Le site gallo-romain de Glanum est menacé par un tourisme incontrôlé
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Résumé
Le succès du site gallo-romain de Glanum est lié à la richesse de ces vestiges. Le mausolée et l’arc triomphal ici présentés sont des pièces particulièrement bien conservées. Mais le lieu est dégradé par la déambulation des touristes. Une association de défense du site de Glanum a été créée en 1980 à la suite de ce constat. Son président, Philippe Latourelle, dénonce le manque d’informations des touristes livrés à eux-mêmes. Il milite également pour la création d’un musée à l’image du site d’Alésia.
Date de diffusion :
25 févr. 1982
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Contexte historique
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Le site de Glanum a été occupé dès le premier millénaire avant J.-C. et jusqu'au IIIe siècle après J.-C. Il comporte des vestiges de la première occupation par les populations celto-ligures (les habitants de la Provence avant l'arrivée des Grecs et des Romains), puis d’autres qui témoignent de l'influence grecque. Mais surtout, du Ier siècle av. J.-C. au IIIe siècle ap. J.-C, le site est marqué par l'influence romaine. Durant la période gallo-romaine, le site s'urbanise, le commerce se développe et Glanum se dote d'une grande place publique (forum), d'un arc triomphal, de temples, de thermes, de théâtres et de grandes maisons à péristyles, ornées de mosaïques ou de décors peints.
Le site a été l'objet de fouilles successives à partir de 1921 qui ont permis de dégager les vestiges de la cité antique. Il est devenu avec la généralisation de la voiture l’un des hauts lieux du tourisme culturel. Ce développement, accéléré à partir des années 1970, pose de nouveaux problèmes. Ils sont soulevés dans ce reportage. Il ne suffit plus de « sortir de terre » le patrimoine antique, il faut accompagner les touristes dans la découverte du site. Dès les années 1950, cette même constatation avait abouti à la création d'un musée à l'église de Conques. Ce travail se poursuit dans les années suivantes et des sites tels que l'église Saint-Cernin à Toulouse ou le site archéologique d'Alésia mettent également en place des musées. Il s'agit désormais de donner du sens au patrimoine afin que les touristes puissent comprendre ce qu’ils visitent dans son contexte historique. En 1982, la création d'un musée apparaît comme une urgence à Glanum.
Ce document a donc un double intérêt : il permet de visionner certains vestiges de Glanum à un moment donné, mais aussi et surtout de comprendre comment la notion du patrimoine a évolué avec l'apparition du tourisme de masse.
Aujourd'hui, l'Hôtel de Sade à Saint-Rémy est devenu le musée archéologique de Glanum, grâce auquel les visiteurs accèdent aux objets du site.
Bibliographie
- Henri Rolland, Glanum : notice archéologique (IIe siècle av. J.-C. au IIIe siècle de notre ère), Saint-Rémy-de-Provence, Direction des Fouilles, 1969, rééd. 1977, 20 p.
- Anne Roth-Congès, Glanum, de l'oppidum Salyen à la cité latine, Editions du patrimoine, Paris, 2000, 64 p.
- François Salviat, Glanum et les Antiques, Paris, 1990, 130 p.
Transcription
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