Election du nouveau président du conseil général de la Vendée
30 novembre 2010
03m 06s
Réf. 00638
Notice
Résumé :
Bruno Retailleau vient d'être élu président du conseil général de la Vendée, succédant à Philippe de Villiers qu'il avait remplacé par intérim après sa démission. Le nouveau président a rendu un hommage appuyé à son prédécesseur et a évoqué ses objectifs pour la Vendée : le numérique, l'écologie et le développement des exportations.
Type de média :
Date de diffusion :
30 novembre 2010
Source :
FR3
(Collection:
JT midi Bretagne Pays de la Loire Rennes
)
Personnalité(s) :
Lieux :
Éclairage
Il est intéressant d’observer que Bruno Retailleau, le nouvel élu de conseil général de la Vendée qui, quelques mois plus tôt, a quitté le mouvement de Philippe de Villiers et pris ses distances avec lui, rend pourtant un hommage appuyé à son prédécesseur dans son discours d’investiture. Malgré les changements d’hommes, la gestion départementale s’inscrit dans la continuité et demeure solidement entre les mains de la droite.
Sans doute les étiquettes ont-elles évolué. Michel Crucis, à la tête du département entre 1970 et 1988, adhérait aux Républicains Indépendants (RI), le mouvement fondé par Valéry Giscard d’Estaing en 1962 pour rallier les élus de la droite classique qui refusaient de s’opposer à de Gaulle du recours au référendum pour modifier la Constitution. Tout naturellement, il adhère à l’Union pour la démocratie française (UDF) qui se substitue aux RI après l’élection de Valéry Giscard d’Estaing à la présidence de la République. Son successeur au département est Philippe de Villiers qui porte alors l’étiquette UDF mais s’en sépare pour fonder le Mouvement pour la France (MPF) en 1994. Il occupera le fauteuil de président pendant vingt deux ans. Bruno Retailleau, au moment de son élection, vient de quitter le MPF. Deux ans plus tard il est le patron de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) en Vendée et lorsqu’il quitte la présidence du Conseil général pour occuper celle de la Région, il intronise Yves Auvenet qui se présente comme Divers droite.
En réalité, pendant toutes ces années, la gestion du département a été marquée par une politique constante. Dynamisme économique d’abord. En partenariat efficace avec un réseau d’entreprises petites et moyennes, le département s’est efforcé avec succès de développer les infrastructures routières et d’offrir aux investisseurs privés des avantages susceptibles de les attirer. Dynamisme culturel aussi, mais orienté vers l’affichage de valeurs traditionnelles. Sous la houlette de Philippe de Villiers, ce sera la scénographie du Puy du Fou, la construction d’un mémorial de la Vendée, inauguré en 1993 par Alexandre Soljenitsyne, l’année du bicentenaire du soulèvement et des massacres, mais aussi les démêlés judiciaires du président du Conseil général avec le directeur de la salle de théâtre de la Roche-sur-Yon auquel il était reproché une programmation trop avant-gardiste.
Sans doute les étiquettes ont-elles évolué. Michel Crucis, à la tête du département entre 1970 et 1988, adhérait aux Républicains Indépendants (RI), le mouvement fondé par Valéry Giscard d’Estaing en 1962 pour rallier les élus de la droite classique qui refusaient de s’opposer à de Gaulle du recours au référendum pour modifier la Constitution. Tout naturellement, il adhère à l’Union pour la démocratie française (UDF) qui se substitue aux RI après l’élection de Valéry Giscard d’Estaing à la présidence de la République. Son successeur au département est Philippe de Villiers qui porte alors l’étiquette UDF mais s’en sépare pour fonder le Mouvement pour la France (MPF) en 1994. Il occupera le fauteuil de président pendant vingt deux ans. Bruno Retailleau, au moment de son élection, vient de quitter le MPF. Deux ans plus tard il est le patron de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) en Vendée et lorsqu’il quitte la présidence du Conseil général pour occuper celle de la Région, il intronise Yves Auvenet qui se présente comme Divers droite.
En réalité, pendant toutes ces années, la gestion du département a été marquée par une politique constante. Dynamisme économique d’abord. En partenariat efficace avec un réseau d’entreprises petites et moyennes, le département s’est efforcé avec succès de développer les infrastructures routières et d’offrir aux investisseurs privés des avantages susceptibles de les attirer. Dynamisme culturel aussi, mais orienté vers l’affichage de valeurs traditionnelles. Sous la houlette de Philippe de Villiers, ce sera la scénographie du Puy du Fou, la construction d’un mémorial de la Vendée, inauguré en 1993 par Alexandre Soljenitsyne, l’année du bicentenaire du soulèvement et des massacres, mais aussi les démêlés judiciaires du président du Conseil général avec le directeur de la salle de théâtre de la Roche-sur-Yon auquel il était reproché une programmation trop avant-gardiste.