Exposition des photographies de John Vink
Notice
Dans le cadre d'une exposition des photographies de John Vink sur les camps de réfugiés qui est organisée au Centre national de la photographie, John Vink explique sa démarche et son choix du noir et blanc. Rony Brauman, ancien président de MSF, souligne l'importance de ces images, témoins de la déchirure que vivent les réfugiés et de leur départ vers une nouvelle vie.
Éclairage
John Vink, né en 1948 en Belgique, est depuis l'âge de vingt-trois ans photographe indépendant. A partir de 1980, il mène plusieurs projets à long terme, d'abord en Italie, puis en Afrique subsaharienne où il effectue un travail sur la gestion de l'eau par les populations sédentaires ou migrantes. Ce travail lui vaudra le prix Eugène Smith en 1986.
Il rejoint alors l'agence VU et pendant cinq ans s'attache à témoigner de la vie des réfugiés un peu partout dans le monde. En 1993, il intègre l'agence Magnum dont il devient membre en 1997. Il s'intéresse ensuite aux "Peuples d'En Haut", communautés des zones montagneuses du Guatemala, du Laos ou du Cambodge pour montrer comment ces peuples, vivant dans des conditions difficiles, se sont construits en peuples forts et fiers de leur identité culturelle.
Fatigué de voyager, il s'installe au Cambodge qu'il a souvent visité et présente à travers livres et expositions les évolutions de ce pays. Pour lui, le photographe n'a pas pour objectif de changer le monde, mais d'informer et de témoigner.