais aussi d’un mode de gouvernance. Sous ses mandatures, Les Sables a certes gagné en notoriété, puisqu’elle est devenue « la ville du Vendée Globe », mais, critère significatif, la cité a perdu 3000 habitants depuis 1975 et stagne aujourd’hui autour de 14 500 habitants. Le contraste est spectaculaire avec l’évolution de ses deux voisines, Olonne-sur-Mer et Château-d’Olonne qui, aujourd’hui, regroupent à peu près la même population que celle des Sables alors qu’elles n’avaient respectivement que 3300 et 2750 habitants en 1954, et autour de 8000 en 1980. Longtemps ville principale de cette partie de la côte, grâce à son port de pêche et ses équipements touristiques, Les Sables n’est plus qu’un élément d’une agglomération urbaine continue, s’étendant sur le littoral. Sans doute l’exiguïté du territoire municipal explique-t-elle en partie le phénomène mais la gestion de la municipalité semble également en cause.
Sa population de retraités ou d’actifs fortement dépendants du tourisme, assure aux Sables-d’Olonne un ancrage à droite solide, d’autant plus que le dépérissement de son importance comme port de pêche a très tôt laminé un parti communiste momentanément important au lendemain de la Libération. Cependant, à partir de 2007, émergent des candidats désireux de secouer ce qu’ils perçoivent comme la torpeur de la politique municipale. Les plus influents viennent moins de la gauche toujours faible, malgré quelques progrès aux législatives, que de la droite elle-même. Avec le retrait volontaire de Louis Guédon en 2014, et son remplacement par un Divers Droite, la voie est ouverte pour une fusion, programmée de longue date, faisant naître une « ville nouvelle ». Cette fusion insufflera aux Sables un nouveau style de gouvernance, tout en maintenant la cité dans le giron de la droite.
Transcription
Présentatrice
Les élections municipales qui auront lieu les 23 et 30 mars prochains, et on sait déjà qu’aux Sables-d’Olonne, elles vont ouvrir une nouvelle ère, celle de l’après Louis Guédon. Le maire ne se représente pas, il avait été élu conseiller sous Pompidou en 1971 et maire en 1980. Hier soir, il a présidé son dernier conseil municipal sans effusion et sans émotion, en tout cas apparentes. Sur place, Antoine Ropert et Daniel Raveleau.(Bruit)
Journaliste
Une page se tourne, il est 23 heures, Louis Guédon met les voiles après 34 ans à la tête de la commune.(Bruit)